Et si les Mavericks pardonnaient DeAndre Jordan pour finalement le recruter à Dallas…?

Le 26 juin 2018 à 08:14 par Hugo Chalmin

DeAndre Jordan
Source image : Montage Twitter

Parfois dans une relation passionnelle, il faut apprendre à enterrer la hache de guerre. DeAndre Jordan et les Mavs devraient méditer sur cette phrase… On se rappelle parfaitement leur fameuse histoire en 2015, quand Dédé a posé un lapin à la franchise texane. Pourtant, les deux camps pourraient mettre leur rancœurs de coté pour mieux se retrouver cet été.

Faisons un petit point sur la situation de chacun. Et en toute honnêteté, nous ne pouvons pas dire que ce soit la joie des deux cotés (quoique). Commençons par étudier le cas de Dallas. La franchise de Mark Cuban n’a pas connu la meilleure saison de son histoire en cette édition 2017-18, loin de là puisque les Texans ont sorti un bilan de 24 victoires pour 58 défaites, faisant pointer les Mavericks à la 13ème place de la Conférence Ouest. Mis à part le scandale de misogynie qui a secoué l’organisation fin février, il ne s’est pas passé grand-chose. Allez, on peut noter les débuts prometteurs de Dennis Smith Jr. dans la cour des grands et le bonheur de contempler Dirk Nowitzki continuer de planter des fadeways comme à sa belle époque. Profitons, car il n’y en a plus pour très longtemps. Mais bon, les fans de l’American Airlines Center peuvent souffler, le meilleur reste à venir et ce pour une raison évidente : la venue de Luka Doncic au sein des troupes de Rick Carlisle. Le vainqueur de l’Euroligue avec le Real Madrid et accessoirement le plus jeune MVP de l’histoire de cette compétition devrait redonner des couleurs à D-Town. Sympa une petite doublette Smith Jr.-Doncic sur la ligne arrière avec le soldat Harrison Barnes qui fait le gaffe des deux cotés du terrain. Après, ce n’est pas le scoop de l’année, il manque pas mal de viande dans la raquette. Ce n’est pas Maxi Kleber ni le grand Dirk qui vont défendre le château contre les envahisseurs. Et pourquoi pas ramener ce bon gros steak de DeAndre Jordan ? En tout cas, si l’on en croit les dires de Mike Fisher de chez 247Sports, la team championne en 2011 se pencherait sérieusement sur cette option.

Oh oui, ça peut encore servir un big man comme ça dans la peinture ! Si notre copain Dédé n’a pas conquis le cœur des observateurs avec sa saison à 12 pions, 15,2 rebonds de moyenne par match et toujours sa flemme en défense, tout n’est pas à jeter chez le pivot des Clippers. Avec ses qualités athlétiques surhumaines, DAJ peut dépanner plus d’une franchise. Et notamment, celle de Dallas. Ça tombe bien, le disc-jockey pourrait tester le marché dès cet été en levant sa player option et dans ce cas, il y a de fortes chances pour Mark Cuban passe quelques appels au natif du Texas. Cela lui permettrait de réaliser le projet entamé en 2015. Vous ne savez pas de quoi on parle ? Pas de souci, voilà un petit résumé de la “presque” signature de mister Jordan dans la maison des Mavs il y a trois ans. Le mec dont le nom est identique au prénom du GOAT était agent-libre et a reçu les avances des Texans. Une tentative de séduction qui n’était guère loin d’aboutir puisque le pivot avait donné son accord verbal aux Mavericks juste avant de leur poser un lapin somptueux. Pour cause, le Doc Rivers a ramené toute sa bande au domicile de l’ami DeAndre pour convaincre son pensionnaire de rester à Los Angeles. Chris Paul, Blake Griffin, J.J. Redick, bref, il n’en manquait pas un. Selon des sources sûres, le père d’Austin aurait même fait venir le concierge du Staples Center afin d’ouvrir les yeux de son soldat concernant la qualité de l’entretien de la salle mythique de L.A. La suite, on la connait, DJ ne prendra même pas la peine de s’expliquer avec Cuban et compagnie avant de signer un contrat de 88 million sur quatre ans à Hollywood.

Le temps est passé, les Mavs pourraient très bien pardonner DeAndre Jordan pour sa trahison. En tout cas, l’idée d’une arrivée de DJ au sein de Dallas ne serait pas si mauvaise que ça pour les deux camps : le joueur a besoin de retrouver un projet et un vrai coach par la même occasion tandis que D-Town doit apporter de la taille et du poids pour densifier sa raquette.

Source texte : 247Sports