Marcus Smart est désormais le plus ancien membre des Celtics : nouveau rôle, nouveau look, nouveau game

Le 28 sept. 2017 à 10:02 par Bastien Fontanieu

Marcus Smart
Source image : @Celtics

Déjà auteur d’une grosse saison l’an dernier, Marcus Smart a décidé de se ramener encore plus déterminé cette année. En effet, le pitbull préféré des Celtics a perdu près de 10 kilos pour atteindre un niveau supérieur en NBA.

Il est comme ça, le Marcus. Bon bosseur, on le savait déjà, mais énorme compétiteur, certains ne le découvrent que maintenant. Nombreux sont ceux qui, par contre, ont encore de vifs souvenirs de sa dernière campagne. Leader du banc de Boston pendant toute la durée de la saison, Smart a été le lapin Duracell dont Brad Stevens avait besoin. Un défenseur infernal sur la plupart des gros attaquants, un contributeur précieux au moment où on s’y attend le moins, la boule de nerfs ne commençait peut-être pas les matchs dans le cinq mais on pouvait être sûrs qu’il allait les terminer grâce à ses efforts et son sang-froid. Le seul problème dans ce merveilleux paysage, c’est que Marcus était… trop lourd. Près de 108 kilos sur la balance, pour un joueur extérieur ? Impossible de tenir sur le long-terme, même en ayant un patrimoine génétique venu de Pluton. Plombé par des problèmes au dos, le garçon avait même des pépins en dormant. Du coup, cet été, Smart a décidé de tout changer en employant un chef, en modifiant drastiquement sa nutrition, et en faisant de son corps un temple sacré. Stupéfaction générale chez ses coéquipiers, en voyant le nouveau MS se ramener au Media Day, sans son ancienne coupe de cheveux, sans son ancien gras au bide, et avec un body clairement redessiné. Une nouvelle page qui permet au cadenas humain d’aborder la nouvelle saison avec confiance, se souvenant des pépins physiques du passé.

“Des douleurs avant les matchs, pendant les matchs, après les matchs… c’était même dur pour moi de dormir. Je me souviens de plusieurs fois où je devais rentrer mon ventre pour mettre mon t-shirt car je n’aimais pas ce à quoi je ressemblais. Cette douleur au dos m’empêchait d’être en forme, j’étais fatigué, je n’étais plus aussi explosif. Je n’étais pas content de vivre tout ça, pas du tout, donc je savais que je devais changer.”

Un rythme de vie transformé, qui va aussi avec un nouveau rôle. Un qu’il porte “avec honneur” comme disait-il ce lundi, devant les caméras locales. Car aujourd’hui, après seulement trois saisons passées en NBA, Marcus Smart est le plus ancien membre des Celtics. Avec autant de changements réalisés par Danny Ainge ces derniers mois, seuls quatre joueur sont encore présents de la saison passée (Horford, Rozier, Brown), mais aucun n’a le passé de l’intéressé à Boston. C’est donc une confiance totale qui est donnée à Marcus, et un rôle qui sera déterminant cette saison. Car pour mettre du ciment autour des joueurs, créer une cohésion d’équipe rapidement et remettre en place ceux qui se permettent des écarts, Smart sera le premier à sortir le fouet, en duo avec Al Horford. Le respect n’est pas qu’une question d’expérience, le pitbull n’a que 23 ans après tout. Sauf qu’au moment où il faudra montrer l’exemple et surtout obtenir la confiance de son entraîneur, personne ne pourra toucher au level atteint par “Mahkss” depuis trois ans maintenant. Nouveau corps, nouveau rôle, nouveau jeu peut-être quand on voit les rotations à mettre en place sur le poste d’arrière et de meneur, attention à la saison de Smart qui pourrait être fabuleuse des deux côtés du terrain.

Marcus Smart est donc le seul garçon, aujourd’hui, qui a pu connaître les Celtics d’Evan Turner et Rajon Rondo. C’était il y a seulement trois ans, mais cela permet au joueur d’avoir une nouvelle autorité dans son groupe. Et avec un nouveau body, pour aller avec.

Source : NBC Sports


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