Joakim Noah est prêt à faire le taf en sortie de banc : aider les jeunes à bosser et assurer ses minutes

Le 08 oct. 2017 à 00:10 par Bastien Fontanieu

Joakim Noah
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Il y a quelques jours, Jeff Hornacek souriait en parlant de lui avec enthousiasme. Aujourd’hui, c’est Joakim Noah lui-même qui s’est exprimé auprès du New York Daily News : le pivot est prêt à accepter son nouveau rôle.

Y’a pas à chier. On peut dire tout un tas de choses sur Jooks, et Dieu sait s’il y en a à dire quand on voit ses douze derniers mois à New York, mais l’intérieur met toujours l’équipe au premier plan, bien avant ses propres statistiques. On le savait déjà depuis des années, surtout chez les Bulls, mais on a pu en avoir une autre confirmation ce weekend avec ses propos tenus après le dernier match de pré-saison joué par les Knicks à Washington. Une défaite, certes, mais à laquelle Noah a pu participer en apportant son énergie comme sa défense. Joakim sait d’ailleurs que son rôle a changé et va changer au fil des mois. L’ancien titulaire indiscutable a finalement quitté Chicago en étant le remplaçant parfait chez les Bulls, et ses 46 matchs en tant que pivot titu aux côtés de Kristaps Porzingis l’an dernier n’ont pas été des plus satisfaisants. Du coup, Jooks sait très bien comment aborder la campagne à venir : assis sur le banc en début de match, prêt à tout donner sur son temps de jeu. Rien d’énormissime pour le vétéran, qui va simplement devoir prendre cette saison comme celle de la rédemption et accepter les missions demandées par son équipe pour aller de l’avant. Alors, cher Joakim, prêt pour un poste de remplaçant-energizer chez les Knicks ?

“C’est probablement ce qui va se passer. Actuellement, on a beaucoup de joueurs très talentueux à mon poste. C’est juste une réalité. Donc il est surtout question d’être le plus possible dans le soutien, supporter ces gars, et quand on me demande de rentrer en jeu, faire en sorte d’avoir un impact sur le terrain.

J’affronte une grande adversité aujourd’hui. C’est ainsi que les choses se sont alignées. C’est comme si j’étais à nouveau un rookie en fait. Je dois faire mes preuves, et je dois le faire chaque jour. C’est un vrai challenge, mais un que je m’impose à moi-même.”

Il est clair que, niveau talent, difficile de contredire ce qu’affirme Noah. Entre Willy Hernangomez et Enes Kanter, il y a déjà deux très bons pivots qui peuvent bouffer le temps de jeu de Jooks en fermant les yeux. Mais leur supériorité athlétique comme technique ne veut pas forcément dire qu’ils écrasent un gars comme Joakim. L’expérience et les méthodes de travail pour y arriver en NBA, voilà ce que peut filer l’intérieur des Knicks, et que ses jeunes copains n’ont pas. Certes, ils ont tout ce qu’il faut pour exceller individuellement, mais comment mener une équipe chaque jour et montrer l’exemple en pointant le nom à l’avant du maillot plutôt que celui à l’arrière ? Là peut être toute l’utilité d’un Noah qui n’arrivera probablement pas à “justifier” son contrat d’un point de vue statistique. Si le numéro 13 prend les jeunes baobabs sous son aile et les fait bosser chaque matin en imposant un réveil plus tôt, il aura déjà fait une énorme part du boulot et pourra regarder l’avenir sereinement. Mais pour ça, il faudra rester sur ses deux cannes, rester productif à son poste et ne pas se faire massacrer au bout de trente rencontres. Il le dit lui-même, le challenge est là : on attend la suite.

Enes Kanter et Willy Hernangomez peuvent déjà se frotter les mains, ils auront un bon compagnon d’entraînement au quotidien. Allez Joakim, retrouve la pêche, assure tes minutes, aide les jeunes et ta saison sera réussie.

Source : New York Daily News


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