Global Games, Global team : victoire des Celtics 114-103, la fête fut complète

Le 12 janv. 2018 à 00:54 par Alexandre Martin

Celtics - Global Games
Source : NBA League Pass

C’est à Londres, dans une O2 Arena bien remplie que Celtics et Sixers se sont affrontés pour la troisième fois de la saison dans le cadre des Global Games. Et pour la troisième fois, Boston l’a emporté en patron. Les jeunots de Philly ont bien compté jusqu’à 22 points d’avance mais pour battre les boss de l’Est il faut tenir sur la longueur, il faut tenir le choc lorsque la machine verte se met en route. Sinon, la sanction est sans appel et ce fut le cas ce soir pour les hommes de Brett Brown… 

Alors qu’il restait encore sept minutes à jouer dans le deuxième quart, Ben Simmons venait de marquer à nouveau pour donner 22 unités d’avance à son équipe donc. A cet instant, nous étions éblouis par le talent et le potentiel immense de ces Sixers. Le rookie australien en faisait voir de toutes les couleurs à la défense verte. J.J. Redick transformait en boule de feu perforatrice de ficelles chaque ballon qui lui arrivait dans les mains et, même si Joel Embiid n’était pas du tout dans son assiette, l’escouade venue de Philadelphie semblait rouler avec confiance et ambition vers une victoire. Car les Celtics avaient autant de mal à marquer qu’à contenir la fougue offensive de leurs adversaires. Le hommes du Trèfle semblaient crevés par une première moitié de saison disputée sur un rythme dingue et avec une grande énergie.

Mais c’était oublier les qualités premières de cette équipe celte : ne jamais rien lâcher et une défense capable d’asphyxier n’importe quelle attaque. Et à partir de la deuxième moitié du deuxième quart, les soldats de Brad Stevens vont entamer une magnifique remontée. Sereinement, ils vont continuer de frustrer Embiid. Ils vont durcir le jeu, réduire les espaces et limiter les possibilités en transition. Ils vont tout simplement faire aux Sixers ce qu’on appelle désormais “une celtique”. Pas qu’en défense d’ailleurs, puisqu’en attaque également les verts vont soudainement tout accélérer malgré un Kyrie Irving en demi-teinte et pas très adroit (7/20 au tir). Dans le sillage de Jaylen Brown, Jayson Tatum et grâce à l’apport de Marcus Morris en sortie de banc. Ce trio va peser très lourd des deux côtés du terrain. Jaylen va faire de tout, comme d’hab. Marcus va entrer dans la rencontre à coup de gros shoots et de rebonds qui font du bien (sans compter sa bonne défense sur Ben Simmons sur de nombreuses séquences). Et Jayson va une nouvelle fois nous gratifier de quelques moves offensifs qui ne sont pas sans nous rappeler un de ses illustres prédécesseurs sous le maillot celte, un certain Paul Pierce.

Très vite, l’écart fond et les Celtics ne comptent déjà plus que 9 points de retard à la mi-temps (57-48). Quelques minutes auparavant, on pensait qu’il n’y avait plus de match. Boston est revenu d’un coup. Et quelques minutes plus tard, le match semblait déjà réglé tant les hommes de coach Stevens ont mis la main dessus en deuxième mi-temps. 37 à 22 dans le troisième quart puis 29 à 24 dans le quatrième. Les Sixers ont bu la tasse, les Sixers se sont même noyés, à une vitesse qui laisse augurer de la violence inouie avec laquelle les Celtics les ont calmés ! Impressionnant. Pour une équipe que l’on pensait sur les rotules, pour une équipe qui avait donné autant de signes de fatigue sur les 18 premières minutes de jeu, Boston a de nouveau montré que rien (pas les Sixers en tous cas) ne pouvait se mettre en travers de sa route.

Une route qui continue de filer tout droit vers le sommet de leur Conférence avec cette septième victoire d’affilée pour l’équipe ayant le plus joué depuis le début de saison. Le message est clair pour les autres cadors de l’Est : ne comptez pas sur les Celtics pour faiblir. Du côté de Philadelphie, cette défaite fait aussi partie de ce fameux process, de cet apprentissage qui ne peut se faire d’un coup en NBA. A noter que ces deux équpes vont se revoir très vite puisqu’elle se joue de nouveau ce jeudi dans le Massachussets. Nous verrons si Ben et Joel ont retenu quelques leçons…

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