Preview des Lakers 2017-18 : Lonzo Ball peut-il être MVP dès sa saison rookie ?

Le 23 sept. 2017 à 15:08 par Giovanni Marriette

LaVar Ball
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On enchaîne notre série de previews avec les Lakers de Los Angeles. Passé mythique et présent miteux pour l’une des plus grandes franchises de l’histoire du sport américain, mais un futur qui se veut doré. Avec du talent à revendre dans les couches-culottes et un été 2018 qui s’annonce bouillant pour Magic Johnson et Rob Pelinka, les Lakers veulent redevenir grands et ça passe par une saison sérieuse. On veut pas forcément que ça gagne, mais on veut du progrès. Allez, action.

Résumé des transferts de l’été

  • Ils sont arrivés : Brook Lopez, Kentavious Caldwell-Pope, Lonzo Ball (Draft), Kyle Kuzma (Draft), Andrew Bogut, Josh Hart (Draft), Thomas Bryant (Draft), Alex Caruso (two-way contract), Brianté Weber, Stephen Zimmerman.
  • Ils ont prolongé : Tyler Ennis.
  • Ils sont partis : D’Angelo Russell, Nick Young, David Nwaba, Timofey Mozgov, Tarik Black, Thomas Robinson, Jose Calderon, Marcelo Huertas, Metta World Peace.

Une bonne grosse Draft (Lonzo Ball en 2, Kyle Kuzma en 27, Josh Hart en 30 et Thomas Bryant en 42) avec quatre rookies signés directos dans le grand bain, l’arrivée de Brook Lopez pour apporter… du tir et un KCP qui visera cette saison le contrat max, le rayon arrivée a belle allure surtout qu’il compense les départs de joueurs pas forcément dans le projet collectif de la franchise. Intersaison positive, à voir comment la sauce prendra.

Effectif pour la saison 2017-18

  • Meneurs : Lonzo Ball, Tyler Ennis
  • Arrières : Kentavious Caldwell-Pope, Jordan Clarkson, Corey Brewer, Josh Hart
  • Ailiers : Brandon Ingram, Luol Deng
  • Ailiers-forts : Julius Randle, Larry Nance Jr., Kyle Kuzma
  • Pivots : Brook Lopez, Ivica Zubac, Andrew Bogut, Thomas Bryant.

Les joueurs en gras sont ceux qui devraient intégrer le cinq majeur au début de chaque rencontre dès le début de la saison.

On est plutôt du genre à y aller doucement alors on va caler Lonzo Ball en sixième homme pour commencer, même si on imagine bien que si le petit fait le taf, il devrait rapidement intégrer le 5 en lieu et place d’un Jordan Clarkson qui pourra du coup exercer à plein son rôle de combo 1/2. L’ensemble reste jeune et talentueux et la présence de vieux routards comme Luol Deng ou Andrew Bogut ne pourra que faire du bien aux Ball, Ingram, Zubac, Randle, Kuzma et compagnie. Le banc parait un peu faible mais tant pis, l’objectif ne sera évidemment pas de gagner 50 matchs… On aura tout de même un œil avisé sur les progrès de Brandon Ingram, capable de devenir un espèce de deuxième freak de la NBA à seulement 20 ans.

Question de la saison : quelle production pour Lonzo Ball ?

La pression est énorme mais le gamin semble capable d’en faire abstraction à grands coups de triples-doubles. Mis en plein soleil depuis déjà un moment du fait de la l’énorme gueule de son daron, Lonzo débarque dans la Ligue avec d’énormes attentes placées en lui. Dans un backcourt au sein duquel il a largement moyen de s’imposer, le gamin à la peau disgracieuse devra s’imposer comme l’un des leaders du groupe et est capable de faire jouer ses partenaires. Attiré comme un aimant par la distribution et déjà doté d’un physique agréable pour un meneur, Lonzo devra néanmoins taffer son tir (la sélection hein, pas le geste, ça c’est peine perdue) et épurer son jeu au maximum afin de ne pas perdre plus de ballons qu’il n’en donne. L’enjeu est énorme, à voir si Lonzo peut le relever.

Candidat sérieux au transfert : Corey Brewer

Corey Brewer

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Directement en lien avec l’avènement ou non de Lonzo Ball puisque si le rookie shotgun le poste 1 et que Jordan Clarkson récupère quelques minutes à l’arrière, le pauvre Corey Brewer aura du mal à trouver des occasions de nous montrer sa dégaine de chien fou cette saison. En rajoutant les gamins Ennis et Hart et en imaginant que Brandon Ingram va squatter beaucoup de temps de jeu à l’aile, Corey Brewer pourrait donc se retrouver à la place du con. Ne dispose plus que d’un an de contrat, facile à refourguer, fait bien la cuisine, ça sent le premier piston en cas d’affaires à faire…

Candidat sérieux pour la surprise : Ivica Zubac

Ivica Zubac

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Il a montré au printemps dernier qu’il faudrait compter sur lui cette saison. Ses 7,5 points et 4,2 rebonds lors de sa saison rookie parlent pour lui et ses quelques cartons (on se rappelle d’un match à 25 points face aux Nuggets) laissent augurer un opus sophomore solide. L’intérieur bosnien a de sacrées mains et de sacrés bibis et le voir tourner en 10/7 dès cette année ne serait pas une énorme surprise. Loin de la hype de certains de ses jeunes collègues, Ivica est un bosseur et si les étoiles Ingram ou Ball auront toutes les caméras braquées sur elles, le gamin Zubac pourrait bien en profiter pour grandir en scred…

Meilleur et pire scénario possible

  • Dès l’entame de la saison, Los Angeles semble être the place to be en NBA. Brandon Ingram valide deux triples-doubles la première semaine, Lonzo Ball l’imite avant les fêtes, Julius Randle le lendemain et à la coupure du All-Stra Game, les Lakers sont à quelques encablures seulement des 50% de victoires. Même Brook Lopez y va de son petit exploit en tournant à plus de 7 rebonds de moyenne et tout ce petit monde semble s’entendre à merveille. Les Angelinos terminent leur saison avec 38 victoires etde belles garanties pour l’avenir, y’a plus qu’à aller pêcher LeBron.
  • Individuellement parlant, les mecs font leur taf. KCP et Brook Lopez prennent leurs 23 tirs par match, Ingram squatte les Top 10 et tourne à 18/8/6 mais Lonzo Ball en chie. Andrew Bogut se démet l’épaule lors d’un chest bump avec Thomas Bryant, à qui l’on interdit du coup de porter ce nom en public. En février Luke Walton lâche prise et titularise Josh Hart à l’arrière et Kyle Kuzma dans la peinture. 21 victoires, 61 défaites, il faudra être fort pour pêcher LeBron.

Pronostic de la rédaction :  28 victoires – 54 défaites

Du mieux pour nous mais pas forcément au niveau du nombre de victoires. L’objectif est clairement au développement des jeunes et à la préparation de la free agency 2018 alors pas de panique, si les Lakers ne gagnent que 20 matchs cette saison vous n’aurez qu’à vous dire que tout était prévu.

Le public des Angelinos aura malgré tout de quoi crier cette saison. Des joueurs frissons, un rookie déjà superstar et un Bryant dans le roster. On fait ce qu’on peut hein, on essaie juste de vous faire sourire.