Les Knicks réalisent leur quart-temps all-time sur Toronto : 41 à 10 dont un 28-0 pour éteindre les Dinos !

Le 23 nov. 2017 à 08:36 par Bastien Fontanieu

Knicks

Parfois, il suffit d’un run pour retourner une rencontre. Les Raptors en savent quelque chose, eux qui viennent tout simplement de se prendre le plus beau quart-temps de l’histoire des Knicks cette nuit : un 41 à 10 dans le troisième quart !

Plus beau, ou alors plus prolifique, plus dominant, plus tout ce que vous voulez finalement. Plus ambiancé, peut-être pas, même si le Madison Square Garden aurait pu exploser son toit ce mercredi en voyant Tim Hardaway Jr et compagnie prendre feu. Remettons le contexte en place, pour bien comprendre en quoi ces 12 minutes furent historiques. On avait déjà vu les Warriors faire dans le même modèle, dernièrement à Philadelphie. Un 47 à 15 qu’on ne voyait pas se reproduire de sitôt. Et beh pas de chance mon ami, il n’aura fallu que cinq jours pour revoir un tsunami de la même taille. Malmenés par des Raptors appliqués et boostés par Norman Powell ainsi que DeMar DeRozan, les Knicks ne donnaient clairement pas envie de regarder la seconde période, même à domicile. La seul odeur qui se dégageait de cette rencontre ? Un potentiel comeback avant que DMDR ne finisse tout ça dans le money-time. Mais avec autant de sérénité dans le groupe de Dwane Casey et de jeu bancal en face, on voyait mal Porzingis et compagnie prendre feu. Disons que… comme Kristaps l’a souligné après la rencontre, la mi-temps fût particulièrement active en terme de blabla entre coéquipiers, les hommes de Jeff Hornacek se remontant les bretelles pour tenter un run des plus sérieux. Des plus sérieux, ou le plus mémorable de leur génération ? Bien évidemment, difficile de sortir de tels propos à chaud, mais comme on pourra le voir ci-dessous, il y a de quoi parler en des termes historiques car les Knicks ont bien claqué leur quart-temps le plus dominant de toute leur histoire.

Quelques 10 points d’avance pour Toronto, en début de troisième quart ? Quelques 18 de retard en l’espace de 8 minutes de jeu, Tim Hardaway Jr, Courtney Lee, Doug McDermott et compagnie lançant un run indescriptible. De la folie, certes, d’un côté du terrain, mais une perte totale de contrôle en face, qui faisait passer les Raptors pour des touristes sur le parquet. Comment est-ce possible, avec des joueurs montrant un tout autre visage quelques jours auparavant ? On ne le saura peut-être jamais, mais ce qu’on sait c’est ceci : 28 à 0 dans la majeure partie du quart-temps, 41 à 10 sur l’ensemble de la période, le +31 devenant désormais la plus grosse marge all-time des Knicks. Rien que ça ! Devant toutes les plus grandes équipes de l’histoire de la Big Apple, quand même ! Treize shoots consécutifs manqués par les visiteurs, des passes qui n’arrivent même pas à destination, et en face les initiatives qui tombent dedans, comme si le panier faisait la taille d’une piscine municipale. Par conséquent, ce qui était une avance confortable devient un coup de massue historique, imposant à Toronto de s’incliner, tête baissée. Kyle Lowry et sa bande auront l’occasion de se reprendre prochainement, là est l’avantage d’une NBA dont le calendrier est assez fou, mais il sera compliqué d’oublier une telle galère, compte-tenu des espoirs canadiens. Alors qu’en face ? C’est tout l’inverse. Désormais, Ntilikina et sa bande ne se sentiront jamais véritablement hors d’un match, eux qui viennent de vivre un quart-temps mémorable à domicile. Pas tous les jours qu’on peut caser un 28-0, mais si on peut le faire une fois, pourquoi ne pas s’en rapprocher pour les suivantes ?

Le bonheur dans cette affaire, pour les Knicks, c’est évidemment cette 10ème victoire en 17 matchs. Peut-être pas la plus marquante, mais la plus émotionnellement instable ça c’est sûr. De telles montagnes russes en l’espace de 12 minutes, ça ne s’oublie pas comme ça. Toronto peut le confirmer.

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