La NBA dans un monde parallèle, en 10 scénarios flippants : plus de ligne à trois points

Le 27 oct. 2017 à 17:34 par Bastien Fontanieu

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Il doit bien exister un monde parallèle, quelque part, sous nos pieds. Un monde dans lequel les lois ne sont pas les mêmes, les joueurs ne sont pas les mêmes, la NBA n’est tout simplement pas la même. Sommes-nous paranos ? Un peu. Mais chez TrashTalk, on aime surtout jouer la carte de la science-fiction. Et en duo avec la série Netflix “Stranger Things” (début de la saison 2 le 27 octobre), on a décidé aujourd’hui de plonger dans cet underworld terrifiant. Un univers qui nous pousse à imaginer la NBA à l’extrême opposé de celle qu’on connaît actuellement : accrochez-vous, ça va secouer.

Il fût un temps où la ligne à trois-points n’existait pas, elle qui fût importée en NBA grâce à sa petite soeur – la ABA – à la fin des années 70. Au début peu utilisée, puisque le jeu était principalement tourné vers les joueurs intérieurs, cette distance est devenue reine de nos jours, au point même de parler de ligne… à 4 points à intégrer dans le jeu actuel. Mais si dès demain l’arc à trois-points disparaissait, que deviendrait la NBA…? Breaking news, Stephen Curry vient de tomber dans un coma profond. Le meneur des Warriors réalise alors que tous ses tirs vont coûter 2 points, et qu’il faudra se ramener dans la raquette pour se rassurer en cas de maladresse. Conséquence directe de cette règle inimaginable, Golden State est une équipe de milieu de tableau. Et les spécialistes qu’on connaît aujourd’hui, hélas, changent subitement de profession. Kyle Korver est surveillant de baignade, Ryan Anderson bosse dans une épicerie de Houston, J.R. Smith cartonne en tant qu’oenologue de renom. Mais plus qu’une histoire de rôle, c’est surtout la façon dont le jeu est abordé qui change aux quatre coins de la Ligue. Ainsi, les légendes de la NBA redeviennent les intérieurs, eux qui patrouillent leur raquette avec fierté, en forçant les plus petits à prendre des risques balle en main. Tactiquement, on cherche à provoquer davantage de lancers francs, car les simples tirs à deux points ne récompensent pas assez les meilleurs scoreurs. Pourcentages en chute libre, scores faibles, la Ligue retrouve un style rugueux des années 60 et 90 au cours desquelles les lois les plus basiques avaient le dessus : grosse défense et jeu rapide sont des priorités, sortir les gros muscles également. En mode old school.