Preview Celtics – Cavaliers, le duel des bancs : le cœur pour Boston, le nombre pour Cleveland

Le 13 mai 2018 à 09:32 par Giovanni Marriette

Marcus Smart vs Jeff Green
Source image : montage TrashTalk via Youtube

Sixième épisode de notre série de previews poste par poste, quelques heures avant le premier match d’une série qui devrait nous tenir en haleine comme Lily, Woody ou Tony. Don’t worry, la confrontation entre Celtics et Cavs sera forcément plus intéressante que nos blagues, la preuve avec ce sixième focus entre les second units, forcément l’une des clés de la série. D’un côté quelques poumons indécrottables, de l’autre une flopée de mecs dont on en sait pas trop quoi penser. Allez, bench time, et la bise à Ronny Turiaf.

Deux gros ambianceurs côté Boston et un aspirateur à ballons pour les Cavs. Voilà peu ou prou à quoi ressemblera cette match-up des bancs, avec côté Cleveland quelques énergumènes capables de montrer le bout de leur nez…

#Celtics

Marcus Smart, Marcus Morris. Le casting semble s’être arrêté au prénom tant le banc des C’s fait actuellement peine à voir. peine à voir dans le sens du nombre, puisqu’aux blessures de Gordon Hayward, Kyrie Irving ou Daniel Theis se sont ajoutés les pépins de Shane Larkin, le niveau dégueulasse de Greg Monroe ou les kilos en trop de Guerschon Yabusele. Rajoutez à cela un Abdel Nader un peu trop pris par la promo de Taxi 5 et vous obtenez un banc qui s’appuiera en très grande partie sur les deux Marcus, avec le tracteur Ojeleye envoyé sur quelques missions défensives. On a cependant connu pire comme doublette, le poste 1/2 étant très souvent celui qui dicte le ton de son équipe en défense alors que l’intérieur est également capable d’apporter un combo hustle/scoring dont n’importe quel coach rêverait en Playoffs.

#Cavaliers

Rien à voir avec leur adversaire puisque si les C’s peuvent compter essentiellement sur deux joueurs du banc, les Cavs n’ont plus une gâche à offrir. Oui mais voilà, l’ensemble est incroyablement hétérogène et on a parfois du mal à trouver le liant. Un peu comme si dix mecs parlant dix langues différentes se retrouvaient sur un playground, avec un coach muet pour couronner le tout. On notera tout de même le retour en grâce de Tristan Thompson sur ces Playoffs, lui qui a réussi le triple exploit de tromper sa femme enceinte, d’inviter sa nouvelle gow à la salle et de sortir de la grosse perf pour épater la galerie. Toujours un plaisir de voir TT (quelles belles initiales) prendre six rebonds offensifs dans la même action, les Playoffs vrais. Pour le reste ? On évoquera brièvement un Jeff Green qui sort parfois du lot, Cedi Osman et Ante Zizic que l’on aimerait voir plus, Jose Calderon que l’on aimerait ne plus voir du tout mais c’est surtout la bande Clarkson/Nance/Hood qui nous intrigue. Gros joueurs dans leurs franchises respectives avant de débarquer en février lors de la Grande Braderie, les trois loulous sont aujourd’hui des fantômes à qui l’ont demande d’envoyer deux trois skills ça et là, sans réel plan de jeu ni réflexion. Comment ça, le coach n’a ni plan de jeu ni réflexion ?

Et du coup, l’avantage, il est pour qui ?

En espérant que ces messieurs ne nous feront pas mentir, on va partir sur le banc des Cavs. Jeff Green en tête, la second unit de Tyronn Lue est capable d’envoyer du bois en attaque et Jordan Clarkson notamment serait bien inspiré de retrouver son modjo, si tant est que LeBron ne l’ai pas planqué à la cave. Tristan Thompson devrait une fois de plus être l’un des facteurs X dans cette série, Larry Nance et Rodney Hood auront des minutes, bref l’ensemble est complet et doit faire le taf. Pour les C’s les mecs tomberont probablement mais les armes à la main, car les rotations serrées risquent de coûter cher à Brad Stevens face au cyborg.

Voilà pour cette sixième opposition entre deux bancs solides mais de constitutions différentes. D’un côté le cœur, de l’autre le nombre. Faîtes vos jeux !

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