Copain d’avant : Kevin Johnson, un dragster tellement sous-estimé dans les 90’s

Le 04 mars 2018 à 09:53 par Bastien Fontanieu

Chaque semaine, en collaboration avec Clutch-23, TrashTalk vous propose de jeter un coup d’œil dans l’album souvenir de la Ligue pour voir ce que ses acteurs pouvaient nous proposer il y a quelques années. Joueurs, arbitres, dirigeants, tous pourront être vus sous un nouveau jour en plongeant dans cette boite à archives. So kick off you shoes, sit down, have a beer and enjoy.

On se pose souvent la question, car les réponses sont illimitées. Quels sont ces joueurs qui, selon nous, ne sont pas nés à la bonne époque ? Précisons. Quels sont ces athlètes dont le jeu était bien pour leur ère, mais qui auraient pu prendre une dimension nettement supérieure en étant né plus tard ? Kevin Johnson fait partie de ces gars-là, ces réponses-là, ces what if liés aux années 2000. Formidable dragster des Suns, KayJay était une sorte de monstre à son poste car bibi montait à l’arceau et tournait en 20-10 sur certaines saisons. Oui, quand on voit les Westbrook et Wall de notre génération, on peut se poser des questions. Quasiment 6 saisons à près de 20 points et 10 passes de moyenne, un trip monumental en Playoffs avec Barkley et la bande en 93, Kevin était surtout reconnu et respecté pour cette capacité à grimper quelconque sommet qu’il soit. Hakeem Olajuwon, Pat Ewing, Manute Bol, David Robinson, plus la montage était grande et plus Johnson resserrait le mousqueton. Un meneur ultra-sous-estimé, avec un sourire ultra-large, et qui a ensuite fait le bonheur de Sacramento en devenant le maire de la ville. Si avec tout ça et la vidéo ci-dessous de Clutch-23 vous n’arrivez toujours pas à apprécier le personnage et sa carrière, on ne peut plus rien pour vous…

Kevin Johnson a ensuite connu de sales histoires, notamment dans la politique avec des affaires sordides auprès des jeunes, mais les images liées au joueur ne pourront être touchées. Un freak à la mène avant l’heure, un gestionnaire solide, un patron comme on aime.