Karl-Anthony Towns devrait être prolongé au max : aucune hésitation à prévoir du côté des Wolves

Le 12 juil. 2018 à 11:47 par Reda Ghaffouli

Karl-Anthony Towns
Source image : NBA League Pass

Depuis son arrivée dans la Ligue, Karl-Anthony Towns martyrise les pivots adverses. C’est donc sans surprise que les négociations contractuelles avec son front office ne risquent pas de poser trop de problème.

À seulement 22 ans, Karl-Anthony Towns s’est véritablement imposé comme l’un des meilleurs pivots de la Ligue. Rookie de l’année 2015-16, le pivot a compilé 21,3 points et 12,3 rebonds pour sa troisième saison, lui valant une sélection au All Star Game et une nomination dans la Third Team All-NBA. Des distinctions considérables qui arrivent à point nommé pour la prolongation de son contrat, qui expire en fin de saison prochaine. Et tout naturellement, les Wolves devraient lui proposer un contrat max, comme l’annoncent Michael Scotto et Jon Krawczynski de The Athletic.

The Athletic Sources: Karl-Anthony Towns and the Minnesota Timberwolves are discussing a maximum rookie scale contract extension, colleague @JonKrawczynski and I are told.

— Michael Scotto (@MikeAScotto) 11 juillet 2018

“Jon Krawczynski et moi sommes informés que Karl-Anthony Towns et les Minnesota Timberwolves discutent d’une rookie scale extension au max.”

Towns recently returned to the States from Italy. Discussions are in early stages. Like Wiggins last year, Wolves making it clear they want Towns in the fold for the long term

— Jon Krawczynski (@JonKrawczynski) 11 juillet 2018

“Towns est récemment retourné aux États-Unis depuis l’Italie. Les discussions viennent de débuter. Comme Wiggins l’an dernier, les Wolves se sont montrés très clairs : ils veulent verrouiller Towns au bercail pour le long-terme.”

Il va sans dire que KAT mérite amplement le contrat max. Pivot technique, athlétique, et qui peut déjà élargir les défense depuis le parking, Towns est parfait pour la NBA moderne. Il est désormais éligible, comme Wiggins l’année dernière, à la designated rookie-scale extension, soit 5 ans et 25% du salary cap ou 158 millions de dollars. Il pourrait également attendre une saison : en cas de nouvelle nomination dans une équipe All-NBA, il serait éligible pour 30% du cap, soit 190 millions. Quoi qu’il en soit, les Wolves doivent impérativement verrouiller leur pivot pour le futur. Il doit néanmoins faire quelques progrès, principalement en défense, où son activité est bien en-deçà de son talent. Surtout que ça a l’air d’agacer de plus en plus ses coéquipiers, à commencer par le meilleur joueur de son équipe Jimmy Butler. Après s’être plaint des performances d’Andrew Wiggins, il se murmure que l’ancien arrière des Bulls s’impatiente devant le manque d’envie de KAT de ce côté du terrain. Plus grave encore, le vestiaire des Wolves semble au bord de l’implosion : il y aurait d’un côté Butler, Thibodeau et toute la clique des ex-Bulls… et de l’autre KAT et les jeunes talents de l’effectif. Wiggins serait lui de plus en plus isolé, ne satisfaisant personne, surtout après sa blinde récupérée à la dernière intersaison. Un bon gros cirque que le management se doit de régler, et cette prolongation de Towns pourrait être un signe quant à la trajectoire suivie par la franchise. Dans tous les cas, la question du contrat de KAT ne devrait pas poser problème, et le numéro un de la Draft 2015 devrait être payé à sa juste valeur à partir de l’année prochaine.

Après avoir verrouillé Towns, les Wolves devront s’attacher à un chantier bien plus problématique : leur vestiaire, qui semble péter de partout. Du changement est donc à prévoir dans le Minnesota, après une saison mitigée et une qualification à l’arrache en post-season.

Source texte : The Athletic