Les Clippers à la recherche d’un meilleur choix de Draft : une place attend Michael Porter Jr. à L.A.

Le 22 mai 2018 à 20:02 par Hugo Leroi

Michael Porter Jr.
Source Image : Slam

En marge de la Draft Combine, les spéculations vont bon train. Il semblerait que ce soit les Clippers qui allument la première mèche, en cherchant à échanger ses 12ème et 13ème choix de draft acquis à la loterie pour récupérer un pick plus élevé et ainsi recruter Michael Porter Jr.

Après le départ de Blake Griffin vers Detroit, les Clippers ont besoin d’un nouveau franchise player. Si Tobias Harris ou Lou Williams ne déméritent pas, ils ne sont pas de taille à porter une équipe sur leurs épaules. C’est donc par la Draft que Los Angeles cherche sa nouvelle pépite, celle qui ramènera Lob City en Playoffs le plus rapidement possible. Ça tombe bien, puisque la loterie leur a donné les 12ème et 13ème picks de la prochaine Draft du 21 juin. S’il s’agit d’un très bon tirage en somme, ce n’est visiblement pas assez pour Steve Ballmer, le proprio dingo de la franchise californienne, qui voudrait viser plus haut. Invité du The Bill Simmons Podcast en mars 2017, il avait eu ces mots élogieux à propos de Michael Porter Jr., le swingman du Missouri.

“Ma seule vraie contribution pour le scouting a été de dire, ‘hey, j’ai repéré ce jeune gars en High School à Seattle et il était vraiment bon’. Et il se trouve que ce même gars va probablement être le premier ou second pick. Porter joue dans la même ligue mon fils, donc je l’ai vu jouer plusieurs fois.”

Avec le recul, Stevie a peut-être un peu abusé. Les deux premiers picks seront sans doute réservés à Luka Doncic et DeAndre Ayton. Mais par la suite, il n’y a aucun doute à affirmer que le kid ayant joué pour la Nathan Hale High School de Seattle pourrait prétendre à être sélectionné dans le top 5. Auteur d’une saison gris claire en NCAA, MPJ a énormément de talent et n’hésite pas à dire qu’il est le meilleur joueur de cette cuvée 2018. Il pourrait donc faire le bonheur entre autres d’Atlanta, troisième à la loterie, Memphis, quatrième, ou encore Dallas, cinquième, ce qui ne ferait pas les affaires de L.A., trop loin pour pouvoir espérer mettre la main dessus. Un trade pourrait donc être proposé à une de ces équipes pour pouvoir avoir une chance plus grande de récupérer le crack, mais comment faire ? 

Imaginez vous à la place de Michael Winger, le General Manager des Clippers, conseillé par Jerry West, rien que ça. Il souhaite donc récupérer Michael Porter Jr., pour en faire mon nouvel ailier scoreur au potentiel fou. Qu’est-ce-qui est bon pour l’équipe ? En possession des 12 et 13ème picks, il doit évidement les lâcher contre un meilleur choix , normal. Mais imaginons que cela ne suffise pas, ni à Dallas, ni à Memphis, ni à Atlanta. Attendez, qui, dans la peinture des Clippers, a des envies de départ depuis le début de l’année ? DeAndre Jordan. A l’été 2015, ce bon Dédé avait déjà failli se faire la malle pour Dallas, avant d’être “raisonné” par Chris Paul et Doc Rivers. Pourquoi ne pas le faire s’en aller pour de bon, si ça leur permet de sélectionner le joueur qu’ils veulent ? La solution serait donc de trader les picks 12 et 13 auxquels ils ajouteraient DAJ, de préférence aux Mavericks, qui ont récemment affirmé leur intérêt pour le big man. Dans la mesure où les Grizzlies partiraient plutôt sur Marvin Bagley III, il n’y aurait plus qu’à se mettre d’accord avec Atlanta, pour que Michael Porter Jr. soit laissé libre sur un plateau aux Angelinos. Pas facile, mais possible. Cela donnerait d’ailleurs un lineup assez intéressant pour la franchise de Ballmer : Patrick Beverley, Austin Rivers, Danilo Gallinari (et donc Michael Porter Jr.), Tobias Harris. Il ne leur manquerait plus qu’à recruter un pivot (Brook Lopez est agent-libre cet été, au cas où) et le cinq serait alors très intéressant, plein de potentiel pour aller chercher la postseason.

Pas mal de possibilités pour les Clippers, détenteurs des 12 et 13ème picks de draft. Reste à trouver preneur pour satisfaire les envies de jeunesse de Steve Ballmer, ce qui ne sera pas chose aisée, mais on fait confiance à Jerry West pour passer quelques coups de téléphones bien sentis.

Source texte : The Ringer, Bill Simmons