Ryan Anderson doit être transféré à tout prix : une mission urgente pour les Rockets ?

Le 12 juin 2018 à 05:18 par Bastien Fontanieu

Ryan Anderson
Source image : NBA League Pass

Si l’été des Rockets promet d’être mouvementé, les prochains jours avant l’arrivée du mois de juillet pourraient être très actifs avec un joueur ciblé par le management local : Ryan Anderson, objectif transfert pour le sniper.

On l’avait déjà vu dans quelques chouettes rumeurs tout au long de la saison et même une partie de l’été dernier, c’est peu dire si l’ailier-fort en a chié lors de l’exceptionnelle campagne réalisée par Houston. Recruté initialement pour espacer le terrain et envoyer de la bombinette à 10 mètres, Ryan s’est tellement vautré en défense et dans sa capacité deux-trois choses de plus hormis shooter que les Rockets et Mike D’Antoni ont très rapidement perdu patience. De 29 à 26 minutes de temps de jeu en régulière, et surtout 9 minuscules minutes de moyennes en Playoffs, Anderson a chauffé le banc comme jamais. Il faut dire qu’à Houston, on avait trouvé la rotation ultime pour faire chier la Terre entière. Un petit PJ Tucker des familles pour prendre le spot d’ailier-fort, un petit Trevor Ariza pour également faire le job quand ce n’était pas Luc Mbah a Moute, l’ami Ryan a regardé tous les matchs des siens avec une place VIP au premier rang, ce qui devait être assez chouette comme expérience. Par contre, pour Daryl Morey et ses potes du management, les sourires étaient bien moins visibles lorsqu’Anderson était mentionné. Assez logiquement, puisqu’un type payé 20 millions pour jouer aussi peu, ça s’appelle cracher dans la soupe. Avec un 1er juillet qui approche à toutes blindes, c’est donc à la vitesse supérieure que les rumeurs vont monter. Et Morey s’active en ce moment pour se débarrasser de son ailier-fort, lui qui pourrait empêcher les Rockets de faire de grandes choses sur le marché.

Selon deux personnes conscientes de l’état d’esprit du management des Rockets, le GM Daryl Morey a l’intention de bouger Ryan Anderson dans un transfert. Une personne a même indiqué que les Rockets pourraient envisager un buy-out s’il n’y a pas de partenaire de transfert est trouvé.

En effet, pour rappel, à Houston on risque d’avoir la main généreuse au niveau du chéquier. Chris Paul, Clint Capela, Trevor Ariza, rien qu’à eux trois tu dois sortir la blinde et pas qu’un peu. Une fois que t’as géré le trio, tu peux éventuellement réfléchir à garder des gars comme Mbah a Moute ou Gerald Green, mais on connaît le management des Rockets par coeur et ce n’est pas ce type de joueur qu’ils vont viser. Paul George, LeBron James, voilà les noms qui seront placardés dans les bureaux texans. Et pour récupérer de telles stars, que faut-il en premier lieu ? De la thune, forcément. D’où le statut de boulet que Ryan Anderson possède aujourd’hui, lui qui pourrait non seulement compliquer les prolongations des cadres mentionnés en gras, mais aussi priver les Rockets d’une free agency ambitieuse. Les options ne sont pas nombreuses côté Houston. Un, on part sur un transfert, mais vu les 41 millions restants sur 2 ans dans le deal d’Anderson, il faudra accepter de faire quelques sacrifices (picks de Draft) avec le partenaire de deal. Deux, on part sur un buy-out, ce qui fait chier au niveau des finances mais peut-être étalé en le coupant via la stretch provision. Ainsi, comme les Pistons l’ont par exemple fait avec Josh Smith, les Rockets pourraient se débarrasser du deal de Ryan tout en continuant à lui verser des petits bouts au fil des années. Quel que soit le chemin choisi par Morey, il faudra le choisir vite car le 1er juillet arrive en courant et ce n’est certainement pas avec un lampadaire à 21 millions de dollars que le GM va vendre du rêve sur le market.

Qui veut de Ryan Anderson ? Allez, il en chie peut-être en défense, mais c’est une gâchette à 38% de réussite derrière l’arc en moyenne en carrière. Dépêchez-vous, les Rockets vont le filer pour trois fois rien.

Source : Rocketswire – USA Today