Gordon Hayward se sent “comme un athlète” : calmos, LeBron sera toujours là l’année prochaine !

Le 15 mai 2018 à 09:27 par Hugo Chalmin

gordon hayward
Source image : Youtube

On s’en rapproche petit à petit et on ne va pas s’en plaindre. Le retour de Gordon Hayward se précise. Pendant que son équipe s’occupe des Cavaliers, l’ailier de Boston retrouve ses sensations et semble être prêt pour la saison prochaine.

On en salivait de cette doublette Irving-Hayward aux cotés des jeunes pousses de Boston. Le Dieu des blessures NBA a décidé de repousser ce spectacle à l’aventure 2018-19. Et il n’a pas perdu de temps, c’est le moins que l’on puisse dire. Lors du match d’ouverture de la régulière opposant Cleveland à Boston, avec l’excitation de voir Irving retrouver ses anciens fans de la Q Arena, il aura fallu attendre cinq petites minutes avant d’assister au drame. L’ancien du Jazz monte au alley-oop et retombe très mal… Cheville brisée et saison terminée pour Gordon Hayward. Mais l’épisode le plus tragique de cette année en NBA touche à sa fin. Après avoir repris le shoot à trois points fin janvier, celui qui tournait 21,9 points, 5,4 rebonds et 3,5 caviars de moyenne par match l’an dernier, a poursuivi son processus de rétablissement avec la course sur tapis puis sur parquet début avril. Le travail de l’été va consister à se préparer aux prises d’appuis rapides et intenses, au jump, à la réception puis à retrouver des séquences de jeu avec contact. En attendant cette période estivale qui devrait nous en dire plus sur une date précise du comeback du neuvième choix de la Draft 2010, Gordie s’est exprimé sur son état de forme, via son blog.

“Je sais que tout le monde est curieux de savoir où j’en suis dans ma rééducation, et bien tout se passe très bien. Je suis heureux de dire que je me sens à nouveau comme un athlète. J’étais à Indianapolis pendant les deux dernières semaines et j’ai fait de très bons progrès. Je sors de l’hôtel chaque matin à 9h30 et je ne reviens pas avant 18h. Je fais beaucoup de course, de physiothérapie… et ensuite je suis sur le terrain pendant encore quelques heures. Toutes les journées sont bien remplies. J’avance comme prévu et je progresse bien.”

À en croire les dires du natif d’Indiana, on pourrait presque imaginer qu’il serait pret à retourner sur les parquets si son équipe était en galère. Seulement voilà, ses coéquipiers font un boulot monstrueux depuis le début de ces Playoffs. Repose-toi Gordon et laisse faire les gosses. Si vous n’avez allumé votre écran depuis le 11 avril, voilà un petit résumé de ce qu’ont proposé les gamins du Massachusetts depuis le début de la postseason. Le premier tour n’avait pas été cadeau face à la créature grecque et les daims de Milwaukee. Pas de quoi effrayer les Celtes qui se sont débarrassés de Giannis Antetokounmpo et sa troupe en sept matchs. Sur le chemin de Boston s’est ensuite pointé le Process de Joel Embiid et de Ben Simmons. Pas forcément favori de cette série contre les Sixers, les gars de Brad Stevens ont été exemplaire pour battre trois fois d’affilée Philadelphie avant de s’imposer 4-1. Les quarts et demi-finales passés, Boston doit maintenant s’occuper d’un certain LeBron James qui vient de s’envoyer une belle portion de dinosaures. Et sur ce qu’on a vu du premier match qui opposait Cavaliers et Celtics, les Bostoniens ne comptent pas offrir une huitième finale consécutive au King. Avec les minots Terry Rozier, Jayson Tatum et Jaylen Brown qui portent leur équipe dans ces Playoffs, Boston vient d’affliger une fessée à Cleveland lors du Game 1 (108-83). La série est encore loin d’être finie mais quoiqu’il arrive, Finales NBA ou pas, les Celtics n’auront pas à rougir et pourront attendre l’édition 2018-19 avec impatience.

On vous laisse imaginer ce que tout ça pourrait donner avec le génie offensif de Kyrie Irving et la polyvalence de Gordon Hayward. En tout cas, ça peut viser les Finales NBA sans problème. A priori, on annonce que du bon du côté de Boston puisque “tout le monde” est assuré de rester sauf le pitbull Marcus Smart qui n’a pas (encore) prolongé.

Source texte : www.gordonhayward20.life