Alex Len va signer sa qualifying offer : objectif pour le pivot, nous faire une “Bismack Biyombo” l’été prochain

Le 22 sept. 2017 à 11:03 par Giovanni Marriette

Alex Len
Source image : Youtube/EatUmUpVideo

C’était l’un des derniers dossiers en cours dans le bureau de Ryan McDonough. Re-signer Alex Len, mais surtout ne pas lui lâcher trop de pognon avant d’être sûr de son talent. Ou pas. C’est aujourd’hui chose faite et le géant ukrainien a désormais un an pour faire ses preuves.

Après un été 2017 qui avait vu Bismack Biyombo ou Timofey Mozgov cumuler 136 millions de dollars avec leurs contrats, quelques franchises NBA ont soigneusement évité cette fois-ci de tomber dans le piège. C’est le cas des Suns qui ont donc préféré d’en rester à la qualifying offer pour leur grand intérieur plutôt que de lui proposer un lucratif contrat. On a donc évité de prendre son stylo quand on avait des grammes dans le sang et c’est à l’arrivée une décision tout à fait logique et prudente de la franchise arizonienne alors qu’Alex Len sera mis devant le fait accompli s’il veut se racheter des belles bagnoles toute sa vie :

A moins d’un changement imprévu, le pivot des Suns Alex Len va signer sa qualifying offer à 4,2 millions avant le début du training camp, devenant de ce fait agent libre non-protégé l’été prochain.

Les Suns veulent évaluer les progrès de Len la saison prochaine avant de s’engager sur le long-terme et de – peut-être – lui offrir un contrat plus intéressant. Alex Len a été starter à 80 reprises lors des deux dernières saisons (34 fois la saison passée pour des stats de 8 points, 6,6 rebonds et 1,3 contre).

Drafté à la cinquième position en 2013, Alex Len avait montré de beaux progrès lors de ses trois premières saisons mais le dernier opus a été compliqué pour lui. Parfois utilisé en même temps que Tyson Chandler car Earl Watson désirait sans doute reformer les Twin Towers 2.0 mais avec des excréments, le pivot de 2m16 n’a pour l’instant pas réussi à passer le cap entre prospect et joueur aguerri. L’objectif sera donc cette année de montrer qu’il est capable d’être plus qu’un simple projet, au sein d’un roster encore rajeuni et qui se cherche toujours une identité. Pivot plutôt mobile et qui se construit son tir petit à petit, Len a donc six mois pour taper dans l’œil des trente GM de la Ligue, histoire de ne pas devenir trop vite un Alexis Ajinca du pauvre.

Bonne nouvelle pour Alex, son coach n’a probablement aucune idée de la manière dont il fera jouer ses gars cette saison. L’occasion de se faire plaisir individuellement, dans un yolo intégral qui pourrait être un avantage pour lui. Rendez-vous dans trois semaines pour les premières constatations, histoire de voir si Len est plutôt Biyombo ou plutôt Ajinca.

Source : NBC Sports


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