Rookie de l’Année 2017-18 : le rookie wall c’est de l’eau

Le 02 févr. 2018 à 16:54 par Benoît Carlier

Bouteille Eau
Source image : YouTube

Ils sont déjà 98 à avoir fait leurs grands débuts dans l’élite cette saison, 98 débutants qui ont commencé à gambader sur les parquets de la NBA avec l’espoir de pouvoir un jour y briller. Certains n’ont pas attendu très longtemps pour se faire remarquer et on ne parle pas des sacs-à-dos Hello Kitty imposés par les vétérans mais plutôt de la vérité du terrain. Qui a pris le meilleur départ chez les pros, on dresse un premier bilan après un peu plus d’un mois de compétition.

Ce rookie rankings prend en compte l’éventuelle progression statistique du joueur, sa situation dans l’effectif de sa franchise, ce qu’il apporte quand il est sur le parquet et de sa façon d’appréhender la Grande Ligue.

Statistiques arrêtées au 1er février 2018

Ils arrivent : De’Aaron Fox.

Ils s’en vont : Josh Jackson.

PlaceJoueurCommentaire

10
(-3)

Lonzo Ball

Lonzo Ball

 

Seulement cinq petits matchs à se mettre sous la dent en janvier et un problème au genou qui peine à disparaître. Les fans ont beau avoir eu envie de l’envoyer au All-Star Game, l’aîné de la famille s’est fait voler la vedette par ses deux frères qui enchaînent les cartons sous les ordres du daron dans un championnat obscur au fin fond de la Lituanie.

Statistiques : 10,2 points, 7,1 rebonds, 7,1 assists et 1,5 interception à 35,6% au tir et 30,3% de loin en 34 minutes.

9
(-1)

John Collins

John Collins

Il a profité pleinement de la blessure de Dewayne Dedmon pour se faire un nom dans la raquette des Hawks. Sans pression de résultat, le rookie regarde tous ses adversaires dans les yeux quelque soit le nom inscrit au dos de leur maillot. Faute de faire gagner, il aide les fans des Hawks à patienter en attendant des jours meilleurs en Géorgie.

Statistiques : 10,6 points, 7 rebonds, 1 assist et 1,1 contre à 59,6% au tir et 60,4% aux lancers en 22 minutes.

8
(+2)

Bogdan Bogdanovic

Bogdan Bogdanovic

Premier représentant des Kings au sein de ce classement, il profite à fond de la nouvelle politique de Dave Joerger de mettre les vieux au placard pour laisser s’exprimer les plus jeunes. Le plateau des 20 et même des 25 points a été franchi face à la défense du Jazz grâce à un 6 sur 6 du parking. Ça s’est un tout petit peu calmé mais quand il n’est pas en double digit on est maintenant déçu du Serbe et c’est plutôt un bon signe.

Statistiques : 11,1 points, 2,7 rebonds, 2,9 assists et 0,9 interception à 47,3% au tir et 39,1% de loin en 27 minutes.

7
(Entrée)

De’Aaron Fox

De'Aaron Fox

Lui aussi profite d’un temps de jeu revu à la hausse pour étaler tout son talent. Bien remis de sa blessure il affronte désormais la crème de la crème tous les soirs au poste de meneur et engrange les points d’XP à la vitesse de l’éclair. C’est souvent trop court pour repartir avec la victoire mais ce n’est pas ce que lui demandent ses dirigeants cette saison. D’ailleurs, on est curieux de savoir s’il a eu des remarques après son dunk décisif à Miami.

Statistiques : 11 points, 2,6 rebonds, 4,2 assists et 0,9 interception à 41% au tir et 35,9% de loin en 27 minutes.

6
(-3)

Kyle Kuzma

Kuzma

Légère baisse pour le meilleur rookie des Lakers qui est un peu moins adroit certains soirs. Mais puisque Kobe lui a dit de ne jamais baisser les bras, il s’acharne quelques fois comme ce soir de janvier où il a rendu une feuille à 2/14 au tir. La hype n’a pas disparue du jour au lendemain mais il lui faudra faire preuve d’un peu plus de régularité pour grapiller quelques places dans ce classement. Ces derniers jours, on voyait plus souvent Jordan Clarkson briller que le steal de la Draft 2017.

