LeBron James et Chris Paul joueurs de la semaine : une phrase pas du tout bateau en NBA

La star de la nuit a beau s’appeler Kobe Bryant, il n’empêche que la NBA a quand même dévoilé hier ses deux lauréats pour les trophées de joueurs de la semaine. Deux monstres de la Ligue sacrés, un peu comme si Emile, Images et Désireless se voyaient offrir un nouveau disque d’or en 2017.

LeBron James, Chris Paul, super original. Super original mais que voulez-vous, les deux génies nous ont offert la semaine dernière un condensé de ce qu’ils sont pour la NBA depuis respectivement quatorze et douze ans. Deux monstres sacrés, deux forces tranquilles, deux putains de bonhommes.

LeBron James ? 24,8 points, 10,5 rebonds, 13,5 passes, 1,3 steal, quatre matchs, quatre victoires, pas de cheveux mais trop de talent. Un career high à la passe pour commencer face aux Sixers (17), histoire de faire passer un 11/13 au tir au second plan. Trois triple-doubles plus tard, LeBron passait Hakeem Olajuwon à la neuvième place all-time des tirs rentrés en carrière et enchaînait trois triple-doubles de suite pour la deuxième fois de sa carrière, ponctuant une semaine folle contribuant à faire de sa saison… l’une des plus abouties statistiquement de sa carrière. A 33 ans, le King se paye sa 59ème distinction du genre, et ça calme un peu.

Chris Paul ? Treizième fois seulement, paye ton joueur lambda. Plus sérieusement, le meneur des Rockets n’a pas mis longtemps à se fondre dans le collectif supra-léché de Mike D’Antoni et a tout simplement uriné sur ses adversaires toute la semaine, coucou les Spurs. 26 points, 6,6 rebonds, 7,8 passes et 3,2 steals, quatre victoires en quatre matchs et même désormais… quinze de suite lorsqu’il met son short, invincible se dit donc “krispol” en suédois. 31/11/7 contre Charlotte, 28/8 et 7 steals face aux Spurs, on termine la semaine avec 23 points en seconde mi-temps contre Milwaukee et on s’arrête en vous rappelant que Chris Paul est le premier homme à gagner ses quinze premiers matchs avec une franchise depuis 1970, parce qu’avant on ne s’emmerdait pas à compter.

Deux monstres sacrés, plus de 70 trophées du genre dans les armoires mais pourquoi se fatiguer. Giannis Antetokounmpo et d’autres cyborgs ont peut-être prévus de s’asseoir bientôt sur la Ligue, mais n’oubliez jamais que les vieux aussi sont toujours là.