Ils avaient tout pour réussir, ils ont disparu des écrans radar : Greg Oden

Le 24 oct. 2017 à 21:10 par Bastien Fontanieu

greg oden
Source image : Twitter

Qu’y a-t-il de plus flippant et de mystérieux, que de voir quelqu’un toucher la gloire et la notoriété, puis de soudainement finir aux oubliettes ? En clin d’oeil à la série Netflix “Stranger Things” (début de la saison 2 le 27 octobre) , ce sont ces grands disparus des écrans radars qui seront mis en avant aujourd’hui. Des légendes du jeu, mais pas forcément pour les meilleures raisons. TrashTalk vous invite donc à enfiler votre imperméable de détective, à mettre votre loupe dans la poche droite et votre carnet de notes dans la poche gauche : enquête sur 10 profils oubliés de l’histoire de la NBA.

Ce Greg-là, malheureusement, fût bien millionnaire mais pas pour les plus heureuses raisons. Véritable monstre des terrains pendant ses années lycéennes et universitaires, Oden était annoncé comme le futur de la NBA à son poste. Un pivot ultra-athlétique, intelligent, intéressé par la défense et féroce en attaque. Ce genre de force qui peut totalement changer une franchise, vous assurer des Playoffs les yeux fermés, et installer la peur dans n’importe quelle équipe affrontant la bête d’Ohio State. Battu en finale du tournoi NCAA par les Gators de Florida dans lesquels Al Horford et Joakim Noah évoluaient, Oden était peut-être un colosse à terre mais restait la pépite à recruter en 2007. Son adversaire pour finir 1er de la Draft ? Un certain Kevin Durant, tout maigrelet, dont le jeu était encore pas mal remis en question. Mais l’ailier ne fait pas le poids (c’est le cas de le dire) face au mammouth, qui enfonce la casquette des Blazers en premier choix et doit faire de Portland une ville titrée dans quelques années. De titre…? Oden n’en rapportera aucun. Ni même de Playoffs, tant le joueur ne pourra tenir sur ses deux jambes. Blessure au genou droit, blessure au genou gauche, les Blazers s’impatient et finissent par abandonner. De 2011 à 2013, Greg jouera un total de zéro minutes en NBA. Une chute aux enfers qui le mènera même jusqu’à l’alcoolisme, des violences conjugales et une sortie de route dans l’ombre la plus totale. Aujourd’hui perdu de vue, celui que Bill Russell et Bill Walton applaudissaient a disparu des radars. Aussi triste qu’énigmatique.