L’Avis du Psy – S05 Épisode 2 : LeBron James est dans une merde immense, ça puait dans tout le cabinet

Le 03 nov. 2017 à 15:45 par Giovanni Marriette

Avis du Psy
Source image : urban-shaker.com

Saison 5. Déjà… Comme le temps passe vite pour un Psy ayant à l’époque fait ses classes en découvrant des énergumènes comme Lance Stephenson ou J.R. Smith, un petit gars ayant eu l’idée d’ouvrir un cabinet un soir de juin 2013 après une action qu’il estima être un marcher non-sifflé de Ray Allen. Cinq ans et plus de 110 consultations plus tard, le Psy rouvre donc sa porte pour une nouvelle session de huit mois, lors de laquelle il recevra chaque vendredi les âmes les plus en peine de la Ligue. Blessés de longue date, cerveaux dysfonctionnels, motivations à retravailler, tout y passera cette saison et c’est avec un grand honneur que le Psy vous invite dès à présent dans le cabinet le plus… bizarre de la profession. Allez, let’s go.

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

10°

Rodney HoodRodney Hood
Le début de saison est compliqué pour le patient Hood. Tout d’abord blessé légèrement au mollet dès le début de saison, c’est du banc qu’il a regardé ses copines lâcher un sympathique début de saison. Annoncé comme The Next Big Thing dans l’Utah, c’est donc un léger faux-départ pour l’homme-capuche qui a validé avant-hier sa première consultation de l’année avec un délicieux 0/11 au tir face à Portland. 0/11 contre l’une des défenses les plus permissives de la Ligue, il est beau le futur leader et c’est donc à un petit remontage de bretelles auquel a eu droit Roddy, histoire de ne pas laisser la doublette Rubio/Gobert gérer l’attaque du Jazz. Parce que l’on a rien contre le combo raclette/paella, mais si l’arrière gaucher pouvait s’occuper d’enfiler des puntos pendant que ses collègues gèrent la partie défensive, le squad de Snyder ne s’en sortirait que mieux.

Chandler Parsons
croix
La dernière fois que le Psy avait rencontré le patient Parsons, c’était pour un foutage de gueule quasiment sans précédent. De l’eau a depuis coulé sur les bords du fleuve Mississipi… et Chandler est pour nous tous un ami, les vrais reconnaitront la référence. Comme Tom Sawyer et son ami Finn, l’ailier des Grizzlies est aujourd’hui de nouveau un nom qui rend heureux dans le Tennessee, même si l’on se gardera bien de balancer des conclusions hâtives après seulement six matchs. L’infirmerie semble en tout cas dans le rétro et le Psy a désiré féliciter un homme trop souvent raillé, histoire de lui mettre le pied à l’étrier pour une saison qui pourrait être celle d’une petite renaissance. Quoiqu’il arrive, le patient CP aura au moins eu le bonheur de se rappeler à notre bon souvenir le temps d’un match, on connait des Anthony Bennett qui n’en ont même pas eu l’occasion…

Gordon Hayward
croix
On garde notre belle croix-rouge mais cette fois-ci pour un homme bel et bien blessé. Blessé à la cheville, merci on a vu, mais également blessé dans sa chair et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il s’est pointé pour la deuxième semaine consécutive au cabinet. La raison du seum de Gordie ? Une équipe de Boston qui tourne à plein régime malgré son absence… et une franchise du Jazz qui cartonne également malgré son départ. Et il est bien là le problème, puisque le translucide ailier a donc le désagréable sentiment de ne servir à rien et pour personne. Première indication du Psy ? Effectivement, dans l’état où il est Gordon Hayward ne sert à rien ni à personne si ce n’est à rappeler par sa simple présence l’horreur du season opener… Pour le reste il faudra tout simplement être patient et ne pas tout prendre pour argent comptant, la thune sur le chèque suffisant amplement, de surcroit pour un mec qui ne joue pas. Allez, Gordie, sois heureux pour les copains, et profites-en pour aller bronzer un peu.

Kawhi Leonard
point d'interrogation
Première bonne nouvelle pour un Psy inquiet, Kawhi Leonard est toujours vivant. A deux doigts de contacter Jack Malone et son équipe, le chef du cabinet a donc été agréablement surpris de voir débarquer l’un de ses patients préférés pour donner quelques nouvelles. Toujours pas de short pour The Klaw mais des quadriceps qui ne grincent plus des masses et qui devraient permettre au franchise player des Spurs de rejouer rapidement. Le Psy qui a d’ailleurs demandé expressément à Kawhi de se magner le derche, lui qui ne goûte que très peu aux résultats couci-couça de son équipe favorite. Car il a beau être un professionnel accompli depuis cinq ans, il n’empêche que le Psy reste un gros fanzouze de la franchise texane.

Dirk Nowitzki
maison de retraite
Les temps sont durs pour Papy Dirk. Non seulement il doit désormais utiliser l’ascenseur pour se rendre dans un cabinet pourtant situé au deuxième étage seulement de la clinique, mais lorsque le patient Wunderkind se pointe chez son pote, c’est aujourd’hui pour se plaindre. Se plaindre d’articulations qui tirent de plus en plus, se plaindre d’une franchise sans leader, se plaindre d’un bilan qu’il ne mérite pas. Individuellement comme collectivement, cette vingtième saison est pour l’instant un véritable calvaire et le papy réfléchit déjà très sérieusement à arrêter les frais dès le mois d’avril prochain. N’est pas Spurs qui veut et c’est donc une pré-retraite ô combien désagréable qu’est en train de vivre un homme qui ne le mérite pourtant pas. On parle d’une franchise dans laquelle le meilleur joueur est peut-être déjà un gamin débarqué en juin dernier, preuve d’un gros talent mais également preuve de la tristesse du reste du roster. Gehen Dirk, mut mut.

