Top 5 des ailiers à aller chercher sur la Free Agency 2018 : envoyez les Monstars !

Le 27 juin 2018 à 16:59 par Fabien Passard

TrashTalk Fantasy League - Isaiah Thomas, Monstars
Source image : bignasty.com

Amateurs de sensations fortes, c’est le moment de s’accrocher ! Car dimanche prochain, le marché des agents-libres ouvre ses portes en NBA, et ça risque de faire pas mal de vagues. On fait le point sur la crème de la crème des ailiers dispos à la free agency à partir du 1er juillet, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.

# LeBron James (Cleveland Cavaliers)

  • Statistiques 2018 : 27,5 points, 8,6 rebonds, 9,1 assists et 1,4 interception en 37 minutes (54% au tir dont 37% à 3-points) en 82 matchs, pas plus.
  • Salaire 2018 : 33,285,709$
  • Situation contractuelle : Player option*.

The Decision, la troisième du genre pour le GOAT. LeBron James va tester le marché au mois de juillet, cela ne fait guère de doutes, même s’il a jusqu’au 29 juin pour exercer sa player option et ainsi prolonger à Cleveland automatiquement. Depuis quelques mois, BronBron fait fantasmer le monde de la balle orange autant sur les parquets NBA qu’en prévision de la free agency à venir, l’envoyant un jour à Los Angeles, un autre jour à Philly et encore un autre jour à Châteauroux. Monstrueux une fois de plus cette saison, portant littéralement son semblant d’équipe à bout de bras de cyborg, le meilleur joueur en activité est retourné en Finales pour la huitième fois consécutive, mais a perdu pour la deuxième année de suite face aux Warriors. Le King ne pourra rejoindre qu’une équipe disposant d’une masse salariale suffisamment faible pour absorber son salaire. Dans les tuyaux depuis quelques temps : Sixers, Lakers, Heat, Rockets. Mais toujours dans les tuyaux également : sa prolongation à Cleveland, si Koby Altman parvient à lui ramener des joueurs avec des cojones autour de lui. Bien malin celui qui connaît déjà la décision de James, même si on mettrait bien une petite pièce sur Le Mans, il a plus de chances d’y gagner des titres qu’en NBA et connait bien le MVP des Finales. Après, c’est toi qui vois LeBron.

# Paul George (Oklahoma City)

  • Statistiques 2018 : 21,9 points, 5,7 rebonds, 3,3 assists et 2 interceptions en 37 minutes (43% au shoot dont 40% de loin) en 79 matchs.
  • Salaire 2018 : 19,300,000$
  • Situation contractuelle : Player option.

Situation semblable, en termes de contrat du moins, pour Paul George à Oklahoma City. Sauf que lui n’est ici que depuis un an et ce serait un bel aveu d’échec que de se barrer à la première difficulté. Cela dit, les fans d’OKC ont déjà connu ça. Piteusement éliminés dès le premier tour des Playoffs par une équipe d’Utah plus mordante, PG13, Westbrique, Melon et compagnie ont échoué bien loin de ce qu’on attendait de la superteam nouvellement formée l’été dernier. Si les premiers bruits de couloirs privilégiaient un départ de Paulo, plus l’opening de la free agency approche et plus on semble se diriger vers une prolongation dans l’Oklahoma. Les destinations probables en cas de départ sont peu ou prou les mêmes que celles de LBJ, au regard du contrat des deux All-Stars : Lakers, Sixers, Rockets ou un retour chez ses Pacers, qui ont depuis connu l’explosion de Victor Oladipo, MIP 2018. Sinon, il peut toujours rester à OKC et jouer avec un Melo sur le déclin qui gagnera sans doute plus que lui et un marsupilami qui a sacrément envie de retourner en Finales.

# Jabari Parker (Milwaukee Bucks)

  • Statistiques 2018 : 12,6 points, 4,9 rebonds, 1,9 assist en 24 minutes (48% au shoot dont 38% du parking) en 31 matchs.
  • Salaire 2018 : 6,782,392$
  • Situation contractuelle : Restricted free agent**.

