Tony Parker chez les Spurs en 9 grands moments : les Finales 2007, troisième bague et titre de MVP en prime

Le 08 juil. 2018 à 12:02 par Nicolas Meichel

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C’est peut-être le plus grand moment de la carrière de Tony Parker à San Antonio. En 2007, face aux Cleveland Cavaliers du prodige LeBron James, le Frenchie remporte son troisième titre NBA et est nommé meilleur joueur de la finale. Une première pour un Européen.

Durant sa carrière, Tony Parker a constamment repoussé les limites. Ses limites à lui, celles du basket français, celles du basket européen. En 2003, il est devenu le premier Frenchie à remporter un titre NBA. En 2006, il est devenu le premier Français à participer au match des étoiles. Et l’année suivante, il est devenu le premier Européen (et le premier non-Américain) à rafler le titre de MVP des Finales. Un pionnier, tout simplement. Pourtant, la NBA a vu passer plusieurs phénomènes provenant du Vieux Continent avant 2007, mais aucun n’avait encore réussi cet exploit-là. Aucun n’avait réussi à finir une saison NBA avec le trophée Larry O’Brien dans une main, et celui de MVP des Finales dans l’autre. Tony l’a fait, pour notre plus grand bonheur. Remporter un titre de meilleur joueur de la finale, cela vous catapulte dans une autre dimension, celle des très grands. Le 14 juin 2007, du côté de Cleveland, Parker a inscrit son nom aux côtés de légendes comme Michael Jordan, son idole, Magic Johnson, Larry Bird, Shaquille O’Neal, Kareem Abdul-Jabbar, Wilt Chamberlain, Hakeem Olajuwon ou encore son coéquipier Tim Duncan. Ce scénario était encore inimaginable quatre ans auparavant, lorsqu’il a été sélectionné en 28ème position de la Draft par les San Antonio Spurs.

Au cours des Finales 2007, Tony Parker a régné sur la série et a volé la vedette au King LeBron James. A l’époque, peu de gens attendaient les Cavaliers à ce stade de la compétition. Mais les énormes performances du prodige d’Akron ont permis à Cleveland de remporter la Conférence Est pour la première fois de l’histoire de la franchise. Alors forcément, les yeux étaient rivés sur LeBron, même si les Spurs faisaient figure de grands favoris. La question qui était sur toutes les lèvres était la suivante : peut-il réaliser l’impossible ? Très vite, San Antonio a mis les choses au clair, sous l’impulsion d’un Tony inarrêtable. 27 points et sept caviars dans le Game 1, à 12/23 au tir, et une victoire plutôt confortable. Dans la seconde rencontre ? Rebelote. Un TP au top, avec 30 points au compteur, et un nouveau succès sans trembler des Spurs. 2-0, direction l’Ohio. Lors des deux matchs suivants à Cleveland, qui ont basculé de peu en faveur des Texans, Parker a continué son chantier et a ainsi aidé son équipe à conclure la série. 17 points dans le Game 3 (meilleur marqueur de San Antonio), avec un shoot assassin dans le money-time, puis 24 dans la quatrième manche. Coup de balai, merci, au revoir. La finale 2007 de TP, c’est 24,5 points de moyenne, accompagnés de 5,0 rebonds et 3,3 passes décisives, le tout à 56,8 % au tir ! Du lourd quoi. La finale 2007 de TP, c’est aussi une vraie impression de domination sur la concurrence. Trop rapide, trop vif pour tout le monde. Enfin, la finale 2007 de TP, c’est un tournant chez les Spurs, puisque c’est la première fois que Tim Duncan n’est pas élu MVP de la série. Timmy avait glané cette récompense lors des trois premiers titres de San Antonio, en 1999, 2003 et 2005.

En remportant cette troisième bague de champion NBA, avec le titre de MVP en prime, Tony Parker est entré dans l’histoire de son sport. Il a fait passer le basket français et international à l’échelon supérieur. Il a montré qu’il ne fallait pas forcément être un Ricain pour gagner cette récompense ultime. Et ça, c’est juste énorme !


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