Statistiques : 16,2 points, 5,9 rebonds et 1,9 assist à 45,7% au tir et 36,9% de loin en 30 minutes.

5
(+1)

Dennis Smith Jr.

dennis smith jr

Le rookie wall ? C’est de l’eau pour le futur franchise player des Mavericks qui n’est pas redescendu sous la barre des 10 points depuis le mois de décembre. Une régularité au scoring qui fait plaisir à voir même si le pourcentage laisse souvent à désirer. Mais vu l’objectif à Dallas, on ne serait même pas étonné que ça fasse partie des consignes de Mark Cuban pour obtenir le meilleur pick possible à la Lottery. On a hâte de le voir au Slam Dunk Contest, tiens.

Statistiques : 14,8 points, 3,9 rebonds, 4,8 assists et 1 interception à 39,8% au tir et 32,5% de loin en 29 minutes.

4
(+1)

Lauri Markkanen

Lauri Markkanen

Si on ne peut plus se foutre de la gueule des Bulls c’est en partie grâce à lui. Un peu comme Kristaps Porzingis lors de sa première année chez l’Oncle Sam, il est en train de faire taire tous ses détracteurs qui le disaient sélectionné trop haut à la Draft. Même si l’époque s’y prête un peu plus, il est officiellement devenu le joueur le plus rapide à atteindre les 100 bombes du parking devant des spécialistes comme Ray Allen ou Stephen Curry qu’il s’est même permis d’humilier lors de leur confrontation. Comment on dit insolent en finlandais ?

Statistiques : 15,3 points, 7,7 rebonds et 1,3 assist à 43% au tir et 36,5% de loin en 30 minutes.

3
(-1)

Jayson Tatum

Jayson Tatum

 

Contrairement à la plupart de ses concurrents, il est starter au sein d’une équipe qui gagne. Son rôle chez les Celtics va bien au-delà des statistiques et sa forme est souvent un bon indicateur pour savoir où en est le reste de l’équipe. S’il continue à progresser avec une telle régularité, il va vite devenir un candidat plausible pour être All-Star.

Statistiques : 13,5 points, 5,5 rebonds, 1,3 assist et 0,9 interception à 48,4% au tir et 43,8% de loin en 31 minutes.

2
(+2)

Donovan Mitchell

Donovan Mitchell

 

Pas une semaine ne passe sans qu’il ne martyrise les arceaux aux quatre coins du pays. Avec les absences répétées de Rodney Hood, il s’est affirmé comme l’option offensive numéro 1 au Jazz et ce rôle ne semble même pas lui faire peur. Il utilise sa vingtaine de tickets shoot quotidiens à bon escient et a même réussi à redonner de l’espoir à ses fans pour aller chercher les Playoffs. Entre la blessure de DMC et le trade de Blake Griffin, il reste un coup à jouer pour les gars de Salt Lake City.

Statistiques : 19,3 points, 3,4 rebonds, 3,4 assists et 1,5 interception à 44,3% au tir et 34,5% de loin en 32 minutes.

1
(=)

Ben Simmons

Ben Simmons - Sixers - Celtics

 

On a beau parler de rookie wall, l’Australien arrive quand même à passer des triple-doubles bien gras en 19-17-14. Faut-il rappeler que Benny n’est que dans sa première année chez les pros et qu’il permet pour le moment à Philadelphie de réaliser son objectif en pointant à la huitième place à l’Ouest. Il est peut-être un peu éclipsé par les performances et le charisme de Joel Embiid mais il pourrait bien être le prochain repêché pour disputer son premier All-Star Game en cas de nouveau forfait à l’Est. Ça vous classe un bonhomme.

Statistiques : 16,7 points, 7,8 rebonds, 7,3 assists et 1,8 interception à 52,8% au tir et 56,1% aux lancers en 35 minutes.

Mentions : Milos Teodosic, Dillon Brooks, Luke Kennard et Jarrett Allen.

On savait que cette cuvée allait être phénoménale, elle nous le confirme chaque jour. Mais au-delà des chiffres, c’est surtout la confiance qui est donnée en chacun de ces rookies (titulaires pour la plupart) qui frappe. En quelques mois, ils sont presque devenus indispensables à leur équipe alors qu’ils jouaient encore avec des adolescents il y a un an.