Les salaires des Raptors pour la saison 2017-18 : zoom sur la banque de Toronto et son futur

Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté de Toronto, voici un rapide coup d’œil sur la situation financière des Raptors : apparemment le Canada ne connait pas la crise.

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

Source image : Basketball Insiders

Situation financière par rapport au cap

• Le Salary Cap de la NBA est fixé à 99 093 000$ cette année.
• Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 119 266 000$ cette année.
• Avec 120 928 989$ prévus contractuellement cette saison, les Raptors vont flirter avec la taxe des riches toute la saison même si celle-ci devrait rester anecdotique pour le patron de la franchise.
• Il faut dire que Masai Ujiri a eu la main lourde pour réussir à conserver Serge Ibaka et surtout Kyle Lowry à la maison. Pas moins de 165 millions distribués aux deux gagnants de l’été jusqu’en 2020, c’était le prix à payer pour continuer de se faire sweeper par les Cavaliers en Playoffs. Du côté de Toronto, on n’oubliera pas non plus de remercier les Nets pour leur geste de bonté en acceptant de récupérer le contrat empoisonné de DeMarre Carroll, sans quoi le plan du GM des Raptors ne se serait peut-être pas déroulé comme prévu.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 7

• Kyle Lowry
• DeMar DeRozan
• Serge Ibaka
• Jonas Valanciunas
• C.J. Miles
• Norman Powell
• OG Anunoby
• L’intégralité du cinq majeur est verrouillé pour deux années minimum. Encore du travail de pro de la part de Masai Ujiri qui permet à son entraîneur de travailler sur le moyen terme avec son groupe.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

• Kyle Lowry : tenté d’aller voir ailleurs pendant l’été, le natif de Philadelphie reste finalement pour trois ans de plus au Canada. Ça tombe bien, cela coïncide avec le contrat de son voisin de vestiaire, DeMar DeRozan, avec qui il sera donc libre de rejoindre qui il veut en 2020… avec 100 millions de dollars en plus sur son compte en banque.
• Norman Powell : prolongé pour quatre ans et 42 millions de dollars, ParaNorman va pouvoir aborder la saison à venir en toute sérénité en ne se concentrant que sur le sportif. Une poignée de main qui tombe à pic et qui confirme qu’il fait partie des plans d’avenir de la franchise sur le moyen et le long terme.
• Lucas Nogueira : dans la même situation que Norman Powell avant sa prolongation, le dossier est un peu plus complexe pour le Brésilien qui enchaîne les vas-et-viens en G League depuis le début de sa carrière. S’il ne se fait pas plus remarquer sur les parquets cette année, il pourrait ne recevoir aucune offre et continuer de se contenter des miettes à T dot.