Joakim Noah serait déjà au top : Jeff Hornacek est “choqué” de voir à quel point son pivot est prêt

Le 06 oct. 2017 à 13:29 par Bastien Fontanieu

Joakim Noah
Source image : Wheresweems

Un petit rayon de soleil chez les Knicks ? La bonne nouvelle du jour concerne Joakim Noah, puisque l’athlète préféré des Français est apparemment au top de sa forme : du positif pour la saison à venir.

Nombreux sont encore les new-yorkais qui parlent du contrat de Jooks avec la boule au ventre. Auteur d’une première saison particulièrement cataclysmique dans la Grosse Pomme, Noah a été la cible d’un paquet de reproches, le combo final le poussant au bord du ravin : blessures aux genoux et à l’épaule, gaulé par la NBA pour utilisation d’un produit qui était autorisé avant la ratification du nouveau CBA, déprime totale. Sauf que pour un compétiteur comme Joakim, être pointé du doigt ne fait que le motiver dans sa quête de rédemption. Et après un été particulièrement actif, durant lequel il a tout nettoyé pour repartir à zéro, le pivot a décidé d’aborder cette saison avec un tout autre état d’esprit : se racheter, faire le taf, rappeler quel joueur il est, bref montrer aux Knicks et leurs fans que l’investissement n’était pas un mauvais choix, loin de là. Un sacré chantier quand on voit le parcours à traverser, mais qui n’effraie pas Noah. La preuve, comme Jeff Hornacek l’a souligné auprès du New York Post, c’est un Jooks prêt, motivé et à l’ancienne qui a fait son apparition au camp d’entraînement. Du positif et du prometteur pour le coach de New York, qui espère pouvoir compter sur sa tourelle cette saison. Du moins, bien plus que la précédente.

“De retour après ses blessures, littéralement, je suis choqué de voir à quel point il a bien joué car je ne pensais pas qu’il serait prêt aussi tôt. Je suis extrêmement content de la façon dont il joue. Il joue de la bonne façon. Il pose de bons écrans, il roule bien derrière, ce qui ouvre un paquet de situations pour ses coéquipiers s’il ne reçoit pas la balle. Il a fini ses pénétrations comme il faut, il a très bien joué.

Il veut revenir à fond et montrer quel joueur il est, et à quel point il a bossé cet été pour y arriver. Je le félicite pour cela.”

Bien évidemment, on connaît le mécanisme habituel. Être en forme en octobre, c’est pas la même chose que rester en forme jusqu’en avril. Et c’est là que Noah sera testé, pour sa durabilité après une saison aussi noire que la précédente. Heureusement, Hornacek a déjà prévu le coup en limitant le plus possible le tricolore, lui qui ne doit pas se blesser à nouveau sur un match à la con : c’est pas comme si on venait de perdre un compatriote en pré-saison. Mais d’avoir un daron qui puisse produire cette année et donc encadrer les jeunes, ce serait une belle chose pour Jeff et ses gosses. Même si la raquette des Knicks est blindée, avec Kristaps Porzingis, Enes Kanter, Willy Hernangomez, Kyle O’Quinn et donc Noah, on ne peut sous-estimer la présence d’un joueur comme Joakim qui, toute connerie passée enregistrée, reste un gars d’expérience. On croise donc les doigts pour que l’enthousiasme de l’automne ne se transforme pas en déprime hivernale, que les promesses d’été ne se transforment pas en tristesse du printemps, et qu’on puisse enfin voir un Jooks productif à New York, là où il a toujours voulu jouer. Car bien au-delà des résultats ou de quoi que ce soit de collectif, on parle avant tout d’un homme qui doit retrouver le plaisir de se ramener au match tous les soirs : s’il y arrive en étant à nouveau le Noah qui se tabasse le pec en prenant une faute offensive, on pourra confirmer les propos de son coach avec le sourire.

Grosse feinte de camp d’entraînement, ou vrai comeback prometteur ? Cette saison sera déterminante pour Noah, et il a apparemment mis toutes les chances de son côté : hâte de voir tout ça sur les parquets.

Source : New York Post


Tags : Joakim Noah

Dans cet article