Flashback Finales NBA 2016 – Game 1 : le banc des Warriors faisait le taff pour donner le ton

Le 31 mai 2018 à 19:27 par Hugo Leroi

Shaun Livingston
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Vous vous souvenez sûrement des Finales 2016. Non, ça ne vous dit rien du tout ? La remontada historique des Cavs pour offrir le premier titre de son histoire à Cleveland ? Le tout contre la meilleure équipe de l’histoire en saison régulière ? Oui, ce sont de ces Finales dont il est question. Si la victoire reviendra finalement à la team de LeBron James, le chemin fut long et semé d’embûches. 

Si cette année ce sont les Warriors qui arrivent confiants en Finales, forts de deux premières séries maîtrisées et de s’être sorti du piège Houston, et les Cavaliers qui viendront fatigués de deux séries en 7 matchs, ça n’était pas exactement le cas en 2016. Certes, Golden State venait de sortir d’une saison historique à 73 victoires pour éclipser le record des Bulls 96, mais le chemin vers les Playoffs ne s’est pas fait sans galérer. Deux fois 4-1 contre les Rockets et les Blazers plus tard, ils retrouvaient le Thunder de Kevin Durant et Russell Westbrook en Finales de Conférence Ouest. Autre limonade. Les champions en titre se font laminer en début de série, OKC prendra même un avantage de 3-1. Mais ces Playoffs, comme vous le savez, sont affaire de 3-1 lead gâchés. Les gars de la baie reviendront pour se qualifier pour les Finales, avec le Klay Thompson Game au Match 6 et une dernière opposition négociée à l’Oracle. Pendant ce temps-là, les Cavaliers du trio d’antan Irving/James/Love ne faisait qu’une bouchée de l’Est : deux sweeps contre les Pistons et les Hawks, un 4-2 contre les Raptors ensuite (encore eux) et les portes vers le Paradis s’ouvraient. Mais avant, le purgatoire.

Ça commençait par un Match 1 à l’Oracle Arena, l’avantage du terrain ayant évidemment été pris par Golden State après leur saison All-Time. Harrison Barnes et Andrew Bogut complétaient alors le cinq aux cotés de Curry, Klay et Green. Thompson et J.R Smith étaient eux alignés avec le trio des Cavs. Ambiance de feu à l’Oracle, qui aidera ses Warriors à prendre un avantage de 9 points à la pause, forts de l’impact de leur banc. A la sortie du vestiaire, les hôtes se font vite remonter : LeBron se met en route, Kyrie rentre des gros shoots, Tristan Thompson gobe du rebond offensif, et Cleveland passe même devant pour la première fois du match, 64 à 63. S’en suit une course en tête, les Splash Brothers ne mettent pas dedans, mais Steve Kerr trouve la parade. Il fait confiance à Shaun Livingston, Anderson Varejao, Andre Iguodala ou encore Leandro Barbosa pour mettre Oakland en confiance : chose faite. Un run de 9-0 pour clôturer le troisième quart, et un écart creusé par le bench pour aller chercher la victoire. Si Steph finit sur un sale 4/15 au tir pour seulement 11 points, Livingston finit lui à 20 pions à 80%, bien aidé par Barbosa et Iggy à 23 points à eux deux. C’est une équipe entière qui est allée chercher le premier Game à domicile, victorieux de la franchise de l’Ohio 89-104 au final. James fait un petit match à 23 points, Kyrie en plante 26 mais à 31% au shoot, et le banc des Cavs ne contribue pas assez, avec 10 petites unités cumulées.

Acte 2, scène 1 : avantage Warriors, 1-0. Pour la deuxième année de suite, Golden State prenait le Game 1, cette fois en s’appuyant sur son banc. Toutefois, le choke de Curry s’annonçait déjà, et la suite, vous la connaissez, le King se mettait doucement en route…