Steve Kerr roi des pléonasmes : “DeMarcus Cousins sera le pivot titulaire dès qu’il sera remis sur pied”

Le 08 juil. 2018 à 15:09 par Fabien Passard

Steve Kerr
Source image : Twitter - Steve Kerr

Ils ont d’abord été plutôt discrets les jours suivants leur collaboration actée, mais DeMarcus Cousins et Coach Kerr sont sortis de leur silence ces derniers jours pour bien nous rappeler que le changement, c’est pas pour maintenant en NBA. Bon, DeMarcus ne rejouera que quand il sera à 100%, ça laisse quelques mois de “répit” aux autres franchises.

Un 5, un vrai, c’est tout ce qu’il manquait aux Warriors pour définitivement écraser la concurrence à tous les postes, alors que le jeune Kevon Looney, malgré toute sa bonne volonté, n’avait rien d’un titulaire en puissance dans une équipe de la trempe de Golden State. C’est désormais chose faite. Qu’on le veuille ou non, DeMarcus Cousins jouera sous la tunique jaune et bleue la saison prochaine, enfin tout du moins une partie de la saison. Car n’oublions pas que le gros bébé vient tout juste d’entamer sa rééducation et ses envies de retour pour les training camp de septembre ont vite été freinées par un staff des Warriors prudent. Il ne s’agirait pas de tuer le suspense dès les premiers mois, si suspense il y a encore. En marge de la Summer League dans laquelle il officie en tant que commentateur, Steve Kerr a évoqué le retour de Boogie sur les parquets avec Mark Medina, du journal The Mercury News.

“Une fois qu’il sera en bonne santé, il sera dans le starter. Je n’ai rien contre Damian Jones ou Jordan Bell mais nous héritons d’un pivot All-Star, l’un des meilleurs de la ligue. Il va être titulaire quand il sera en pleine forme et prêt à se mettre en route.”

SANS……BLAGUES. On voit mal le petit Damian Jones aller se plaindre de son temps de jeu en berne depuis que M. DeMarcus Cousins est arrivé dans le roster, déjà qu’on le voyait plus souvent remplir les bidons de Gatorade que sur le parquet à l’Oracle Arena la saison dernière. Pour la nouvelle recrue des double champions en titre, le retour paraît tout de suite moins urgent que quelques jours avant la free agency. Maintenant qu’il est sorti de sa zone de confort lui aussi, rien ne sert de courir, comme il l’a confié à ESPN.

“Je visais le training camp mais j’en ai parlé avec le staff et les coachs. Rien n’est arrêté. Donc ça va être quand je serai prêt, prêt à 100%. Je vais reprendre à partir de ce moment.”

Le joueur sait que sa présence dans l’effectif sera moins déterminante qu’elle ne l’était aux Kings et même aux Pelicans (quoique). Son obsession pour la bagouze oblige l’animal à penser un poil à long-terme, avec l’objectif d’être de retour en début d’année 2019, dans la plus longue et la plus importante ligne droite de la saison. Est-ce qu’on a hâte de revoir DMC sur les parquets ? Of course. Est-ce qu’on a envie de voir les Warriors perdre quelques matchs avant ? Of course aussi. Le potentiel “effrayant” des Warriors, DeMarcus en est conscient. Mais quitte à verser dans le ridicule et à parodier la zone de confort de KD, le pseudo-thug n’hésite pas à parler de “sacrifices” que lui et ses futurs coéquipiers vont devoir faire pour jouer ensemble. On l’invite à ouvrir un dictionnaire, pour une fois, afin de se renseigner sur la signification exacte de ce mot.

“Bien sûr, cela demandera beaucoup de travail, et de dévouement, ainsi que beaucoup de sacrifices de la part non seulement de moi, mais aussi des autres membres de l’équipe. C’est quelque chose dont nous sommes tous conscients et c’est quelque chose que nous avons déjà accepté.”

Vous l’aurez compris, les mois qui viennent risquent d’être compliqués pour les Warriors. Mais on en est convaincu, ils trouveront encore la force de s’en sortir. Allez Boogie, on te charrie mais on attend ton retour. En tout cas on te le souhaite. Tant qu’à tuer le suspense, autant nous en mettre plein la vue.

L’idylle entre les Warriors et leur ancien hater a de bonnes chances de se terminer dès l’été prochain, alors autant ne pas cramer la bête trop vite, ce serait con que DMC devienne champion sans avoir joué une minute de post-season de sa carrière.

Sources : The Mercury News, ESPN