Les salaires des Pelicans pour la saison 2017-18 : zoom sur la banque de New Orleans et son futur

Trois énormes contrats pour les leaders de la franchise mais quelques mecs qui seront payés pour ne pas jouer, voilà la tendance cette saison pour la banque des Pelicans, en attendant un été 2018 qui sera placé sous le signe de DeMarcus Cousins.

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

Situation financière par rapport au cap

• Le Salary Cap de la NBA est fixé à 99 093 000$ cette année.
• Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 119 066 000$ cette année.
• Le minimum salarial est prévu à 89 184 000$ cette année, soit 90% du salary cap.
• Avec 117 466 795$ contractuellement prévus cette saison, les Pelicans sont dans le orange foncé et il leur reste d’ailleurs un mec à signer pour être au complet (Dante Cunningham n’apparaît pas dans le tableau et devrait toucher dans les 2,3 millions). Jordan Crawford devrait selon toute vraisemblance récupérer le dernier spot, à moins que Perry Jones ou qu’un Jean-Michel Anonyme ne sorte la tête de l’eau durant la pré-saison. Petite odeur de luxury tax cette saison, mais il faut se donner les moyens de ses ambitions.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 7

• Jrue Holiday
  
• Anthony Davis
• Solomon Hill
• Omer Asik
• E’Twaun Moore
• Alexis Ajinca
• Frank Jackson
• L’axe 2/3/4 titulaire est validé pour au moins trois saisons, ça c’est cool. Le contrat du pauvre Omer Asik est devenu encore plus problématique ces derniers jours, ça c’est beaucoup moins cool. Le jeune fifou Frank Jackson a également été validé pour deux ans, de quoi être tranquille en cas de belle surprise. Reste le cas DeMarcus Cousins à gérer, histoire de voir si la bête a envie de s’inscrire en Louisiane sur le long terme.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

• DeMarcus Cousins : ça n’a échappé à personne, il ne reste qu’une année de contrat à DeMarcus Cousins. 18 millions de patates en 2017/18, combien la saison prochaine ? Et surtout où ? Le défi est double pour la bête : rejoindre pour la première fois de sa vie la postseason et prouver qu’il est capable d’être ce mec à qui l’on offre un contrat à neuf chiffres, même si peu de personnes, on l’espère, doivent penser le contraire.
  
• Alexis Ajinca : encore un peu plus de dix millions à palper pour le Stéphanois jusqu’à la fin de la saison 2019 et Alexis ferait bien… d’en profiter. Loin de nous l’idée de descendre un compatriote mais à bientôt 30 ans, le pivot des Pels n’a aucune garantie NBA sur deuxième partie de sa carrière. On pense tout de suite à un Ian Mahinmi trimballé de droite à gauche dans sa jeunesse et aujourd’hui titulaire d’un sympathique compte en banque, en espérant qu’Alexis suivra le même chemin et tapera prochainement dans l’œil d’un GM pour les saisons à venir.
• Jrue Holiday : c’est le moment d’annoncer l’info la plus chelou du jour, Jrue est donc le joueur… le mieux payé à New Orleans. Avec 5 saisons assurées sur son contrat pour un montant total de plus de 130 millions, Jrue voit la vie en rose et ses holidays sont bouclées jusqu’à la fin de sa vie. Rajoutez à cela un duo d’intérieurs qui concrétisent 110% de vos caviars et une équipe enfin compétitive et vous obtenez sans doute un homme heureux, et c’est une très bonne chose après tous les soucis vécus ces dernières années par le frère de Justin. Allez bonhomme, gave-toi, tu l’as bien mérité.

Les fonds de caisse sont vides en Louisiane mais le roster est solide et Dell Demps sait très bien à qui il file ses sous même si ses capacités de GM ne sautent pas forcément aux yeux à première vue. Le dossier DeMarcus sera au centre des débats l’été prochain, un débat qui n’en sera d’ailleurs peut-être pas un si les Pelicans nous sortent une grosse saison. Vous savez ce qu’il vous reste à faire messieurs.