Kyle Kuzma et les Lakers font chuter Houston, 122 à 116 : et de 38 points pour l’ami Couz !

Le 21 déc. 2017 à 07:49 par Bastien Fontanieu

Kuzma

Il aura fallu qu’un Mercredi Panzani débarque pour que les Rockets s’inclinent enfin, à la maison qui plus est. Il aura aussi fallu la partie incroyable de Kyle Kuzma, menant les Lakers vers un succès inespéré en déplacement. Il est pas mal, ce petit pick de Draft, hein ?

Plus les jours passent, plus les General Manager de la Ligue se mordent la langue en se demandant comment ont-ils bien pu laisser une pépite pareille filer entre leurs filets. Kuzma, jusqu’ici, c’était un peu de bon vent allant dans le bon sens, de la mini-hype véhiculée par l’enthousiasme du gamin, un nom qui se retient par n’importe quel gosse de 6 ans et l’opportunisme certain d’un joueur qui voulait juste se faire une place au soleil. Sauf que petit à petit, la curiosité des débuts a fait place à la satisfaction du quotidien, le phénomène réalisant des parties fabuleuses pour Luke Walton. Et ce mercredi, ce n’est pas une partie fabuleuse que Couz nous a offert à Houston. Ce fût la partition de sa life, tout simplement. Un premier quart-temps parfait, une première mi-temps du même niveau, et le train-train qui continue jusqu’au money-time. En gardant les deux pieds sur l’accélérateur, et avec l’aide de Lakers collectivement insolents derrière l’arc, c’est un mini-choc qui se développait au Toyota Center des Rockets, les fans présents dans la salle retrouvant soudainement l’odeur nauséabonde de la défaite. Et sans craquer, sans laisser James Harden ou Eric Gordon faire péter un miracle, les visiteurs s’imposaient avec fierté. Ball game, merci d’être venu.

Pourtant, ce n’est pas comme si en face les hôtes étaient maladroits. Certes, Houston se mettait dans un foutu pétrin en prenant plus de 20 points de retard dès la première période, notamment à cause d’une défense vitef et une adresse générale moyenne. Mais ce n’est pas comme si Harden était congelé, le barbu avait planté 30 points en première période et continuait son assaut en permettant aux siens de recoller au score en plein troisième quart-temps. Il y avait donc largement de quoi abattre ces Lakers, sauf que dans le camp adverse chaque occasion était parfaite pour sortir une carte inattendue. Corey Brewer ? Retour au bled pour l’ancien des Rockets, lui qui plantait sa vingtaine de précieux points en tant que remplaçant. Larry Nance Jr ? Parfait dans son adaptation, l’intérieur faisait tout son possible pour compléter à merveille le boulot réalisé par Kuzma balle en main. Si Kyle n’était pas encore entré dans la tête de certains, il a définitivement posé ses valises cette nuit. Impossible de le louper désormais, de l’éviter. Dans chaque saison rookie, il existe une ou deux performances qui vous font gagner du pec, rentrer dans la cours des grands, et tourner votre blase à la récréation. Nul ne doute que le gamin drafté en 27ème place de la dernière Draft sera désormais surveillé par tout le monde. Y compris les Rockets, qui voient ainsi leur série de victoires consécutives chuter à domicile. Panza ? Panza.

38 points, 7 rebonds et 4 passes, sans perdre le moindre ballon ? Le tout à 12/17 au tir dont 7/10 du parking ? Il fallait bien ça, minimum, pour que Houston connaisse enfin la défaite. Il était simplement difficile de s’attendre à ce genre de surprise… venant d’un rookie. Surprise, voilà un mot qui définit bien les débuts exceptionnels de Kyle Kuzma chez les Lakers.

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