Officiel : Raul Neto rempile pour deux ans avec le Jazz, dans l’Uta Cabana on fait confiance aux cadrinhos

Le 04 juil. 2018 à 14:08 par Giovanni Marriette

Raul Neto
Source image : Youtube

Après Derrick Favors et Dante Exum, c’est donc un troisième cadre du roster de Quin Snyder qui se voit reconduire la confiance placée en lui depuis quelques années. La preuve qu’on peut avoir un prénom de pilier de PMU, un nom de filiale d’Intermarché et un flow de vendeur de truite… mais avoir une place au chaud en NBA.

Les statistiques en carrière ne sont pas bien ronflantes (4,7 points, 1,2 rebond et 1,7 assist), mais l’importance de Raul Neto au sein du Jazz va bien au-delà des chiffres. Pilier du vestiaire depuis maintenant trois saisons, l’international brésilien n’est peut-être qu’un back-up, voire le porte-serviettes du back-up du back-up, il n’empêche que Raoul est encore et toujours là, et qu’il le sera donc pour deux ans de plus et 2,2 millions la saison. Une belle récompense pour un joueur de devoir, souvent raillé pour des raisons obscures mais diablement efficace lorsqu’il s’agit de reposer les titulaires. Pour résumer l’apport de celui dont le prénom ressemble au bruit que tu fais quand tu vomis ? Il peut driver Trey Burke mais pas forcément Russell Westbrook, il peut défendre sur Kyle Singler mais pas forcément sur James Harden. 4,5 points et 1,8 assist en 12 minutes la saison passée, le tout agrémenté d’un jolinho 40% du parking, occasionnant quelques Raouuuuuuuuuul en direct sur le League Pass.

Il n’en fallait pas plus à Quin Snyder pour prolonger son valeureux remplaçant de 25 piges, qui aura pour mission cette saison de faire souffler les Donovan Mitchell, Ricky Rubio, Grayson Allen ou autres Dante Exum à la mène. L’avènement du presque Rookie Of the Year 2018 risque ainsi de lui bouffer encore quelques minutes de plus, mais Raul Neto a prouvé depuis maintenant trois saisons et sa Draft par les… Hawks que le temps de jeu n’était pas sa plus grosse priorité, lui qui préfère représenter à SLC le coéquipier parfait, tout en assurant le côté swag de la franchise avec Joe Ingles. Car oui, on peut dominer en NBA en ayant le look des acteurs de The Full Monty.

Raul Neto c’est fait, et le Jazz commence à afficher complet. On ne change pas une équipe qui passe un tour de Playoffs, surtout quand l’objectif est de faire encore mieux la saison prochaine. Attention par contre, il faudra juste éviter la huitième place… et la quatrième.