Hoops I test it again – Peak TP 5 : Tony Parker n’est plus starter, mais ses pompes restent au niveau du 5 majeur

On le sait, on l’a vu, Tony Parker n’est plus le All-Star en puissance qui menait les Spurs au titre il y a quelques années. Malgré tout, il reste une figure emblématique du basket made in France et l’une des figures de proue de Peak. Une marque qui continue de proposer des signature shoes de très bonne facture pour notre Tony Pi, comme nous allons le voir avec ce test des TP 5.

Trophée Brandon Roy de l’amorti

• Note : genou en mousse, genou de bronze, genou d’argent, genou d’or

On pourrait quasiment faire un copier/coller de ce que nous avions dit au sujet des quatrièmes pompes de Tony Parker chez Peak puisque les TP 5 sont très proche du modèle précédent sur cette question de l’amorti avec toujours le gradient-Dual comme technologie utilisée. Si on ne va pas avoir la même sensation d’explosivité que ce qu’on trouve avec l’amorti Boost ou Zoom, les articulations sont bien protégées et on ne vibre pas à chaque appui sec. Bref, le taf est bien fait, sans en rajouter, même si des mecs qui misent avant tout sur leurs qualités athlétiques pour bondir dans tous les sens peuvent se dire qu’il leur manque un petit plus. Ayant personnellement quitté cette catégorie de joueurs il y a dix-huit piges, je ne me plaindrai pas.

Trophée Grant Hill du maintien

• Note : cheville en mousse, cheville de bronze, cheville d’argent, cheville d’or

On a hésité à gonfler la note jusqu’à la cheville d’or pour le TP 5, car c’est dans ce secteur que Peak a effectué un changement majeur par rapport au modèle précédent via l’ajout d’une surcouche en TPU un peu avant le talon, le module P-BOOM. Vous avez peur qu’un tel appendice vous fasse mal au pied sur des changements de direction brutaux ? Pas de souci rencontré de ce côté. Comme on le verra également dans la partie confort, le pied est bien tenu, surtout au niveau des talons avec un rembourrage conséquent.

Trophée Tyronn Lue de la traction

• Note : fesses de mousse, fesses de bronze, fesses d’argent, fesses d’or

En mêlant semelle solide et translucide, on peut s’attendre à quelques inconstances au niveau de la traction pour les TP 5 et on se demande d’ailleurs pourquoi Peak n’est pas parti sur le même matériau pour l’intégralité du dessous du pied. mais l’ensemble demeure très bon, en particulier grâce au point de pivot solide au milieu de la partie translucide qui gomme justement quelques imperfections de cette dernière. Pas parfait, mais dans le haut du panier tout de même.

Trophée Glen Davis du confort

• Note : bedaine de mousse, bedaine de bronze, bedaine d’argent, bedaine d’or

Ce n’est pas la première fois que je tape une petite pointure au-dessus de la mienne chez Peak pour plus de confort. Ainsi, mon pied reste bien maintenu sans avoir l’impression que le cou de pied lui soit écrasé. Du coup, il existe un décalage entre les orteils et le bout de la chaussure. Pour autant, aucun souci de maintien malgré cet espace, le pied ne bougeant pas. Notons aussi que le système de laçage permet d’ajuster correctement les pompes à votre morphologie. Bref, pas de point noir de ce côté-là.

Trophée Anthony Bennett de la durée de vie

• Note : Carrière en mousse, carrière de bronze, carrière d’argent, carrière d’or

En apportant une amélioration à sa technologie Surface, Peak a fait un bon choix pour les TP 5. Moins plastiques, les pompes de Tony Parker gardent moins facilement les stigmates d’un frottement sur terrain abrasif. Reste que la partie translucide des semelles a tendance – logiquement – à s’user plus vite que celle solide. Attention donc pour ceux qui aiment traîner leurs guêtres sur le bitume.

Trophée Swaggy-P du design

• Note : swag en mousse, swag de bronze, swag d’argent, swag d’or

Partie toujours plus subjective et notre avis ne sera pas forcément partagé. Mais en délaissant de plus en plus l’aspect “plastique” des éditions précédentes, les TP 5 ont vraiment de la gueule. Et surtout Peak ne fait pas de chichi avec des pompes qui ressemblent vraiment à des chaussures pour jouer au basket. Les quelques détails concernant Tony Parker sont discrètement insérés sous la semelle, ce qui fait qu’on n’a pas des groles surchargées. La simplicité, ça a du bon.

Trophée Rashard Lewis du tarif

• Note : contrat en mousse, contrat en bronze, contrat en argent, contrat en or

A 110 euros la paire, les TP 5 de Peak sont loin d’être les pompes les plus chères du marché. Comme en prime la qualité technique est bien présente pour ce prix-là, on ne peut que se dire qu’il y a un bon coup à faire pour s’offrir des sneakers sûres, efficaces, sans se ruiner.

Bilan

Les TP 4 avaient été une des bonnes surprises de la saison dernière et on attendait d’avoir la confirmation de la part de Peak avec ce nouveau modèle. C’est validé avec quelques améliorations et un ensemble de très bonne facture, surtout pour le prix bien en dessous de ce qu’on peut nous demander pour la même qualité chez d’autres équipementiers.

D’autres photos du test à retrouver sur instagram.