Jimmy Butler met un râteau aux Wolves : 110 millions sur quatre ans c’est non… les Wolves c’est non ?

Le 14 juil. 2018 à 05:55 par Giovanni Marriette

Jimmy Butler
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On savait que ce n’était franchement pas l’amour fou entre Jimmy Butler et les Wolves, et on sait désormais que 110 millions ne suffiront pas pour enterrer la hache de guerre. Pour les dirigeants de Minny il faudra surenchérir, ou plus probablement se faire une raison au départ de Jimmy Buckets…

On l’a appris tard hier, alors que l’on se préparait à une nouvelle nuit d’ivresse devant la Summer League. Et si Keita Bates-Diop a lâché une nouvelle belle partition cette nuit, c’est donc davantage le feuilleton Butler qui tient en haleine les fans de la franchise du Minnesota. L’épicentre de la problématique actuelle ? Le refus de l’ancien chicagoan de prolonger avec les Wolves, en tout cas au taro proposé. 110 millions sur quatre ans, on en connait à qui ça donnerait le smile mais l’ami Jimmy estime – à raison – valoir un peu plus, notamment quand on sait que sa franchise a offert récemment 146,5 millions à Andrew Wiggins sur cinq ans. Jimmy Butler a bien remercié ses dirigeants pour cette gentille proposition mais ,se projette donc d’ores et déjà vers un été 2019 brûlant lors duquel il sera free agent et lors duquel toutes les folies seront possibles, avec les Wolves ou plus probablement ailleurs, où il pourra aller chercher au moins 30 millions de plus sur la même durée de quatre ans. Une option beaucoup plus envisageable aujourd’hui, au vu des relations que l’on dit tendues entre JB et les Loups…

Car oui, cet épisode confirme en tout cas que l’amour ne règne pas en maître dans le Minnesota, au sein d’une franchise que l’on dit divisée entre le clan Towns et le clan Thibodeau, dont Jimmy Butler est évidemment le chien de garde depuis leur asso à Chicago au début de la décennie. D’un côté Thibs et les anciens Bulls, mettant parfois dans la gueule de KAT son peu d’envie pour la chose défensive et pour les efforts en général, de l’autre une baby star sûre de son talent, qui aimerait récupérer le trousseau de clé de la franchise et qui aimerait aussi qu’on lui foute la paix. Et au milieu un Wiggins multi-millionnaire mais paumé. Yolo.

Jamais bon de voir un joueur de la trempe de Jimmy Butler tourner le dos à une telle proposition. Certes les Wolves savent très bien que le bonhomme peut espérer plus, mais si tout se passait dans le meilleur des mondes, on en connaît certains qui auraient fait quelques concessions. Sûrement pas Jimmy, sûrement pas dans son prime, sûrement pas… avec ces Wolves.