James Dolan a bloqué le buyout de Carmelo Anthony cet été : on ne peut pas toujours se foirer

Le 27 déc. 2017 à 17:18 par Benoît Carlier

Carmelo Anthony
Source image : Youtube

Alors qu’il était déjà clair que l’avenir immédiat de Carmelo Anthony s’écrirait loin de New York cet été, James Dolan a tout de même mis son veto pour empêcher un buyout du contrat de Carmelo Anthony. La suite des événements lui a donné raison.

Souvent critiqué pour nommer de mauvaises personnes aux postes clés de l’institution des Knicks et pour prendre des décisions critiquables dans la gestion de sa franchise, James Dolan est aussi capable d’avoir un peu de flair. Alors que la pression était à son paroxysme cet été et que tout indiquait que Melo voulait et devait quitter New York, le proprio de l’un des plus gros marchés de la NBA a posé son veto pour empêcher un buyout de son joueur selon Ian Begley d’ESPN. Une information qui signifie plusieurs choses. Premièrement, la volonté de départ de Carmelo Anthony était commune au joueur et à sa franchise mais cela veut aussi dire que le All-Star avait reçu un premier accord en interne pour racheter sa dernière année de contrat restante à la manière de ce qu’a fait Dwyane Wade avec les Bulls par exemple. En agissant ainsi, les Knicks se délestaient d’une partie du salaire de Melo pour faire de la place dans leur masse salariale en le laissant libre de signer où il le souhaitait.

A priori désavantageux pour New York, un buyout était tout de même la solution de facilité pour s’assurer de dégager l’homme au bandeau pour faire de la place à Kristaps Porzingis aussi bien sportivement que financièrement en vue d’une prochaine prolongation de contrat. Car malgré l’intérêt de nombreuses franchises pour accueillir le représentant de la Draft de 2003, ce dernier possédait une no-trade clause lui permettant de bloquer tout transfert au sein d’une équipe où il ne souhaitait pas aller. Un détail de contrat qui aurait pu poser énormément de problèmes aux Knicks si Anthony avait refusé d’aller à OKC par exemple. Mais tout est bien qui finit bien pour James Dolan qui peut être fier de ne pas avoir lâché le morceau lorsque les négociations faisaient rage. Non seulement Melo ne pique plus l’oxygène de Porzingod devenu le vrai franchise player à NYC mais les Knickerbockers ont également récupéré deux beaux assets en échange. Doug McDermott confirme qu’il est un excellent sniper capable d’étirer les défenses tandis qu’Enes Kanter est déjà devenu le nouveau chouchou du Madison Square Garden grâce à sa mentalité de soldat prêt à laisser sa vie sur le parquet.

Autant certains choix du propriétaire étaient critiquables autant l’homme d’affaires a remporté ce bras de fer avec son ancien joueur. Qui sait où jouerait Melo aujourd’hui s’il avait été capable de racheter son contrat pour se retrouver totalement libre de signer où il voulait avant le début de la saison ?

Source texte : ESPN