Eric Bledsoe
Twitter
On prend les mêmes et on recommence. Toujours pas de basket pour Rico depuis le 20 octobre et le petiot commence à s’impatienter. Car si la situation du banni pourrait se résoudre à une attente un peu longue devant du bon basket, on parle quand même d’un mec obligé de se cogner les perfs de Mike James et T.J. Warren à la tête de sa franchise. Enrico veut partir mais on ne sait pas vraiment ce que veulent les Suns, si ce n’est récupérer de la bonne came en échange. Sauf qu’un Bledsoe boudeur ne donne pas vraiment envie à la concurrence et le mini-LeBron est actuellement en train de se transformer en maxi-Brandon Knight, à savoir un boulet qui ne sert à rien à ses employeurs, véhiculant en plus de cela une atmosphère pesante aux alentours de la salle. Qu’on se le dise, les mots du patient Bledsoe ont été durs, mais la situation actuelle l’excuse amplement. Allez les gars, merde, y’a bien un GM qui va se manifester non ?

Markelle FultzMarkelle Fultz
Tiens, quelle surprise. Quelle surprise de voir débarquer en novembre un joueur des Sixers dont la saison est d’ores et déjà terminée… Joel Embiid il y a deux ans, Benny Simmons l’an dernier, et c’est désormais le petit Markelle qui poursuite cette incroyable liste noire. La mécanique de tir laissait présager le pire, et contrairement à MKG dont c’est la véritable nature (…), le n°1 de la dernière Draft va bel et bien devoir observer une très longue période loin des parquets histoire de soigner ses maux. Un flot de larmes a ainsi coulé des yeux de Markelle lorsque le Psy l’a pris dans ses bras, malgré une envie évidente de rassurer un gamin qui n’est malheureusement pas le premier à en passer par là. Les patients Embiid et Simmons ont d’ailleurs été invités lors de cette consultation, histoire de faire prendre conscience à leur jeune teammate que reculer pour mieux sauter n’était finalement pas une si mauvaise idée. Le petit est peut-être impatient, mais il devra s’y faire. putain de malédiction.

Nikola Mirotic
Homme peur
La consultation “spécial Halloween” de ce vendredi. En effet, c’est blanc comme un cacheton d’aspirine que Nikola s’est pointé ce matin au cabinet. La raison d’une telle frousse ? Bobby Portis aurait été aperçu machette à la main dans le quartier des Mirotic et notre petit doigt nous dit que ça n’était pas pour récolter des marshmallows. Le pauvre espagnol est complètement flippé depuis qu’il s’est fait refaire le portrait et s’il aimerait déménager au plus vite, le problème réside dans le fait que… personne n’a vraiment envie de se le récupérer. Les collègues français du Psy se sont empressés de parler de karma en ce qui concerne l’un des barbus les plus détestés de France, mais ce dernier a préféré garder une posture professionnelle en tentant de trouver une solution de fuite pour son patient. Tout en conservant son légendaire côté taquin puisque c’est du côté de la Nouvelle-Orleans qu’il a décidé de passer son premier coup de fil. Juste pour voir la tête de Niko le jour où Rajon Rondo et DeMarcus Cousins seront chafouins en même temps…

John Wall
flûte de pan
On passe aux choses sérieuses avec la convocation de Johnny Wall. Inarrêtable tout l’été dès qu’il s’agissait de jouer du pipeau, de donner son avis et de se placer au-dessus de tout le monde, le meneur des Wizards a démarré sa saison comme une Lada alors qu’il a la place pour un moteur de Féfé, tout en passant au level flûte de pan niveau blabla. Logiquement considéré comme un outsider dans la course au MVP, le patient Mur trust pour l’instant les premières places du classement du WVP. On vous laisse à votre imagination pour traduire ça, juste le temps de vous prévenir quand même que Jeannot a eu droit à la fessée hebdomadaire du Psy, ce dernier étant furax après son patient au vu du travail fourni sur ces deux premières semaines. Ça veut bouffer tout le monde et ça joue les vegans dès qu’on est sur le terrain, alors il ne faudra pas s’étonner lorsque les premiers couperets tomberont. On en reste pour le moment qu’à l’avertissement, mais attention les yeux quand le Psy devra sortir son carton rouge.

LeBron JamesCrotte
Il y a urgence. Et on ne parle pas de cette série qui vieillit très mal mais bien de la réalité. Quatre défaites de suite, une défense honteuse, une attaque catastrophique dès lors que LBJ est gêné. Beaucoup pour un début de saison et surtout beaucoup pour un seul homme, le patient LeBron James étant déjà à la limite du burnout alors que 10% de la saison n’a même pas encore eu lieu. Une catastrophe humaine pour un type qui conchie le mot défaite mais qui ne peut malheureusement rien y faire actuellement tant les défauts sont criants dans cette équipe de Cleveland. LeBron fait tout mais cela ne suffit plus, alors il arrive même à LeBron de baisser les bras, et ça le Psy ne l’accepte pas. Un tel joueur se doit de réagir autrement, en bottant le cul de ses coéquipiers s’il le faut. Chose qu’il a d’ailleurs toujours fait jusque-là, alors on se demande bien le pourquoi du comment de cette impression d’abandon laissée depuis une semaine par le patient James. Allez frère, on se ressaisit, c’est quoi cet exemple de merde que tu donnes à tes fans ? C’est pas sérieux tout ça, faut s’y mettre maintenant.

Allez, c’est tout pour cette première semaine et c’est déjà pas mal. Rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures médicamenteuses et d’ici-là on ne change pas une équipe qui gagne alors n’hésitez pas à nous balancer tout comportement chelou. Allez, bisous.