Les salaires des Sixers pour la saison 2017-18 : zoom sur la banque de Philadelphie et son futur

Le 27 sept. 2017 à 14:58 par David Carroz

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Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté de Philadelphie, voici un rapide coup d’œil sur la situation financière des Sixers : les jeunes n’ont pas encore braqué la banque.

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

preview salaires philadelphie sixers

Source image : Basketball Insiders

Situation financière par rapport au cap

  • Le Salary Cap de la NBA est fixé à 99 093 000 dollars cette année.
  • Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 119 266 000 dollars cette année.
  • Avec 83 972 127 dollars prévus contractuellement cette saison, les Sixers ont encore du blé à dépenser.
  • Pas de gros contrat encombrant à Philly, les deals poubelles que Sam Hinkie s’est amusé à entasser pour s’offrir des tours de draft supplémentaires étant maintenant consommés. Du coup on a pas mal de marge dans la masse salariale, et il faudra en combler une partie pour atteindre les 89 millions nécessaires pour ne pas être pénalisés.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 3

  • Jerryd Bayless
  • Markelle Fultz
  • Furkan Korkmaz
  • Si officiellement il n’y a que trois joueurs encore sous contrat la saison prochaine, on peut ajouter à cette liste les jeunots dans leur contrat rookie pour lesquels les Sixers disposent d’une option qu’ils vont certainement lever : Ben Simmons, Jahlil Okafor, Timothe Luwawu et probablement Justin Anderson, T.J. McConnell et Richaun Holmes. Faut dire qu’à seulement quelques petits millions la saison, on gonfle l’effectif en qualité et en potentiel pour pas cher. Une aubaine lorsqu’il va falloir penser à la prolongation de Joel Embiid…

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

  • Joel Embiid : on vient de citer son nom car son cas est le plus épineux pour les Sixers. Après deux ans sans jouer, le pivot a montré de superbes choses la saison dernière. Sauf qu’il ne l’a fait que par intermittence à cause de pépins physiques. Du coup, à quel prix faut-il le prolonger ? Car dès l’été prochain, le Camerounais sera agent-libre. Certes, avec restriction ce qui laisse la main aux Sixers, mais si on pouvait éviter une prise de tête en Pennsylvanie alors qu’on commence à voir le potentiel éclore, ça ne serait pas plus mal.
  • Robert Covington : L’été prochain, l’ailier se retrouvera agent-libre. Et d’ici là, son contrat n’est pas garanti non plus. Lui qui a été le meilleur joueur des Sixers lorsque des gars de D-League composaient l’effectif, il n’est plus qu’un mec quelconque dans le roster dont le sort n’intéresse plus grand monde. Attention à ne pas sous-estimer son apport : bon défenseur, sérieux et solide offensivement, sa valeur est au-dessus du million et demi qui lui sert de salaire cette année.
  • J.J. Redick : l’ami Jean-Jérôme aurait pu faire le bonheur d’un prétendant au titre avec son adresse longue distance. Mais il a opté pour Philadelphie où il touchera un max d’argent, bien plus que ce qu’un contender pouvait lui offrir. Mais ce deal ne couvre que la saison à venir et il retrouvera sa liberté l’été prochain. Est-ce que l’année passée à encadrer la jeunesse des Sixers lui donnera envie de poursuivre l’aventure dans la Cité de l’Amour fraternel ? Et à quel tarif ?