Le Heat enfile une 7ème victoire d’affilée face aux Bucks : 97-79, Goran Dragic en mode EuroBasket

Le 14 janv. 2018 à 22:32 par Alexandre Martin

Heat - Goran Dragic
Source : NBA League Pass

Alors que la première mi-temps avait été serrée, le Heat a passé la vitesse supérieure au retour des vestiaires. Les Bucks n’ont pu que constater les dégâts et ce que Miami a fait subir à Giannis Antetokounmpo et consorts lors des deux derniers quarts est au moins aussi violent que le bruit sur la planche de ce contre monstrueux de Josh Richardson sur Sterling Brown à 55 secondes du terme. Collectivement ce Heat est vraiment au top et quand Goran Dragic redevient le dragon de l’EuroBasket, il n’y a plus qu’à rendre les armes… 

Après 24 minutes de temps de jeu effectif, Milwaukee menait de 2 unités (43-41), en ayant pratiqué un basket efficace et agressif comme cette équipe sait le faire : des pénétrations dès que possible, une défense compacte et une belle réussite sur la ligne des lancers. Sauf qu’Eric Spoelstra n’est pas du genre à laisser une escouade venir lui dicter le rythme ou le style d’un match chez lui, à South Beach. Dès l’entame du troisième quart, le Heat va faire un choix clair en défense : plus de drive, obliger ces Bucks à shooter à mi-distance ou derrière l’arc. Cela a beaucoup gêné Giannis Antetokounmpo sur lequel James Johnson et Bam Adebayo ont vraiment fait du bon boulot pour l’empêcher de prendre de la vitesse, contester chacune de ses positions. Hassan Whiteside a dominé sous les cercles avec 15 points, 10 rebonds et 4 contres en 25 minutes passées sur le parquet. Seulement 25 minutes ? Et oui car coach Spo l’a rappelé sur le banc à un peu plus d’une minute de la fin du troisième quart (64-54) alors que le Heat menait de 10 points, sûrement en se disant qu’il le remettrait sur le terrain vers la moitié de la dernière période. Mais Spoelstra n’en a pas eu besoin.

Il faut dire que Miami a continué de prendre la mesure d’un adversaire qui n’arrivait plus à marquer (seulement 36 points pour les Bucks en deuxième mi-temps). Et, alors que l’écart était encore sérieux mais pas du tout rédhibitoire (+11 à environ 6 minutes du terme), c’est Goran Dragic qui va nous sortir sa cape de MVP de l’EuroBasket. Alors qu’il n’avait encore que 14 points à son compteur à cet instant, le meneur slovène va en envoyer 11 en trois minutes pour finir de tuer les espoirs de la bande venue de Milwaukee. Un premier gros trois points, de 10 mètres et en toute fin de possession histoire de redonner 14 unités d’avance aux siens. Le genre de panier qui fait très mal quand on vient de fournir une bonne séquence défensive, qui aurait pu déboucher sur une opportunité de rentrer sous les 10 unités de retard. Ce ne sera pas le cas. Ensuite, un lay-up classique en profitant d’une largesse de la défense. Puis un autre gros tir primé, et encore un autre. Entre temps, Antetokounmpo, Middleton (bien crade ce soir à 3/16 au tir) et Bledsoe ont bien essayé de répondre mais après ce coup de chaud de mister Goran, il ne restait plus que 2’35” et l’écart n’avait pas bougé (14 points). Au final, le score représente bien les soucis offensifs des Bucks dès qu’on les oblige à shooter dans le périmètre tout en mettant en avant la capacité du Heat à scorer de manière régulière, quelle que soit l’opposition. Cela vient de tous les côté à Miami. En ce moment, c’est Dragic qui est chaud mais Josh Richardson ou Tyler Johnson peuvent eux aussi apporter des écots significatifs et Spoelstra manie impeccablement son groupe pour toujours en tirer le meilleur.

Sept victoires de suite pour le Heat donc. Toujours bien installés au quatrième spot de l’Est, l’escouade de South Beach compte bien continuer. Quand on les voit jouer comme ce soir ou comme ces derniers temps, on se dit que cette équipe a tout ce qu’il faut pour soûler un paquet de concurrent. D’ici la fin de saison ou en post-season…

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