NBA Flashback 2017-18 #16 : le jour où Vince Carter se rappelait au bon souvenir des années 2000

Le 16 juil. 2018 à 12:14 par Giovanni Marriette

Vince Carter
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Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

Vingt saisons en NBA et le mec court (et saute) encore

Vince Carter. Un nom qui nous renvoie à des heures lointaines. Son arrivée en NBA en 1998, vingt saisons dans la Grande Ligue, le Slam Dunk Contest en 2000, le dunk au dessus de Frederic Weis quelques mois plus tard à Sydney, les Playoffs en 2001, dix All-Star Games… et une place bien au chaud tout en haut du classement des plus grands dunkeurs de l’histoire. Rien que ça mamène. Le plus beau dans tout ça ? Peut-être bien le fait qu’à… 41 ans (42 en janvier prochain), Vince Carter est toujours dans le game, et qu’il n’a rien d’un vieillard. Evidemment que ça va beaucoup moins haut qu’il y a vingt ans, sans blague. Mais on parle tout de même d’un mec qui a joué la saison passée quasiment 18 minutes par soir, un an après avoir été l’un des leaders des Grizzlies durant plus de 70 matchs. Un exemple de longévité qui a su se reconstruire en tant que joueur, passant de force de frappe atomique dans ses années fastes à un 3 and D plus que respecté aujourd’hui, au même titre qu’un paquet de gamins qui pourraient très bien être… son fils. Le symbole de la forme 2018 de Papy Carter ? Ce match en décembre dernier face aux Cavs de LeBron, lors duquel la Delorean a fumé sévère. Allez, retour vers le futur.

24 points à 10/12 dont 4/5 du parking, 5 rebonds, 3 passes, 1 contre et 1 steal en 30 minutes

Les coupes lignes de fond, les drives puissants dans une défense il est vrai assez accueillante, mais surtout un coup de chaud royal pour les Kings derrière la ligne à 3-points. Un peu comme si cette ligne représentait la retraite, que Vinsanity a gentiment repoussé d’un revers de la main ce soir-là. Car en ce 27 décembre 2017, Vince Carter n’avait pas 40 ans, car Vince Carter ce soir-là n’avait pas d’âge. Comme quand, planqué dans un corner dans lequel il crucifia il y a quelques années les Spurs (mais pas les Sixers en 2001), Air Canada troua les ficelles au buzzer du troisième quart pour redonner un peu d’air à son équipe. Une mixtape de trente minutes de facilité qui nous rappelle au bon souvenir des exploits passés du cousin de Tracy McGrady, et qui nous fait également espérer qu’une franchise (allez, les Raptors bordel) lui offrira bientôt un dernier contrat aussi utile qu’honorifique. Histoire d’aller chercher, pourquoi pas, le record du vieux loup de mer Kevin Willis, sur les parquets NBA jusqu’à… 44 ans et 224 jours.

Vingt saisons de bonheur immense, vint saisons passées en haute altitude et désormais à crucifier les gens à plus de neuf mètres. Vince Carter c’est un modèle d’adaptation, Vince Carter c’est tout simplement… un futur Hall Of Famer.