TrashTalk Fantasy League – édition Kobe Bryant : cinq affreuses soirées, de la brique à foison

Le 18 déc. 2017 à 12:42 par Giovanni Marriette

lakers kobe bryant
Source image : Twitter

Pour tous les connaisseurs, fans ou non du Mamba, le nom de Kobe Bryant n’est pas uniquement associé à des saillies légendaires au scoring. Attiré since ever par le panier comme Winnie l’Ourson par un pot de miel, celui qui verra ce soir ses deux maillots s’envoler vers le plafond du Staples Center nous a également offert quelques gerbes légendaires… qui auraient à coup sûr occasionné de sacrées PLS en TTFL si le jeu avait existé à l’époque. Retour sur cinq de ces soirées cauchemardesques, comme quoi personne n’est parfait…

# 10 janvier 2010 : Lakers – Bucks au Staples Center

  • 12 points
  • 4/21 au tir dont 0/3 du parking et 4/6 aux lancers
  • 3 rebonds, 5 passes, 1 steal, 2 contres et 1 balle perdue en 29 minutes.
  • Points TTFL : 7

Un match lors duquel Shannon Brown et Hakim Warrick sont les meilleurs marqueurs de leur équipe rentre forcément dans une case à part. La saison aura beau se terminer en apothéose lors d’un Game 7 historique face aux Celtics, tout n’est pas toujours rose cette année-là à Los Angeles. Privés ce soir-là de Pau Gasol, les Lakers s’en remettent au duo de badass Bynum/Odom (35 rebonds à eux-deux) pour compenser l’énorme trou d’air de Kobe. 23 de malus en TTFL, ça fait doucement rire Russell Westbrook mais on est déjà sur des bases solides.

# 14 novembre 2014 : Lakers – Spurs au Staples Center

  • 9 points
  • 1/14 dont 0/5 du parking et 7/9 aux lancers
  • 4 rebonds, 6 passes, 1 steal, 2 contres et 4 balles perdues en 36 minutes.
  • Points TTFL : 6

On change cette fois-ci de braquet, les Lakers sont devenus une équipe… gênante. Kobe impose le respect en surface mais ses performances et son désir de toute puissance sont autant de freins à la reconstruction de la franchise. Ce match face aux Spurs – d’un Kawhi Leonard qui commence à se montrer – … est l’exemple parfait pour illustrer la fin de carrière de Kobe Bryant avec les Angelinos. Apprendre à forcer, forcer sans attendre, forcer à tout prendre, et apprendre à perdre… et s’en aller. Merci Florent Pagny, mais faudrait laisser Jeremy Lin et Carlos Boozer jouer maintenant. Ou pas.

# 16 juin 2000 : Pacers – Lakers au Conseco Fieldhouse

  • 8 points
  • 4/20 au tir dont 0/1 du parking et 0 lancer tenté
  • 5 rebonds, 3 passes et 2 steals en 37 minutes.
  • Points TTFL : 5

Un match sans pression pour les Lakers, sauf que ça s’est un peu trop vu. Kobe et ses esclaves mènent 3-1 en Finale NBA face aux Pacers et le déplacement chez les bouseux peut donc leur offrir un énième titre. Sauf que c’est toujours mieux de faire la teuf à la maison, alors les Angelinos vont nous offrir une magnifique bouse. Le gros Shaq est inarrêtable comme lors de toute la série, mais autour de lui tout le monde est bourré et ce sont finalement Jalen Rose et Reggie Miller qui puniront leurs adversaires pour les avoir pris de haut. Kobe dans tout ça ? Le 4/20 est évidemment cradingue mais c’est davantage son zéro pointé sur la ligne qui rentre alors dans l’histoire. Parce que Kobe qui ne va pas chercher de lancer, c’est comme un mauvais match de Pau Gasol contre la France… ça a dû n’arriver qu’une fois.

# 31 mars 2012 : Lakers – Hornets au Staples Center

  • 11 points
  • 3/21 au tir dont 1/8 du parking et 4/5 aux lancers
  • 3 rebonds, 5 passes, 3 steals et 1 balle perdue en 38 minutes.
  • Points TTFL : 3

Là on se rapproche du Nirvana des excréments. Jouer les Hornets a toujours représenté un kif pour celui qui a failli y débarquer en 96, sauf que ce soir la pression semblait trop forte. A moins que Kobe n’en aie simplement rien à foutre, promis on lui demandera. Pau Gasol et Andrew Bynum font le taf dessous mais Kobe se met par contre au diapason du reste du roster. Allez, petite liste pour bien vous faire comprendre : Ramon Sessions, Troy Murphy, Devin Ebanks, Christian Eyenga, Andrew Goudelock et Darius Morris. Ah oui, cette saison-là les Lakers iront jusqu’en demi-finale à l’Ouest, comme quoi c’est quand même important d’avoir Kobe dans son roster, même s’il lui arrive de claquer des 3/21 face à la défense terrible de Marco Belinelli.

# 1er janvier 2012 : Nuggets – Lakers au Pepsi Center

  • 16 points
  • 6/28 au tir dont 1/8 du parking et 3/4 aux lancers
  • 2 rebonds, 4 passes, 1 steal et 6 balles perdues en 36 minutes.
  • Points TTFL : – 3

On termine avec LE chef d’œuvre du Mamba. Lendemain de cuite, les deux grands sont toujours dans la raquette pour épauler Kobe… mais Kobe s’en bat la race. 28 tirs tentés dont huit du bar, rien ne rentre mais on arrose jusqu’au bout de la nuit. Le combo cuite de la Saint Sylvestre + Kobe en TTFL aurait à coup sûr occasionné quelques malaises, on vous laisse imaginer la détresse. Point de départ d’une fin de carrière compliquée, tellement représentative du joueur, mais il ne pouvait juste pas en être autrement…

Allez, on vous laisse méditer là-dessus, en vous rappelant également que le 22 janvier 2006, c’est un 117 que Kobe aurait pu valider en TTFL. Comme quoi la bipolarité paye, faut juste être présent le bon soir. Allez, Mamba Out.


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