Kendrick Perkins signe chez les Cavaliers : bravo à Cleveland pour son titre de champion, c’est mérité

Le 10 avr. 2018 à 19:01 par Emile Gillet

Kendrick Perkins
Source Image : YouTube Montage

Comme souvent lors des derniers jours de saison régulière, les grosses écuries signent un joueur pour les Playoffs. Les Cavs ont choisi Kendrick Perkins pour combler leur manque intérieur, mais surtout pour son rôle dans les vestiaires. Faites un peu de place pour le déménageur préféré de LeBron.

Déjà présent dans le groupe de Cleveland en présaison, Kendrick Perkins est un habitué de la maison. Libéré avant le début de la saison, il a pu jouer 27 matchs avec les Canton Charge, l’équipe affiliée des Cavs en G-League, où il mettait en moyenne 8,7 points et 7,1 rebonds en 21,2 minutes. Des stats pas folichonnes, mais rien d’étonnant de la part de Perk, qui n’a jamais eu des mains de basketteur. Dans le bâtiment, là oui ses mains sont divines, mais avec une balle dans les mains autant lui demander de faire une Tour Eiffel avec des allumettes avant de voir deux bons moves au poste. Ceci étant dit, les Cavs le savent, et l’ont signé pour une toute autre raison, la même qu’en 2015. Du rebond, un peu, de la dureté, beaucoup, et du leadership en pagaille. Mine de rien, l’ami Perk est un vétéran qui encourage ses coéquipiers H24, n’hésite pas à mettre une mandale quand il le faut et a connu la route du titre. Ce n’est donc pas un gars qui va jouer 20 minutes par match, par contre tout le monde sera à l’heure et focus.

Le pivot, tendre ami de LeBron, vient surtout apporter du poids (122kg, un beau bébé) dans le vestiaire. Une grande gueule, un physique qu’on a pas envie de contredire, quelqu’un capable de dissuader dans la raquette, bref, un apport globalement intéressant pour les Cavs. Au niveau des rotations, comme mentionné ci-dessus, on retient sa respiration avant de checker les choix dont dispose Tyronn Lue : Tristan Thompson, Perkins, Larry Nance Jr. ou Kevin Love. Les deux derniers, ça peut le faire dans un match de basket professionnel, les deux autres, on se donne rendez-vous sur RTL9 pour Catch Attack. Le champion 2008 avec les Celtics a une expérience intéressante (finales NBA avec Boston, Oklahoma City et Cleveland), qui rime avec un certain vice, toujours utile en postseason. Et puis, pour compléter un roster qui a déjà pas mal en stock avec LeBron, LBJ, le cyborg de l’Ohio et le numéro 23 dans son effectif, ça fait pas mal de talent présent.

Soyons honnête, sa signature est plus utile pour le vestiaire qu’autre chose. Sur le terrain, il n’apporte pas beaucoup, comme en témoigne sa dernière expérience avec les Pelicans lors de la saison 2015-16 (2,5 points, 3,5 rebonds). Son rôle se situe davantage dans les vestiaires, mais aussi dans le Shaqtin’ a fool, où il a été beaucoup (trop) présent, pour notre plus grand plaisir : Kendrick Perkins is back, c’est tout ce qu’on demandait.

Source : NBA.com