NBA Flashback 2017-18 #19 : le jour où Lou Williams a buté les Warriors à lui tout seul

Le 19 juil. 2018 à 08:20 par Giovanni Marriette

lou Williams
Source image : YouTube

Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

Il n’est jamais trop tard pour exploser à la face du monde et si Lou Williams faisait déjà partie des incendiaires les plus respectés de NBA, c’est au bout de sa treizième saison dans la Ligue et dans sa cinquième franchise qu’il aura finalement donné la pleine mesure de son talent. Une saison magnifique dans un contexte pas toujours facile, et quelques perfs phénoménales tout au long de la régulière. Allez, flashback, mais prenez un Dafalgan d’abord.

La preuve qu’on peut atteindre son prime à plus de trente berges

35 points à la Chesapeake Arena, 42 contre les Lakers, 35 face aux Wizards, 36 à Memphis, 40 pour exterminer les Hornets, de nouveau 40… de nouveau à Memphis ou encore 35 à Phoenix. Les coups de chaud de Lou Williams furent légion la saison passée et l’énorme exercice du garçon lui a ainsi valu un second trophée de 6th man Of the Year, trois ans après avoir été sacré avec les Raptors. 19 apparitions dans le starting five cette fois-ci (contre zéro en 2014-15) mais juste ce qu’il faut pour être – haut la main – le meilleur remplaçant de la Ligue. Loulou a ainsi été tellement hot qu’il a bien failli emmener des Clippers totalement déspérados… en Playoffs, et on espère que vous vous rendez compte de l’exploit. A l’arrivée des stats de 22,6 points et 5,3 passes, les meilleurs de sa carrière et de très loin, qui prouvent qu’on peut atteindre son prime à plus de trente berges. Des soirées folles en veux-tu en voilà, mais celle de ce 10 janvier 2018 à l’Oracle aura tout simplement dépassé l’entendement…

50 points à 16/27 au tir dont 8/16 du parking et 10/10 aux lancers, 2 rebonds et 7 passes en 35 minutes

Le genre de soirée où l’on aurait pu se satisfaire des 40 points (à… 14/18 au tir, 6/7 de loin et 6/8 aux lancers !) de Kevin Durant, mais ce soir-là KD avait trouvé son maître. Car, privés des Splash Brothers restés à quai pour faire un tennis, les Warriors vont prendre une bouillie comme rarement ils en prendront dans leur carrière. Ca commence dès le début du match, juste devant le banc de GS, et la boucherie deviendra historique dans un troisième quart lors duquel les Clippers feront le trou grâce à… 27 points de leur arrière. 27 pions en dix minutes, et donc 50 au final grâce à une dernière mixtape sur Omri Casspi et un tir irrespectueux au possible alors que le match était terminé. Une démonstration de 35 minutes ponctuée par un nouveau career high – évidemment – et le scalp des Warriors, l’équivalent d’un quadruplé face au PSG alors que vous êtes le meilleur buteur de Toulouse. Historique, jouissif.

Voilà le genre de soirée que nous a offert Lou Williams la saison passée, incroyable artificier à la dégaine nonchalante mais au canon diablement efficace. Un régal pour les yeux, un régal pour sa franchise… un régal pour la NBA.