Les Cavs iront bien défier Boston dimanche au Garden : 109-99, un LeBron all-time, bah vivement dimanche hein

Le 26 mai 2018 à 06:44 par Giovanni Marriette

Vivement dimanche
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Disputé, magnifique, défensif, pas trop tactique, suffoquant, historique. Ces six affirmations pourraient suffire à résumer ce Game 6 entre Cleveland et Boston, mais on s’est juré un soir de décembre 2012 de vous offrir un contenu aussi lourd qu’un Kendrick Perkins sur le banc des Cavs. Alors envoyez le récap, parce qu’il y en a des choses à dire…

C’était le soir lors duquel LeBron James pouvait dire au revoir à sa saison 2017/18 d’une manière peu glorieuse. Mais toi-même tu sais que ça ne se passe pas comme ça dans la vraie vie. Pour pimenter un peu le décor ? C’est évidemment… Jaylen Brown qui démarre sa rencontre comme un Hall Of Famer. 15 points à 6/8 en douze minutes, un peu de concurrence ne fera pas de mal. Pour pimenter un peu le piment ? Kevin Love et Jayson Tatum se frottent crâne contre crâne et c’est le premier nommé qui finit au sol… et qui finit son match après cinq petites minutes d’échauffement. On se dit alors que les Cavs sont mal barrés, car on n’est pas sûrs que Tristan Thompson et Larry Nance Jr. soient le genre d’artificiers capable d’éviter une élimination. Grossière erreur. Car si le pointeur kardasho-canadien fera un match timide, l’ancien Laker sera pendant 22 minutes le facteur X d’une rencontre étouffante. Larry Nance Jr. donc, mais aussi George Hill, voilà les deux lieutenants parfaits de LeBron ce soir, dont on vous compte les exploits ici-même et dont on ne parlera donc pas trop dans ces lignes sous peine de nous voir taxer de LeBroners patentés. Bouh les gars, on va quand même pas parler cent mille ans d’un mec en train de s’asseoir sur son sport comme quasiment personne ne l’a fait depuis Yeezus.

Mais revenons à nos chèvres (en anglais, GOAT), le temps de vous annoncer que grâce à 25 points du King à la pause, les Cavs passent un 34-18 à Boston dans le deuxième quart. Marcus Smart outscore le lapin de Duracell, Terry Rozier joue comme Jason Terry époque Dallas mais les C’s se prennent un peu trop pour des Warriors époque 2015/2017. Résultat les forces s’équilibrent et la deuxième mi-temps nous promet un combat épique. Un combat qui sera finalement défensif, puisque si Terry Rozier passera de Terry à Curry (28 points à 6/10 de la serre) et que LeBron continuera à se battre contre l’Histoire et finira par inscrire deux des tirs les plus importants de sa carrière, c’est une joute virile à laquelle on aura assisté en deuxième mi-temps. Une joute dont sortiront vainqueurs les hommes de Tyronn Lol, 109-99, qui prendront donc dimanche l’avion pour Boston avec comme mission de servir à leur héros local le plus beau festin de sa carrière.

Trois partout la balle au centre, et le centre s’appellera TD Garden dans la nuit de dimanche à lundi. On a rarement gueulé aussi fort VIVEMENT DIMANCHE, et no disrespect pour Michel Drucker et ses morts-vivants d’invités. Soirée all-time dans quelques heures à l’Ouest, mais alors ce Game 7 au Garden, pouloulou comme dirait l’autre.

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