Jimmy Butler “ne pourrait être plus heureux” : nouvelle équipe et ancien coach pour une grosse saison en perspective

Le 06 sept. 2017 à 18:50 par Fantine

Jimmy Butler
Source image : YouTube

Jimmy Butler est heureux, ne regrette en rien d’avoir quitté les Bulls et il le fait savoir. Dans une interview accordée à Vice Sport, Jimmy Buckets n’a pas mâché ses mots sur son ancienne franchise et surtout Fred Hoiberg avec qui il ne partage pas la même rage de performer. Content d’être dans une équipe qui joue la gagne dès aujourd’hui, le nouveau joueur des Wolves est donc confiant sur son avenir dans la talentueuse Minny City. 

Jimmy Butler veut gagner, ce n’est pas une nouveauté, et son transfert chez les louveteaux pourrait bien être le tournant de sa carrière pour atteindre son objectif. Alors que le garçon est arrivé dans la Ligue à pas de souris en scorant 2,6 points par match dans son année rookie, il est aujourd’hui devenu un All-Star incoutournable à l’Est, même en jouant pépère. Capable de te planter 50 points un soir, le mec peut aussi se coltiner des grosses bêtes défensivement sans broncher, expliquant pourquoi il était devenu le visage des Bulls. Mais si Chicago permettait à Jimmy autrefois d’entrevoir les Playoffs, la direction qu’a désormais pris la franchise en privilégiant la reconstruction plutôt que la gagne à court terme, était loin de lui convenir. Trop jeune et trop bon pour jouer la stratégie du tanking, le garçon est ainsi ravi  d’avoir rejoint la meute du Minnesota. S’il évoluera désormais dans une conférence largement plus relevée, il pourra compter sur un effectif qui regorge de talents à en faire chialer les Sixers, et surtout sur un coach qui l’a fait changer de statut. Fred Hoiberg était bien gentil, mais l’arrière n’a pas été séduit par la nonchalance et la décontraction du bonhomme et ce même en cas de défaite. JB est un dur et il veut un coach de la même trempe pour le pousser dans ses retranchements, et surtout pour insuffler une rage et une détermination sur les terrains à son équipe. Ah tiens, on nous dit qu’il a fait bonne pioche chez les Wolves avec Tom Thibodeau

Je suis quelqu’un de conflictuel, je me nourris de la confrontation. C’est ce qui me fait avancer, mais tout le monde n’est pas comme ça. Fred Hoiberg n’est pas ce genre de coach et il n’y a rien de mal à ça. Il y a des styles différents de coaching et les gens ont dit “ce sera l’équipe de Jimmy ou l’équipe de Fred”. Deux visions complètement opposées du spectrum. Soit vous voulez essayer de gagner tout de suite, soit vous voulez miser sur la jeunesse. Et vous voyez quelle voie ils ont privilégié. C’est bien pour eux, c’est le business il n’y a pas de soucis. Je suis dans le Minnesota et je ne pourrais être plus heureux.

L’histoire d’amour ne pouvait donc plus durer à Chicago, les deux camps ayant des objectifs différents désormais. Si Butler est aujourd’hui aussi heureux, c’est parce qu’il sait que son effectif a les moyens de faire de grandes choses très rapidement. Annoncés globalement dans le Top 6 à l’Ouest au milieu des grosses cylindrés cette saison, les Loups ont tout pour être de gros outsiders si Tom Thibodeau parvient à créer un cohésion entre tous ces potentiels franchise players. Towns, Wiggins et désormais Butler, et vas-y que je te rajoute Jeff Teague, Jamal Crawford et Taj Gibson en cadeau bonus. De la rosette dans la raclette : c’est pas l’élément principal, mais t’es bien content d’en avoir acheté. Défensivement, les Wolves ne seront pas le meilleur effectif du circuit, mais offensivement… mamma mia. Il faudra être sacrément accroché à son short pour suivre le rythme de la meute, guidée par un fin stratège capable de mater les plus fougueux. Franchise player ou non en raison d’un certain gros matou, Butler doit désormais prouver qu’il peut aller loin avec sa nouvelle équipe.

JB qui était en désaccord avec la manière de coacher de Fred Hoiberg, c’est loin d’être étonnant. Le garçon est un compétiteur qui a besoin d’être dans la confrontation pour performer. Il souhaite désormais gagner, ce qui n’était plus possible avec les Bulls, expliquant pourquoi il ne pourrait être plus heureux que dans cette franchise qui est, potentiellement, un très gros outsider à l’Ouest. Thibs, à toi de jouer.

Source : Vice Sports