Incroyable mais vrai, Alec Burks va démarrer la saison sans la moindre blessure : faut vite en profiter

Le 12 sept. 2017 à 03:42 par Bastien Fontanieu

Docteur Maboul
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On parlait de Rodney Hood hier, penchons-nous sur Alec Burks aujourd’hui. L’arrière du Jazz est lui aussi membre de ce groupe privilégié : celui qui rassemblent les joueurs que toute la fanbase de Salt Lake City attend de pied-ferme.

Pauvre Alec. Déjà que ses parents ont confondu les lettres C et X à sa naissance, la vie n’a pas été chouette avec lui. Et surtout ces dernières saisons, après avoir pourtant fortement séduit ses supporters en tout début de carrière. Créateur athlétique, joueur doué et capable de prendre des initiatives sans trembler, Burks nous offrait une pure saison 2013-14 aux côtés de Gordon Hayward. Près de 14 points, 3 rebonds et 3 passes de moyenne, on abordait la suite avec excitation dans les rues de SLC. Le problème, c’est que la suite fût finalement déprimante, avec une série de blessures à faire flipper D-Rose : 146 matchs manqués en trois ans, sortez le Docteur Maboule. Résultat, malgré les progrès effectués collectivement par le Jazz, Alec ne pouvait en profiter puisqu’il passait la majeure partie de son temps en costard ou en survêtement chez le kiné. Un gros bad qui n’a cependant pas tué l’arrière, lui qui aborde justement cette nouvelle saison avec impatience. Il faut dire que, médicalement parlant, celle-ci pourrait être celle de tous les miracles dans le clan Burks.

Et c’est Tony Jones du Salt Lake Tribune qui a confirmé l’ambiance positive autour du joueur, en indiquant que ce dernier abordait le futur camp d’entraînement de son équipe sans le moindre pépin physique. Pas un genou qui grince, pas une épaule qui flanche, pas même un éternuement qui pourrait faire flipper tout le monde. C’est donc quasiment officiel, pour la première fois depuis trois ans, Alec Burks démarrera la saison en pleine forme. Et quelque part, niveau timing, le Jazz ne pouvait demander mieux. Car avec les départs de George Hill et Gordon Hayward cet été, comme mentionné hier dans le cas de Rodney Hood, les tickets de shoots et de création vont être grandement redistribués. Qui pourrait en profiter en premier ? Alec, dont les capacités sont belles balle en main, et le profil se colle assez bien à celui d’un Joe Johnson. Le vétéran sera là pour assurer le retour du jeunot à la compétition, en faisant ses prières tous les soirs pour que le petit nous fasse pas un combo ongle tordu, cheville tournée, cuisse claquée et bassin déplacé.

En six saisons professionnelles, Alec Burks n’a jamais pu en faire une complète. Son record est de 78 matchs et date d’il y a trois ans. Peut-il se rapprocher de ce chiffre, plutôt que de la trentaine aperçue ces dernières saisons ? L’avenir nous le dira, mais on croise les doigts. Et sans se blesser hein.

Source : Salt Lake Tribune


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