Les Cavs prolongent leur cauchemar : 4ème défaite consécutive, les Pacers se sont régalés à Cleveland

Le 02 nov. 2017 à 07:45 par Bastien Fontanieu

LeBron James Cavs
Source image : NBA League Pass

Avec la possibilité de se redresser face aux Pacers et devant leur public cette nuit, les Cavs n’ont pas pu trouver de solutions et s’enfoncent un peu plus dans leur merde actuelle : défaite 124 à 107, faites passer le chariot…

Décidément, tout va bien dans l’Ohio. Après trois revers consécutifs et une ambiance assez cheum dans le jeu proposé, les hommes de Tyronn Lue avaient décidé de réaliser un team meeting. Une sorte de thérapie de groupe, histoire de tout mettre à plat et relancer la machine tous ensemble. Ce mercredi, on attendait donc des Cavs concentrés, sérieux, bref le genre de réaction connue en sortie de réunion interne. Réaction ? Il n’y a pas eu. Incapables de tenir face aux Pacers, LeBron et ses potes ont encore encaissé un wagon de points. Parlons de la troupe d’Indianapolis, tiens. Qui elle, par contre, a parfaitement respecté son plan de jeu. Avec autant de vieux en face, il fallait galoper dès que possible et punir les Cavs en transition. Ce que Thaddeus Young (26 points), Darren Collison (25 points), Bojan Bogdanovic et Domantas Sabonis (32 points combinés) faisaient en sprintant dès la moindre récupération de balle. Et le tout, s’il-vous-plaît, en back-to-back, puisque les Pacers avaient tapé Sacramento la veille à domicile. Pas d’excuses, et surtout pas de panique dans le money-time, lorsque les Cavs revenaient gentiment au score sous les assauts d’un LBJ forcément énervé. En prenant le temps de bouger les défenseurs adverses avec un mouvement de balle appliqué, les visiteurs reprenaient l’air et leur dizaine de points d’écart, Victor Oladipo tuant notamment les espoirs locaux d’un trois points glacial. Grâce à cette sérénité collective, cette envie de pousser le rythme pour obtenir des paniers aisés et une belle stabilité offensive tout au long de la rencontre (30-32-30-32 points sur les quatre quart-temps), les soldats de Nate McMillan s’offraient un beau steak en déplacement.

Côté Cavs ? Que dire. Difficile de savoir par où commencer, tant cette rencontre a encore souligné des pépins venant du coaching aux joueurs en passant par le style de jeu, la condition physique générale et l’approche du groupe. Derrick Rose, Jeff Green et LeBron qui tentent de mener la charge en début de partie, voilà ce qu’on pouvait retenir de positif, Gérard plantant même deux bombes à distance pour retrouver le sourire et agrandir les forêts de l’Ohio. Mais c’est à-peu-près tout, le reste étant un bordel sans nom assez similaire à celui proposé lors des dernières sorties à domicile. Défensivement, c’est peut-être ce qu’il y avait de plus grave à regarder, la discipline des Cavs étant une nouvelle fois proche du néant. Des séquences isolées, certes, qui pouvaient redonner espoir en voyant le potentiel de cette équipe dans sa propre moitié de terrain. Mais isolées, justement, donc impossible d’aligner trois possessions sérieuses de suite, Cleveland prenant des paniers faciles et devant donc attaquer en traînant des pieds. En sortie de défaite, Tyronn Lue préférait quant à lui parler de balles perdues. Il y en avait un bon paquet, 16 pour être précis, mais était-ce vraiment le sujet numéro 1 en voyant Kevin Love et ses potes prendre une nouvelle mixtape offensive de la part de visiteurs confiants ? Après les 112 points des Nets, les 123 des Pelicans et les 114 des Knicks, ce sont 124 points qui ont été plantés sur la tête des Cavs. Et autant cela pourrait aller si derrière les joueurs en offraient 130 en échange, autant ce n’est pas le cas, et très loin de ça. Esseulé dans tout ce beau capharnaüm, LeBron y allait de ses 33 pions mais devait agir souvent seul, tête baissée.

En regardant le calendrier, on réalise alors que le prochain match de Dwyane Wade et ses potes sera à Washington. Chez des Wizards qui, eux aussi, ont chié à domicile cette nuit (défaite face aux Suns). Match immanquable vendredi soir, défense primordiale vendredi soir. Sous peine de prendre une nouvelle branlée.

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