Numéro 2 de la Draft 2014 derrière Andrew Wiggins, Jabari Parker va pour la première fois connaître sa première free agency en tant qu’agent-libre. Bienvenue dans le grand bain garçon ! Disposant d’un temps de jeu bien moins important cette saison que lors des ses trois premières années chez les pros, le Jab n’a, en outre, disputé qu’un peu plus d’un tiers des rencontres de saison régulière. Trop insuffisant pour un joueur ayant besoin d’une grosse dose de confiance pour se rappeler au bon souvenir de ses années lycée où le poste 3-4 défonçait la concurrence sans pitié. 183 sur 328, n’appelez pas ce numéro, c’est simplement le nombre de matchs disputés par JP et ceux auxquels il aurait pu participer depuis son arrivée dans la Grande Ligue il y a quatre ans. Néanmoins, ses blessures répétées ne noircissent pas complètement la tableau. À seulement 23 ans, Jabari Parker a déjà démontré des qualités impressionnantes, bien supérieures à la plupart des simples ailiers scoreurs de la Ligue, lui qui avait sorti une moyenne à plus de 20 points et 6 rebonds en 2016-17. Il vient de disputer ses premiers Playoffs et cela ressemble plutôt au début de belle histoire avec Milwaukee qu’à une fin prématurée. Son poto Giannis compte sur lui, on le voit rempiler pour faire taire ses détracteurs, avec un 0 de plus sur le chèque.

# Trevor Ariza (Houston Rockets)

  • Statistiques 2018 : 11,7 points, 4,4 rebonds, 1,6 assist et 1,5 interception en 34 minutes (41% au tir dont 37% de loin) en 67 matchs.
  • Salaire 2018 : 7,400,000$
  • Situation contractuelle : Unrestricted free agent***.

Pas le joueur qui attire le plus la lumière au Texas, mais pas le moins important du roster, l’ami Trevor Ariza est la caution 3&D indispensable à toute franchise se targuant de jouer le titre en NBA. Fiable et peu gourmand financièrement jusque-là, l’aile de la fusée compte bien toucher plus que ses 7 plaquettes actuelles pour, peut-être son dernier contrat, à 33 ans. Attention néanmoins, s’il se montre trop exigeant, Harry Za pourrait bien être sacrifié au profit d’un All-Star, coucou les gars plus haut (non, pas toi Jabari). Pourquoi pas un dernier défi en Louisiane, après sa première expérience chez les feu New Orleans Hornets entre 2010 et 2012, alors que le profil d’Ariza est tout ce qui manque aux Pelicans. Ou bien à Oklahoma City si Paul George venait à fuir… à Houston soyons fous !

# Rodney Hood (Cleveland Cavaliers)

  • Statistiques 2018 : 14,7 points, 2,8 rebonds et 1,6 assist en 27 minutes (43% au shoot dont 38% à 3-points) en 60 matchs.
  • Salaire 2018 : 2,386,864$
  • Situation contractuelle : Restricted free agent.

Année étrange pour le produit de Duke, qui s’est vu transféré de sa terre mormone d’adoption vers l’Ohio. Bon, ça reste deux destinations pas funky funky mais le challenge sportif était tout de même différent. D’un outsider de l’Ouest à un favori de l’Est, il n’y a qu’un pas, ou plutôt qu’un trade, intervenu à la deadline cet hiver, dans le retentissant deal à trois entre Jazz, Kings et Cavaliers. Rodney Capuche n’a jamais trouvé ses marques aux côtés de LeBron, malgré quelques belles entrées en jeu en Playoffs, et devrait faire partie des joueurs participant à la valse de l’été à Cleveland. À 25 ans, il pourrait se relancer dans une équipe qui lui donne un rôle plus important que celui que lui réservait Tyronn Lue. La jeune équipe de Chicago pourrait être de celles-ci, mais également le Heat, où la place d’ailier est occupée par le faible Josh Richardson. Mais bon, si c’est encore pour suivre LeBron…

# Mentions honorables

Moins hypés que les monstres cités plus haut, ils feraient le bonheur de pas mal de franchises :

  • Kyle Anderson (San Antonio Spurs – Restricted FA)
  • Rudy Gay (San Antonio Spurs – Unrestricted FA)
  • Mario Hezonja (Orlando Magic – Unrestricted FA)
  • Doug McDermott (Dallas Mavericks – Restricted FA)
  • Joe Johnson (Houston Rockets – Unrestricted FA)
  • James Ennis (Detroit Pistons – Unrestricted FA)
  • Shabazz Muhammad (Milwaukee Bucks – Unrestricted FA)

Vous l’aurez compris, il y en a pour tous les budgets parmi les ailiers cette année. Ce qui est sûr, c’est qu’on n’est pas encore prêt pour voir bouger un des deux gros costauds du haut de l’article. Pourtant, d’ici quelques jours, la foudre pourrait bien de nouveau frapper la planète NBA.

* Le joueur a la main pour rester ou tenter d’aller gratter plus d’argent ailleurs

** L’équipe peut s’aligner sur toute offre qui sera transmise à a son joueur

*** Le joueur est libre comme l’air