Preview Game 7 Celtics – Bucks : demain il y aura forcément une équipe en vacances

Le 28 avr. 2018 à 17:21 par Hugo Leroi

Celtics Stevens Boston coach
Source Image : TrashTalk

Il est là, il se prépare, il mijote… Le premier Game 7 des Playoffs 2018, entre les Boston Celtics et les Milwaukee Bucks, à 2 heures du matin au TD Garden. Préparez les réveils, le café et autres lingettes fraîches sur la nuque : celui-là, il est IMMANQUABLE.

Les deux meilleurs mots du basket américain : Game Seven. Normalement, on devrait s’arrêter là, mais vu qu’on est sympas, on va poser les bases. Après une série époustouflante, théâtre de nombreuses actions clutchs, de tensions, de déclarations, de crossovers assassins, de portages de couilles, de 3 points pour égaliser à 12 mètres à 5 dixièmes de la fin du match… On a tout eu dans cette confrontation, tout, sauf le final. Le point d’exclamation sur ce duel de titans. D’un coté, les Celtics : la jeunesse insolente, la défense, le coaching, l’avantage du terrain… Et de l’autre, les Bucks : Giannis, Middleton à 62% du parking, l’athlétisme, la dureté… Tous les ingrédients d’un match serré et disputé de la première à la 48ème minute (et plus si affinité) sont réunis. 4 matchs sur 6 avec un score à moins de dix points d’écart, des publics survoltés, ça s’est rendu coup pour coup, ça n’a jamais lâché, pour en arriver là : Win or go home, mort subite. Une prolongation avec but en or longue de quatre quart-temps. On pourrait parler stats, dire que 80% des équipes qui ont joué à la maison lors d’un Game 7 sont sorties vainqueurs, mais ça serait oublier que nous sommes en Playoffs, et que toutes les cartes établies pendant la saison régulière y sont redistribuées (tenez, vous imaginiez Joe Prunty sur le banc des Bucks en postseason vous ?).

# Les clés du match : le public du TD Garden, le coaching de Stevens et Giannis Antetokounmpo

Plusieurs clés, car énormément de facteurs déterminants. Premièrement, comme dit précédemment, il est très difficile d’aller gagner un Match 7 à l’extérieur (allez dire ça aux Cavs des Finales 2016), qui plus est quand on doit jouer dans une salle aussi électrique que le TD Garden de Boston. Le public sera donc très important dans la décision des arbitres et dans le push lors des run ou des moments de moins bien des Celtes. L’importance de jouer à domicile est d’autant décuplée quand on sait qu’aucun match n’a été gagné par une équipe en déplacement dans cette série. Brad Stevens, en l’absence de son franchise player Kyrie Irving (qui n’est pas dégueulasse dans les Matchs 7), aura évidemment son rôle à jouer pour permettre à ses jeunes gars d’avoir confiance en eux d’entrée de jeu, et de trouver leur rythme pour se mettre au niveau d’un tel événement. Jaylen Brown, Jayson Tatum, Terry Rozier… Ils auront tous besoin d’un phare dans l’obscurité du Game 7, qu’ils ne connaissent que très peu, voire pas du tout. Les hommes en vert auront fort à faire, puisqu’ils feront face à un Giannis Antetokounmpo dans une excellente dynamique après son Game 6 monstrueux (31 points, 14 rebonds et 4 assists). Le Grec ne semble aucunement trembler quand il fait face à l’élimination, et n’a pas l’air disposé à partir en vacances si tôt. Giannis devra néanmoins être suivi par ses coéquipiers, et ne pas vivre une sorte de “LeBron’s syndrome” au plus mauvais moment. La victoire reviendra à l’équipe qui aura le plus de tripes, qui acceptera de se faire cogner, mais qui se relèvera pour rendre les coups par paquets de 10. A l’équipe qui saura défendre son camp, et être agressive tôt dans le match. A l’équipe qui sera la plus désireuse d’aller affronter les Sixers en demi-finale de Conférence Est, et de continuer son aventure en postseason.

Game 7. Beaucoup de stats, beaucoup de clés, mais surtout beaucoup d’excitation au regard du premier match final de ces Playoffs 2018. Oubliez tout ce que vous savez des deux équipes, ou des prévisions, car comme le disent nos amis outre-Atlantique : It all comes down to this.