Quel mot définit le plus Kobe Bryant, selon vous ? La rédaction de TrashTalk donne ses réponses

Le 18 déc. 2017 à 11:36 par Bastien Fontanieu

Kobe Bryant
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Journée spéciale pour Kobe Bryant, journée d’hommages dans tous les sens. Chacun sa façon d’exprimer son admiration pour l’arrière des Lakers dont le double-maillot sera retiré ce soir, mais chez TrashTalk on a décidé de s’exprimer librement sur une question simple. Comment définir Kobe…?

Chez certains, le mot vient tout de suite à la bouche. Chez d’autres, il demande une longue réflexion. Mais quoi qu’il arrive, on ne peut pas rester de marbre devant le parcours du joueur, qui a forcément marqué chaque fan de basket, quelle que soit la manière. Ses plus grands détracteurs diront que c’est une mauvaise copie de Jordan, ses plus grands fans diront qu’il est au-dessus de Sa Majesté. Vous ? On souhaite justement le savoir. Comment décrire Kobe, quel sentiment ressort en premier lorsque le visage de cet assassin apparaît dans votre tête ? La rédaction se lance, attention aux blasphèmes.

DAVID : TECHNIQUE

Quand on mate les highlights de Kobe, plus que son mimétisme physique avec JoJo, c’est ma maîtrise des fondamentaux qui saute aux yeux. Au point qu’il a même probablement dépassé son « modèle » en terme de palette offensive. Et c’est un régal à regarder, avec cette fluidité, cette diversité et ce talent.

BEN : HOLLYWOODIEN

La carrière du Mamba fera d’ailleurs sûrement l’objet d’un film un jour, tellement sa vie semble avoir été romancée depuis le début. Né à Philadelphie, il grandit en Italie où il suit son père un peu partout. Pas nécessairement plus doué que les autres, c’est à force de travail et d’abnégation qu’il deviendra l’un des joueurs les plus respectés de toute l’histoire avec un MVP et plusieurs titres à la clé. Pourtant, tout n’a pas été facile avec notamment cette sombre histoire du Colorado et ces allers-retours au tribunal en pleine saison NBA. Mais grâce à son mental, il reviendra au sommet avec Los Angeles et il parviendra à reconquérir sa femme en apprenant à jouer… du piano, pour éviter le divorce. Un destin hors-norme pour un personnage hors-norme. Il est bien tombé chez les Hollywood Lakers finalement. Et dire qu’il a été drafté par les Hornets, l’équipe de son idole absolue. On tient peut-être une idée pour un deuxième film…

ALEXANDRE : AMOUR & HAINE

Si Kobe a tant de fans inconditionnels pour autant de haters (tout aussi inconditionnels), c’est parce qu’il est insupportable. Il est arrogant, prétentieux, horrible avec ses coéquipiers, égocentrique comme rarement une star ne l’a été et motivé que par une seule chose : la victoire. Quitte à mettre le collectif de côté, quitte à croquer une feuille de match entière… Sauf que ce sont tous ces défauts qui ont fait de lui Kobe Bryant, le Black Mamba. Ce joueur qui ne refuse aucun défi, ce joueur qui s’est tout simplement fixé Michael Jordan comme objectif, ce joueur qui a brisé des défenses du début à la fin de sa carrière et réalisé des exploits à la pelle. Bref, on aime ou on déteste Kobe en général dans le milieu de la balle orange, mais quoi qu’il arrive on ne peut que respecter l’icone qu’il est pour ce sport.

 ALBAN : TRAVAIL

Travail est sûrement le mot qui revient le plus souvent dans les interviews de Kobe Bryant. C’est l’essence même de la Mamba mentality et il ne se prive pas de le rappeler à chaque intervention. C’est cet amour du travail et cette volonté de toujours s’améliorer qui a fait de lui l’attaquant hors pair qu’il est devenu. Son goût pour le travail est aussi en un sens une névrose, il est très exigeant envers ses coéquipiers, et la fainéantise du Shaq’ est une des principale cause de la séparation du duo qui aurait pu ravager la NBA encore des années durant. En fin de carrière, les nombreuses sollicitations de son corps au cours de ses interminables séances d’entraînement ont sûrement joué un rôle dans ses graves blessures, l’empêchant de finir sa carrière au sommet.

GIOVANNI : JORDAN

Il est celui qui s’en est le plus rapproché dans le jeu, ne s’est jamais caché de vouloir reproduire l’intégralité de ses moves, poussant le mimétisme à un niveau quasiment flippant. Attaquant sublime, défenseur féroce, langue sortie, sourire ravageur mais parfois adversaire et coéquipier imblairable, il manque juste quelques affaires de poker et on est bons. A deux doigts d’un deuxième three-peat qui l’aurait quasiment élevé au rang d’imitation parfaite d’His Airness, Kobe dérange autant qu’il arrange et son jubilé en avril 2016 en est l’exemple parfait. Une réplique presque parfaite, mais la performance est déjà légendaire.

BASTIEN IMPOSSIBLE

Tout ce qui a été de l’ordre de l’impossible, Kobe l’a fait. Bien évidemment, on aurait pu parler de mental ou de scoring avant tout, mais ces termes sont systématiquement reliés au domaine de l’infaisable car le Mamba a toujours trouvé un moyen d’atteindre des hauteurs inimaginables. Ses 81 points, 62 points en trois quart-temps, une semaine à 50 points de moyenne, un mois à 40 pions, le fait de jouer sans doigt, sans épaule, en mettre 60 sur son dernier match, tirer sur 3 défenseurs, main droite, main gauche, du corner, du milieu du terrain,… J’ai grandi avec Kobe dans mon paysage, et il n’y a pas une saison où je ne me suis pas dit : “ce qu’il vient de faire est impossible.”


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