Scott Perry veut que les Knicks jouent dur : prêts à voir le Madison Square Garde rugir à nouveau ?

Le 07 oct. 2017 à 19:38 par Pierre Morin

Maintenant que les derniers boulets sont partis, les Knicks sont prêts pour repartir de l’avant et tenter de tirer un trait sur des années de galère. Et Scott Perry sent bien que les joueurs ont tout pour se construire une nouvelle identité de jeu. 

Phil Jackson envoyé en maison de retraite viré, Carmelo Anthony parti pour OKC : les derniers vestiges d’une époque que les supporters des Knicks aimeraient oublier sont enterrés. À partir de maintenant, l’ambiance est à l’optimisme dans la franchise new-yorkaise. Fini de souiller le blason d’une équipe aussi emblématique et de décevoir sur le parquet sacré de la Mecque du basket. Auprès de Marc Bermann du New York Post et plusieurs de ses confrères, le nouveau GM de la Big Apple Scott Perry a clairement exprimé son envie de voir son effectif jouer dur. C’est sûr  qu’avec Enes Kanter, Kyle O’Quinn ou encore Courtney Lee dans le roster, y’a de quoi pouvoir jouer tough chez les Knicks. On ne parle même pas de Joakim Noah qui, s’il parvient à enchaîner plus de dix matchs, pourrait réveiller le Madison Square Garden avec un simple rebond offensif. Jooks va en plus avoir un petit Espagnol à prendre sous son aile pour lui insuffler le plus de nasty possible. Et pour Scott Perry, toute cette palette de joueurs durs au corps ne peut que ravir les fans.

“Généralement, les fans respectent les équipes qui jouent dur chaque soir. Je pense que les fans respecteront ça. Nous verrons où cela nous emmènera. Personne n’a de boule de cristal pour prédire ce que cela pourrait apporter à nos objectifs. Tentons alors notre chance.

Le plus important est que cette équipe soit compétitive, joue dur et collectivement tout en essayant de défendre chaque soir. Si nous pouvons faire ça, ils pourront assumer leur bilan. Les fans verront au moins quelle direction nous prenons. Ce sera la clef : établir un objectif vers lequel nous nous tournons en tant que franchise.

Nous voulons reconstruire de la bonne manière. C’est comme édifier une maison. Vous voulez poser une base solide. Cela demande du temps d’établir cette fondation. Nous nous montrerons opportunistes aussi longtemps que nous suivons notre chemin sur le développement de cette équipe.

C’est prometteur, c’est aguicheur… Ça faisait longtemps que les Knicks ne s’étaient pas présentés sous cet angle. Quoi de mieux que le Madison Square Garden bouillant tous les soirs, avec des joueurs prêts à laisser des dents sur le parquet ? Sur le papier, les Knicks ont de quoi jouer bien dur physiquement, avec des vrais cols bleus. Saupoudrez le tout d’un peu de hype autour de notre Franky national et vous avez la recette de l’optimisme qui règne à New York. Aux yeux de Scott Perry, tous les bons éléments d’une équipe ne peuvent être pleinement rentables tant qu’ils ne se forgent pas une identité de jeu. Faire couler la sueur et le sang sur le sol du MSG, voilà un beau moyen d’effacer les choses terribles que ce parquet a pu voir ces dernières années. Porzingis, libéré du spectre de Melo en attaque, risque bien d’avoir 25 tickets shoot par match et vu le talent du Letton, ça peut faire mouche à plusieurs reprises. Finies les attaques sans aune cohésion ni hiérarchie. Maintenant, tout le monde a l’esprit détourné d’une certaine forme géométrique à trois sommets. Jeff Hornacek va enfin pouvoir faire courir tout ce petit monde. La page est-elle vraiment tournée ? Cet effectif peut-il relancer New York ? Hormis James Dolan, il n’y a presque plus de parasites pour empêcher ce beau roster de redonner ses lettres de noblesse à la franchise new-yorkaise. Si les Knicks n’affichent pas un visage plus resplendissant que ces dernières années, la pression médiatique autour de la franchise risque bien de s’accentuer.

Scott Perry savait bien ce qu’il faisait cet été en lâchant Melo pour récupérer du col bleu. Concocter une équipe pour jouer dur cette saison et refaire rugir de plaisir le Madison Square Garden, cela semble être une bonne recette pour reconstruire les Knicks…

Source : New York Post