Preview Bucks – Celtics : Giannis Antetokounmpo veut faire passer un message avant les Playoffs

Le 03 avr. 2018 à 18:57 par Emile Gillet

Bucks
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Boston – Milwaukee, voilà une affiche qui sent bon le premier tour des Playoffs. Respectivement deuxièmes et huitièmes, ces franchises se présentent différemment : un collectif compact, et un géant vert (oh, oh, oh), accompagné de ses lutins. Rendez-vous à 2h00 pour les retrouvailles du Greek Freak avec une équipe qui lui réussit bien.

En fait, il a déjà passé ses nerfs plusieurs fois sur la truffe des Celtics (35 points, 4,6 assists et 10,7 rebonds sur les trois rencontres). Mais cette fois, c’est un peu spécial. A l’approche des Playoffs, cette rencontre pourrait bien tomber au premier tour, du coup, le Grec est investi d’une mission : faire peur à Boston. Malcolm Brogdon et Matthew Dellavedova sont absents depuis plusieurs semaines, mais peu importe, quand ils sont motivés, Bledsoe et Middleton peuvent titiller les 60 points à eux deux, rien que ça. En temps normal, la défense de Boston les en empêche, mais là, les trop nombreuses absences (Kyrie Irving, Marcus Smart, Daniel Theis) arrangent grandement les Bucks. Attention tout de même, rentrer dans le match avec suffisance, c’est le fléau. Rester concentré, c’est primordial. Quand ils le font, ils battent les Spurs (106-103), sinon, c’est le choke assuré, Denver en a profité (126-128, rattrapant 16 points en cinq minutes). Ultime motivation, rattraper Miami, voire Washington au classement ? Pas forcément. Les Bucks peuvent être stratèges, et faire une “LeBron”, c’est-à-dire faire ses matchs en fonction de l‘adversaire souhaité en Playoffs. Mais ce jeu-là peut aussi être casse-gueule, le podium n’étant pas encore totalement figé.

Si, par un heureux hasard, Celtics – Bucks tombe au premier tour des Playoffs, il faudra se mouiller la nuque. Ce soir, Brad Stevens ne joue pas sa carrière, les joueurs non plus. La seule chose qu’ils peuvent perdre, c’est leur série de sept victoires de rang. Suffisant pour vouloir gagner, mais aussi pour donner la dizaine de minutes à une ribambelle de joueurs du banc. Ce coaching peut aussi s’avérer payant, puisque Boston est un collectif défensif. Bah oui, pourquoi avoir un joueur qui marque 30 points, quand on peut en avoir dix qui marquent 10 points ? D’abord on défend, l’attaque on verra après. Dit comme ça, c’est pas folichon, mais c’est comme ça qu’une équipe privée de Kyrie Irving et Gordon Hayward peut battre n’importe qui. Ils sont chiants ces Celtics. Et pour peu que Jayson Tatum s’y mette un peu, ils peuvent même être très chiants pour leurs adversaires.

Pour les Bucks, la tactique est simple, en attendant de former un vrai noyau dur entre Antetokounmpo, Middleton et Bledsoe, il faut miser sur son point fort, le Grec. Très (trop) dur à défendre, quand Giannis monte en régime, c’est injouable, demandez à Tim Hardaway Jr.