Preview Hawks – Celtics : Horford revient à la maison pour récupérer les derniers cartons, et donner la fessée ?

Le 06 nov. 2017 à 20:35 par Stanislas Frégard

Source : @Celtics

Celtics et Hawks se retrouvent ce soir à Atlanta à 1h30 pour terminer leur back-to-back qu’ils ont commencé respectivement à Orlando et à Pau-Orthez. Enfin, par respect pour les béarnais, il faut reconnaître qu’Atlanta revient d’une victoire plutôt inespérée à Cleveland alors que Boston est allé gagner à Orlando avec une prestation très solide à défaut d’être flamboyante. Mais si les Hawks avaient pris goût aux gros poissons ? Pourquoi pas, même si cela semble difficile à imaginer tant les plans de tanking ont l’air clairs du côté d’Atlanta.

Le match paraît assez inégal entre les Hawks qui ont le pire bilan de la conférence Est (2-8) et les Celtics, premiers qui eux installent un solide 8-2 en sortant d’une Win Streak de 8 victoires. Comme une revanche sur les dernières campagnes de Playoffs, Atlanta est allé s’imposer chez des Cavaliers bien pauvres dans le jeu. Dennis Schröder a su porter les siens sur ses épaules, et il a pu compter notamment sur Luke Babbitt. Profitez-en, ça risque d’être une des seules fois de l’année que l’on écrira ça. Ce dernier a marqué 17 points sur la tête des Cavaliers alors qu’avant ce match il tournait à peine à 6 points par match. Très clairement, c’est Schröder qui va devoir souhaiter la bienvenue à Al Horford dans son ancien “chez lui”. Le meneur des Faucons a sorti une ligne de statistique très propre dans l’Ohio : 28 points, 3 rebonds, 9 passes à 69,2% au tir. Solide. Par ailleurs, il faudra surveiller la performance de John Collins, l’intérieur Rookie qui fait un très bon début de saison. Sauf que dans tous les cas, les Hawks risquent de manquer de “talent”, si on peut le quantifier, ce soir face à des Celtics qui eux n’en manquent pas.

En plus de ce déficit en talent, les Hawks vont devoir combler le manque de fraîcheur. Aucun Celtics n’a joué plus de 30 minutes contre le Magic alors qu’il a fallu s’employer pendant les 48 minutes du côté de Cleveland pour Atlanta. De surcroît, le rouleau compresseur vert semble difficilement arrêtable. Certes Irving ne sort pas un match exceptionnel à Orlando, mais il y a une profondeur de banc si forte que l’on voit mal Atlanta disposer de Celtics qui même sans un très bon Irving gagnent des matchs sereinement. Il est à rappeler qu’Orlando était deuxième de la conférence Est avant d’affronter Boston hier. L’aisance qu’avaient Tatum ou Brown – que ce soit en attaque ou en défense – fait froid dans le dos, sur tout quand on prend conscience qu’ils ne sont respectivement que rookie et sophomore. Ils ont littéralement éteint les offensives d’Aaron Gordon ou d’Evan Fournier, 2/14 au tir pour le pauvre français. En attaque, Atlanta va devoir se jouer de la meilleure défense de la ligue et en défense, ils devront repousser les coups de boutoir d’un arsenal offensif très sérieux. Et donc sur le banc, Mike Budenholzer va devoir se jouer de la profondeur de banc de Brad Stevens.

Mais alors, on les arrête comment et où les Celtics ? D’ici la fin du mois, il y aura des rencontres assez difficiles à gérer et là Brad Stevens aura besoin de ses cadres comme Irving ou Horford. Tout d’abord la réception de Golden State, mais aussi celles de Toronto, Detroit, Orlando ou des Hornets qui ne seront pas des parties de plaisir même si elle se joueront dans le temple vert qu’est le TD Garden. Le seul match que les C’s joueront à l’ouest sera à Dallas. On a connu pire comme déplacement. On peut donc s’attendre à ce que Boston continue que sa lancée d’ici à la fin du mois d’autant plus qu’il y aura aussi 7 matchs très abordables notamment contre les Lakers ou les Nets par exemple. Ainsi, il ne serait pas surprenant que Boston arrive en décembre avec un bilan plus que solide et toujours en tête de l’Est.

Ce soir, il va vraiment falloir surveiller des joueurs comme Irving et Al Horford, qui vont vouloir envoyer un gros message à toute la ligue en s’imposant une neuvième fois de suite. Les Hawks voudraient bien briser la série verte mais en ont-ils vraiment les moyens ? Réponse tout à l’heure.