Update : Tony Parker devrait jouer “14 à 16 minutes” par match en tant que remplaçant de Kemba Walker

Si le déménagement semble encore bizarre pour pas mal de monde, il faudra bien le digérer et finir par l’accepter avant la rentrée. Tony Parker est bien chez les Hornets, et un nouveau rôle l’attend.

On se demandait justement quel serait le temps de jeu potentiel donné par James Borrego à la tête de Charlotte. Ancien assistant des Spurs et homme proche du Français, le nouveau stratège des Hornets était invité sur le dernier podcast d’Adrian Wojnarowski et y parlait de plusieurs sujets. Dont l’utilisation de TP, forcément. Car si la franchise de Michael Jordan n’a pas réalisé d’énormes mouvements cet été, l’acquisition de Parker est un petit événement qui peut représenter un sacré poids dans la reconstruction des frelons. Ce n’est pas tous les jours qu’on récupère, dans son effectif, un futur Hall of Famer, capable de donner des instructions aux plus jeunes, bosser tous les jours et rester pro devant les caméras. Cette chance, Borrego en a bien conscience. Mais l’entraîneur sait aussi qu’il ne récupère pas le Tony de 2007 dans son roster. Touché salement à la jambe il y a un an, le meneur est bien revenu mais il ne faudra pas brûler son moteur sous peine de le retrouver davantage en costard qu’en short la saison prochaine. La bonne nouvelle, c’est qu’il ne semble pas y avoir de concurrence pour le poste de meneur remplaçant. La mauvaise, c’est que le kilométrage commence à être mastoc et Parker ne pourra pas continuer à galoper 20 minutes par match en absorbant de lourds contacts dans la raquette. Cela tombe bien, son nouveau coach a prévu de bien surveiller son temps de jeu, avec un rôle qu’il pourrait apprécier tout particulièrement dans le money-time.

Kemba Walker est très excité par l’arrivée de Tony Parker dans l’équipe. En ce qui concerne le terrain, je vois plutôt Tony être le remplaçant de Kemba, autour des 14-16 minutes de jeu par match. Mais en fin de match, il y a un vrai potentiel de voir les deux jouer ensemble sur le terrain. Ce groupe est fort en fin de dernier quart, cependant quand Kemba n’a pas la balle il faut quelqu’un qui puisse créer. Quand on arrivera dans ces fins de matchs serrées, on aura Tony et il a vécu ce genre de rencontres.

On l’avait vu par le passé à Charlotte, notamment avec Jeremy Lin en back-up, les Hornets avaient connu un véritable déclic une fois qu’ils avaient trouvé un second créateur capable d’aider Kemba dans ses manoeuvres. Depuis le départ de Linsanity ? C’est le désert complet, avec plusieurs tentatives bien foirées par le management local. L’arrivée de TP peut donc représenter cette assurance dans la création, car même si le numéro 9 n’a plus trop le coup de rein pour dépasser ses défenseurs il reste un chef d’orchestre d’exception, capable de mettre tout le monde dans de bonnes conditions pour réussir. Le money-time des Hornets pourrait du coup avoir une sacré gueule sur la ligne arrière, avec Tony et Kemba en duo entourés par des soldats comme Batum, Monk, Lamb ou Biyombo. De quoi aller taquiner les autres cylindrées de l’Est et retourner en Playoffs ? La question se pose, mais il faudra attendre que tout l’été passe pour tenter d’y répondre. Pour en revenir au dossier Parker, il est tout de même intéressant de voir que ce n’est pas forcément le temps de jeu qui manquait au meneur à San Antonio, avec quasiment la vingtaine chaque soir. Par contre, là où on peut comprendre Tony le compétiteur, c’est que si le projet sportif et son utilisation ont été présentés ainsi, ça a pu le séduire. Viens, on te laisse guider les jeunes, on te donne les clés du banc à la création, et tu nous aides quand ça chauffe en fin de match.

Un gros quart d’heure par match ? Tony Parker n’a jamais vraiment connu ça. Mais peut-être qu’il montera vers la vingtaine, avec des fins de rencontres tendues à Charlotte. Quoi qu’il en soit, le plan semble acté pour TP la saison prochaine.

Source : Woj Pod