Les Cavs remettent les compteurs à 0 : victoire 111 à 102, direction Boston à égalité !

Le 22 mai 2018 à 07:08 par Bastien Fontanieu

LeBron James - Cavaliers
Source image : NBA League Pass

Menés 2-0 avant le début du weekend dernier, les Cavs n’ont pas paniqué. Un Game 3 dominé de la tête au pied ? Un Game 4 assuré en gardant les mains sur le volant : série à égalité, direction Boston pour un immense Game 5.

On en parlait il y a quelques semaines, lorsque les Playoffs débutaient et le schéma choisi par la franchise de Cleveland changeait du script habituel. Cette sérénité dégagée par LeBron James et donc ses coéquipiers avec lui est impressionnante lorsqu’elle est utilisée à bon escient. Le mode rouleau-compresseur ? Laissé de côté, pour ne pas dupliquer le modèle de l’an dernier. On s’en souvient encore en secouant notre tête, les Cavs avaient marché sur l’Est et laissé un seul petit match à la concurrence, de quoi nous faire croire que cela se passerait potentiellement de la même façon cette saison. Niet. Bousculés par les Pacers, les hommes de Tyronn Lue n’ont pas tremblé et ont pris chaque match, un par un, pour passer au tour suivant. Branlée infligée aux Raptors, c’est Boston qui se pointait en face avec l’espoir de faire mieux que l’an dernier. Et après un 2-0 rondement mené au TD Garden, on retombait dans le domaine de la première série contre Indiana. Est-ce que les Cavs vont se relever et faire le nécessaire ? Est-ce qu’on peut déjà parler de Celtics en Finales NBA ? Combien d’équipes sont revenues d’un 2-0 à un tel stade de la compétition ? Face à toutes ces interrogations, le King a dit stop et ses coéquipiers ont retroussé leurs manches. Cette nuit, les deux pieds collés sur la pédale d’accélération, les Cavs ont abusé des largesses défensives de Boston pour égaliser à 2-2 cette finale de conférence à l’Est.

Et s’il y a évidemment un cyborg de 120 kilos qui faisait la une des journaux en fin de rencontre, c’est surtout l’impact de l’effectif au complet qui était saisissant. Saisissant et potentiellement inquiétant pour les Celtics. Voir LeBron planter 44 points à 17/28 au tir, excusez-nous pour l’expression car elle est assez insensé, mais c’est attendu et presque “normal“. L’excellence développée par le King et sa capacité à hausser son niveau de jeu dans les plus grands moments a atteint un tel level qu’on s’amuse presque à annoncer quel type de record il va péter. Par contre, voir tous les autres membres des Cavs s’y mettre et donc aider le numéro 23, ça c’est une autre discussion. Une que Brad Stevens va devoir avoir avec son staff, car Kyle Korver en mode Dikembe Curry (3 contres + 4/7 au tir), Tristan Thompson en mode DeAndre Jordan (13-12-2) et la paire Gérard-Hill au top (22-7-6), c’est bien trop pour une équipe comme celle de Boston. Dans un schéma assez semblable à celui du Game 1, c’est-à-dire violent dès le premier quart, les Cavs ont creusé un écart monumental dont les Celtics n’ont pu se remettre. Il faut dire que courir derrière le score c’est déjà crevant de base, mais alors le faire dans la Quicken Loans Arena d’un LeBron qui refuse de perdre, c’est mission impossible. Et le monstre a justement assuré la gagne pour les siens en plantant les bons buckets quand il fallait, bien aidé par la défense de ses troupes et un public qui gueulait à gorge déployée. Les Cavs ne pouvaient se permettre d’aller à Boston en étant menés 3-1. Les voici à égalité, devant leur destin et à deux matchs des Finales NBA.

Dire que le match de mercredi sera immanquable est un doux euphémisme. Game 5 ? En direct de Boston ? Avec deux équipes à égalité ? LeBron sous pression ? Et les Celtics qui doivent se reprendre ? Oui, immanquable.

Couverture