Jason Terry prolongé aux Bucks ? L’expérience pour encadrer la fougue des gamins de Milwaukee

Le 04 sept. 2017 à 12:13 par Fantine

Jason Terry
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Jason Terry ne voulait pas prendre sa retraite et ça tombe bien, les Bucks seraient sur le point de lui faire une offre pour profiter encore une année de son expérience. Bonne nouvelle pour Papi Terry et la brochette de gamins bourrés de talent de Milwaukee. 

Après Vince Carter et El Manu, la bande de quarantenaires ayant encore les cannes pour jouer en NBA s’élargit. Cette fois-ci, c’est le vieux cerf Jason qui veut prouver qu’il a encore un peu de kerozen dans le réservoir, même s’il a presque le même âge que son coach. Puisque les Bucks ont coupé Spencer Hawks jeudi dernier, leur permettant de se libérer de dépenses inutiles tout en réduisant leur taxe de 2,5 million, c’est bien le très expérimenté Six Man of the Year 2009 qui pourrait en bénéficier. Bien qu’il n’ait plus la même importance qu’autrefois, comme lors du titre avec Dallas en 2011, le modèle collector des 90’s est tout de même loin d’être resté inefficace la saison dernière : 74 matchs joués, soit 10 fois plus de ré-ajustage de bandeau, 18 minutes de moyenne, pas mal pour un ancien de 39 piges. Si ses capacités physiques sont évidemment amoindries, le sniper est lui toujours aussi chaud : 43% derrière l’arc pour le troisième marqueur le plus prolifique à trois points de l’histoire, et tout ça sans déambulateur. Well done. Mais c’est bien pour son leadership et son rôle de mentor que Jet est pressenti pour continuer à être le roi de la forêt dans le troupeau des cervidés.

A l’image d’un bon vin, Jason Terry est apprécié pour son âge. Attitude irréprochable en 18 saisons de carrière, adepte du trashtalking en quelques occasions, Jet a été très utile aux Bucks l’année dernière pour enseigner la loi de la jungle NBA aux pépites boutonneuses dans la Wisconsin. Qu’il soit prodigueur de conseils sur le banc, dispenseur de discipline dans le vestiaire ou encore chauffeur d’ambiance dans l’avion, le vétéran sera toujours le garçon qui a vécu deux ou trois guerres et qui peut te dire “oui les enfants, j’ai joué contre Karl Malone, Jordan la chèvre ou encore Charles Barkley”. Pas le genre de daron barbant, mais bien le grand-père cool qui peut t’apprendre la vie avec des histoires à dormir debout. Avec Giannis, Malcolm, Jabari, Khris et tous les autres bambinos prometteurs des Bucks, Terry a donc de quoi avoir un auditoire attentif en tant que joueur-coach qui prendra vraisemblablement un contrat minimum.

Très belle pioche pour Milwaukee s’ils décident de continuer l’aventure avec l’un des derniers spécimens vintage des 90’s. Avec un effectif très jeune qui jouera désormais régulièrement les Playoffs, la présence d’un vétéran qui peut partager son expérience et sa discipline pour 2 millions la saison, c’est du reblochon dans la tartiflette. Et puis il ne faudra pas parler aztèque quand Jet plantera 6 trois points dans un match à 40 piges…

Source : The Racine Journal Times