LaMarcus Aldridge enchaîne : 31 points sur le Heat, victoire des Spurs, un début de saison monumental

Le 26 oct. 2017 à 08:51 par Bastien Fontanieu

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Encore une victoire des Spurs, encore un match sans Kawhi Leonard, encore une occasion pour LaMarcus Aldridge de fermer des gueules. L’intérieur de San Antonio s’est amusé face au Heat, menant sa franchise vers un quatrième succès de suite (117-100).

Pauvre Bam Adebayo. Pauvre rookie, qui ne s’attendait pas à devoir subir une telle leçon pour son premier start en NBA. Alors que depuis quelques jours, Erik Spoelstra jonglait avec plusieurs options afin de remplacer un Hassan Whiteside absent, le rookie sélectionné au premier tour par Miami lors de la dernière Draft a été catapulté par surprise dans le cinq majeur de son équipe ce mercredi. Excitation pour Bam, fourmis dans les jambes, coeur qui bat la chamade pendant que les paumes suent, la base pour n’importe quel bleu qui participe à son premier match en tant que titulaire. Seul problème pour Adebayo, la joie du soir se transformera vite en cauchemar, avec un LaMarcus Aldridge intenable à défendre. Déjà particulièrement chaud sur ce début de saison, mais frustré en partie par sa dernière demi-prestation face aux Raptors, LMA souhaitait se remplir le gosier en avalant tout cru un rookie peu habitué à devoir défendre sur de telles armes offensives. D’entrée, Aldridge imposait sa valise et permettait du coup aux Spurs de bien démarrer la partie, les couvertures demi-terrain du Heat étant particulièrement à la bourre. Pourtant, Goran Dragic prenait feu et était rapidement suivi par la paire de Johnson, sauf que comme le coach de Miami le soulignera en sortie de match, la défense de son équipe n’y était pas ce mercredi. Et on peut difficilement leur en vouloir, quand on voit le niveau de certains dans le camp d’en face.

Pas d’exploit signé Dejounte Murray, pas de catch fire pour Patty Mills, juste une paire intérieur Gasol-Aldridge qui se promène dans le secteur intérieur de Floride et profite de l’absence de Whiteside pour afficher son envergure sous les yeux d’un public fatigué par l’exécution méthodique des Spurs. Et quand les deux géants se reposaient ? C’est en sortie de banc que le deuxième effet KissCool arrivait. Manu Ginobili, en duo avec Rudy Gay, prenant part à la danse du soir avec quelques inspirations offensives de bonne classe. Certes, ce n’était pas vraiment la came d’un Gregg Popovich empestant devant le manque de discipline défensive des siens, mais que pouvait-il dire de plus. Que pouvait-il souligner de négatif, envers LaMarcus notamment, qui prolongea l’invincibilité des Spurs avec une nouvelle performance royale ? Avec 31 points à 12/20 au tir, et dans tous les registres possibles, LMA était automatique. Une perle de plus à ajouter sur son grand début de saison, faisant limite passer sa prolongation contractuelle pour une anecdote lointaine dans le passé. Surtout, le géant a aidé les siens à bien démarré leur roadtrip à l’Est, Miami étant la première de quelques étapes intéressantes. Boston et Orlando suivront, en demandant la même discipline offensive chez les noirs et blancs. Si Aldridge garde son rythme et la défense se resserre sous les ordres de Pop, le début de saison des Spurs pourrait ressembler à une balade automnale…

Kawhi Leonard annoncé de retour début-novembre ? Que la bête prenne son temps. Car quand on voit à quel point la machine texane est huilée, portée par un LaMarcus Aldridge en feu, on peut limite souhaiter un joyeux Thanksgiving d’avance au All-Star.

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