DeMar DeRozan commence à bien préchauffer : 30 points de moyenne sur les 4 derniers matchs, why not

Le 10 nov. 2017 à 10:37 par Bastien Fontanieu

DeMar DeRozan
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C’est qu’il était plutôt “discret” sur ce début de saison. Le DeMar DeRozan qu’on connaît est en train de refaire surface, et les Raptors le suivent dans ses efforts : 3 victoires en 4 matchs, DMDR au volant.

On en avait mis une couche sur Kyle Lowry, maintenant vient l’heure de DeRozan. Sauf que pour l’arrière médaillé d’or aux derniers Jeux Olympiques, on va lâcher le fouet et se lever pour l’applaudir. Plaisir de revoir la machine à scorer, plaisir de revoir le joueur agressif qui ne cesse de tenter, plaisir aussi de voir un garçon qui continue à développer son jeu. Car oui, petite nouveauté sur ce début de saison, l’ami DeRozan est devenu l’ami DeTroisPoints. Particulièrement avare en tentative l’an dernier, un choix qui avait été aussi culotté que payant puisque le joueur calait sa meilleure saison en carrière, DeMar savait qu’il allait quand même devoir rejoindre la clique de son ère. Celle qui artille en transition, celle qui tente même avec une main dans la gueule. Un peu comme hier soir, finalement, dans le nouveau succès des siens, le joueur tentant de plus en plus de tirs à distance avec une réussite qui varie. Pas grave pour les briques, l’ajustement est en cours. Après un roadtrip des plus violents, les Raptors sont rentrés au tieks et DMDR joue les matons, les clés dans sa poche. Pas de quoi en faire un pancake avec du sirop d’érable, sachant que les Dinos ont écarté les Bulls et Pelicans après avoir perdu face à des Wizards orphelins de John Wall, mais la base est suffisamment bonne, aujourd’hui, pour anticiper une suite des plus intéressantes. Une qui aura lieu… en déplacement.

En effet, au-delà de ses récentes performances, DeRozan sait qu’il va devoir continuer sur ce rythme car la suite ne promet pas d’être tendre avec nos keupains du Canada. Quoi ? Encore un roadtrip ? Décidément, la reprise est sacrément intense pour les hommes de Dwane Casey. Mais tel est le jeu, le challenge, qui s’offre à une équipe habituée à rester dans ses standards. Un peu de difficulté, en comparaison avec le train-train de ces dernières années, ce n’est pas tout mal. Les Raptors iront donc à Boston, Houston et New Orleans, avant d’enchaîner une semaine plus tard avec Knicks, Pacers et Hawks on the roadPas les mêmes trios, mais bien le même résultat attendu, venant d’une équipe qui doit profiter des départs houleux de certains. Comment ça, les Cavs qui sont encore dans les starting blocks ? Comment ça, les Wizards qui en lâchent face à des bouses ? Oui, Toronto est aujourd’hui à 7 victoires en 11 matchs, et DeRozan doit saisir ce virage comme une belle opportunité pour cimenter la place des siens dans les hauteurs de l’Est. En leader qu’il est, ce n’est pas qu’au scoring qu’on l’attendra, que ce soit derrière l’arc ou à mi-distance. C’est dans la régularité, comme dernièrement, qu’on voudra le retrouver chaque soir, chez lui comme ailleurs. Car c’est dans son sillage que les Raptors avanceront, en bouclant 2017 sur une note des plus prometteuses. Le “nouveau jeu” de Dwane Casey met du temps à s’installer ? Pas de problèmes, suivez-moi et la suite sera chouette.

Hormis un down contre Washington récemment, les soldats de Toronto sont sur 5 victoires en 7 rencontres et cela passe évidemment par la bonne forme de leur meilleur scoreur. Envie de continuer sur ce rythme ? DeRozan doit montrer la voie… et de la voix.